"Le centralisme qui fait de Paris la tête qui commande et des provinces un corps qui obéit a montré son inaptitude à incarner la démocratie qui reste formelle en ne produisant qu'une aristocratie d'élus insoucieux du peuple. [...] Je propose une révolution pacifique inspirée des Girondins de la Révolution française : redonner le pouvoir aux communautés, aux collectivités, aux régions, autrement dit : décoloniser les provinces.Le communalisme libertaire, les élections dans des parlements régionaux, l'autogestion sur le terrain sont seuls susceptibles de fournir des contre-pouvoirs efficaces à l'effondrement de la formule jacobine de la démocratie.
La politique ne doit plus être une affaire de commettants qui délèguent mais de citoyens qui décident." M.O.
Une invitation à retrouver la capacité d'accepter ou de refuser de " jouer le jeu " du pouvoir et de ses mots. Les mots de l'entreprise semblent s'infiltrer partout : " objectifs " et " compétences " dès l'école maternelle, " rentabilisation " des établissements hospitaliers, " valorisation de son potentiel " au travail comme dans la vie privée, " gouvernance agile " des universités... Ces expressions montrent que la logique managériale et son vocabulaire se répandent bien au-delà des frontières des entreprises, jusque dans ce que chacun peut dire de soi et de ses expériences. Se trouverait-on aujourd'hui dans un monde à la 1984 de George Orwell ? Le langage managérial s'est-il substitué aux autres manières de dire et contraint-il notre manière de voir ? Cet essai explore notre rapport à ce discours, qui formate aujourd'hui notre société, et nous invite à retrouver la capacité d'accepter ou de refuser de jouer le jeu du pouvoir et de ses mots.
Une histoire de la philosophie dans laquelle les contributrices mettent en avant les femmes qui ont contribué à l'évolution de la pensée humaine : Hypatie, Ban Zhao, Rosa Luxemburg, Olympe de Gouges, Jeanne Hersh, Simone de Beauvoir, Mary Wollstonecraft, Isabelle Stengers, Rachel Carson, entre autres.
Il y a près de vingt-cinq ans, la téléréalité apparaissait sur nos écrans, et ne les a plus quittés. Jugée trop populaire ou abrutissante, les médias traditionnels s'en sont détournés, la laissant devenir un angle mort. Pourtant, diffusée à l'heure du goûter, elle a façonné une nouvelle esthétique, entre réalité reconstituée et intimité factice, des codes de la communication dont aujourd'hui tout le monde fait usage, des influenceurs jusqu'aux politiques.Spectatrice assidue depuis ses dix ans, Constance Vilanova n'a jamais décroché de ces programmes. Devenue journaliste, elle s'est interrogée : pourquoi avons-nous collectivement méprisé ce phénomène ? Dans cette enquête, elle nous entraîne au coeur de cette industrie : culte de l'individu, aspiration à la célébrité, banalisation de la chirurgie esthétique, apologie du clash et du harcèlement, romantisation des violences sexistes et sexuelles… Pendant que nous détournions le regard, la téléréalité s'est exportée sur les réseaux sociaux, ne cessant d'exploiter et de creuser les failles de notre société.
L'École de la République est fille des Lumières. Ouverte à toutes et tous, elle prend forme à la fin du XVIIIe siècle. Gratuite, laïque et soucieuse de l'égalité des chances, elle se veut un lieu préservé car vouée à éclairer et à émanciper les hommes. Aujourd'hui, cette école – notre école – est confrontée à cinq grands défis, structurels ou inédits. Les premiers, sans cesse recommencés, sont inscrits au cœur même du projet républicain. Comment rendre l'école plus hospitalière, plus efficace, plus juste ? Défis d'hier, d'aujourd'hui et de demain. De nouveaux défis, plus inquiétants – l'avènement de la post-vérité et l'urgence du vivant – sont apparus ces deux dernières décennies. La post-vérité est un mal sournois qui se plait à mimer l'art de raisonner. Elle subvertit nos compétences cognitives et menace l'École dans sa tâche de transmission des savoirs et des connaissances. L'urgence du vivant nous invite à redéfinir notre rapport à l'altérité ; il ne s'agit plus seulement d'apprendre à penser mais, plus fondamentalement, de changer notre rapport au monde. Ces deux derniers défis signifient sans doute que s'ouvre un nouveau moment dans l'histoire de l'École des Lumières.
