Déportée à l'âge de seize ans au camp d'Auschwitz, l'auteure témoigne de l'importance qu'a pu avoir sa vie spirituelle pour lui permettre de survivre à l'expérience de la Shoah.
Dans les années 1950, J. Nainchrik, 12 ans, part en Israël et rencontre Esther, la cousine de sa mère, et Bolek, son époux, rescapés des camps nazis. En même temps qu'il découvre le pays, il apprend l'histoire de sa famille d'origine polonaise, décimée par les persécutions, à travers les souvenirs rédigés par son oncle dans des carnets. Reproduits ici, ceux-ci se mêlent au récit de l'auteur
La question de la commémoration des victimes homosexuelles du nazisme est l'objet de cette enquête qui s'appuie sur des rencontres avec des militants, d'anciens déportés et des responsables politiques. Elle montre comment la mémoire des persécutions s'est inscrite dans trois villes, Paris, Berlin et Amsterdam, en empruntant divers vecteurs. Prix 2010 de la Fondation Auschwitz.
"Moi-même je le raconte, je le vois, et je me dis c'est pas possible d'avoir survécu..."Arrêtée par la Gestapo en mars 1944 à Avignon avec son père, son petit-frère de douze ans et son neveu, Ginette Kolinka est déportée à Auschwitz-Birkenau : elle sera seule à en revenir, après avoir été transférée à Bergen-Belsen, Raguhn et Theresienstadt. Dans ce convoi du printemps 1944 se trouvaient deux jeunes filles dont elle devint amie, plus tard : Simone Veil et Marceline Rosenberg, pas encore Loridan – Ivens.Aujourd'hui, à son tour, Ginette Kolinka raconte ce qu'elle a vu et connu dans les camps d'extermination. Ce à quoi elle a survécu. Les coups, la faim, le froid. La haine. Les mots. Le corps et la nudité. Les toilettes de ciment et de terre battue. La cruauté. Parfois, la fraternité. La robe que lui offrit Simone et qui la sauva. Que tous, nous sachions, non pas tout de ce qui fut à Birkenau, mais assez pour ne jamais oublier ; pour ne pas cesser d'y croire, même si Ginette Kolinka, à presque 94 ans, raconte en fermant les yeux et se demande encore et encore comment elle a pu survivre à "ça"...
Ce livre est né d'un reportage télévisé ; Pierre Nivromont, ancien déporté français pour cause de Résistance, matricule 186140 à Auschwitz, avait décidé 52 ans après sa captivité dans les camps nazis, de revenir sur les lieux de l'horreur
Très peu d'enfants survécurent à l'extermination planifiée par Hitler. À la Libération, le jeune Thomas est si faible qu'il est contraint de rester un mois de plus dans le camp de Buchenwald. Aidé par les prisonniers, il réalise alors une série de dessins et tente ainsi de témoigner de l'indicible. En quelques traits, Thomas Geve a su rendre l'horreur absolue. Après Le Journal d'Anne Frank, texte poignant sur la clandestinité, devenu le symbole du génocide juif à travers le monde, l'œuvre graphique de Thomas Geve est un témoignage unique dans l'histoire de 'la déportation et contribue au devoir de mémoire de la Shoah. Une description bouleversante de l'intérieur des camps.
Trois personnes racontent leurs expériences face à la barbarie nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, dans les camps de concentration ou durant la déportation mais également dans les ghettos.