Cette enquête sur l'élevage industriel éclaire ses conséquences sur le réchauffement climatique. 23 experts internationaux montrent que réduire d'un tiers sa consommation de viande en la remplaçant par des produits à base de protéines végétales pourrait permettre à l'humanité de produire de quoi nourrir jusqu'à 12 milliards d'individus par an. Accompagné d'un DVD documentaire.
Dans un monde où la technologie numérique a envahi nos vies, certains d'entre nous finissent par craquer. Addict ou technophobe, en famille ou à l'école, au travail ou dans les relations amoureuses, "Selfie" raconte les destins comiques et sauvages d'Homo Numericus au bord de la crise de nerfs... "Vlog" de Thomas Bidegain, "Le troll (roman épistolaire)" de Marc Fitoussi, "2, 6/5" de Tristan Aurouet, "Recommandé pour vous" de Cyril Gelblat, "Smileaks" de Vianney Lebasque.
Qu'est-ce que les ISAC ? Comment un webtoon voyage-t-il de la Corée du Sud jusqu'à la France? Connaissez-vous Kakao Page, Zepeto et Dear U Bubble ? Peut-on vraiment discuter avec une idol de K-pop sur son téléphone ? En quoi consiste la mode du Photobooth ? Et comment devient-on manhwaga ? Pour obtenir toutes les réponses à tes questions, embarque sans plus attendre pour la Corée du Sud en plongeant dans ce guide pop ! Entre manhwas, groupes de K-pop et plats savoureux, ce documentaire photo passe en revue la culture populaire coréenne sans rien négliger.
Ce travail de citoyen et d'espion, d'explorateur et de peintre, de chroniqueur et d'aventurier qu'ont si bien décrit tant d'auteurs, de Casanova à Gilles Perrault, n'est-ce pas une belle définition du métier de cinéaste que l'on a envie d'appliquer à Renoir, à Becker, au Vigo de l'"Atalante", à Duvivier, aussi bien qu'à Truffaut ou Demy. A Max Ophuls et aussi à Bresson. Et à des metteurs en scène moins connus, Grangier, Gréville ou encore Sacha, qui, au détour d'une scène ou d'un film, illuminent une émotion, débusquent des vérités surprenantes. Je voudrais que ce film soit un acte de gratitude envers tous ceux, cinéastes, scénaristes, acteurs et musiciens qui ont surgi dans ma vie. La mémoire réchauffe : ce film, c'est un peu de charbon pour les nuits d'hiver."
Au pays des Lumières, on a longtemps cru en l'éducation. Celle-ci passait par l'École, mais aussi par l'Éducation populaire et les loisirs, par la prévention dès la toute petite enfance, comme par le développement du débat citoyen et de la «formation tout au long de la vie». Cette vision politique se nourrissait de la conviction que tous les humains étaient éducables et que l'on ne pouvait jamais désespérer de quiconque… Or tout cela ne semble plus à l'ordre du jour: un peu partout, on préfère la sélection, quand ce n'est pas la répression et l'exclusion. Cela relève d'une vision fondamentalement pessimiste et fataliste des humains et de la société. Ce n'est pas le « grand remplacement » mais le grand renoncement. Il est temps de redresser la barre et de faire de l'éducation une priorité absolue pour préparer notre avenir! Philippe Meirieu pédagogue et professeur des universités, est un spécialiste d'éducation et de pédagogie.
Vingt ans déjà ! En 2003, le premier tome de La quête d'Ewilan, D'un monde à l'autre, paraît chez Rageot. Deux tomes suivent, puis trois trilogies (Les mondes d'Ewilan, Le pacte des Marchombres, L'Autre) et plusieurs one-shots viennent élargir l'univers d'Ewilan et de Gwendalavir jusqu'à la disparition de Pierre Bottero en 2009. Depuis, son influence ne cesse de grandir. Aussi ce Guide explore les empreintes durables de ce succès et donne la parole à toutes celles et ceux, artistes, professionnel. le. s du Livre ou simples lecteur. rice. s, qui se revendiquent de ce formidable héritage.
Explique comment et pourquoi les apports de l'oeuvre du fondateur de la sociologie en France le placent au premier rang des classiques de la sociologie mondiale. Etudie les éléments constituant la théorie de la socialisation que Durkheim présente pour définir les caractéristiques d'un groupe social