Pendant de longues années, Najla Jraissaty Khoury a sillonné le Liban afin de constituer le corpus le plus exhaustif possible des contes populaires libanais. Le présent ouvrage rassemble trente de ces contes, des histoires de femmes, racontées par des femmes à l'adresse d'autres femmes. On y retrouve la faconde des conteurs, la sagesse féminine, et de l'humour à toutes les pages…
Voici des histoires extraites du Masnavi que Rûmi, le grand poète persan soufi, dicta à ses disciples ily a plus de sept cents ans. Aujourd'hui encore, son enseignement nous touche au plus profond de notre qualité humaine. Perroquets, souris, ours et lions animent ces plaisantes paraboles qui croquent avec humour nos joies, nos efforts, nos ruses ou nos orgueils. A savourer malicieusement pour grandir en sagesse.
Au coeur de la nuit, une femme, désespérée de ne pas avoir d'enfant, lève les yeux au ciel et prie pour qu'elle ait au moins une fille, même aussi petite qu'une lentille. Son voeu sera exaucé mais lui réservera bien des surprises. Un conte issu de la culture orale palestinienne.
Razina tend à Mahmoud une outre en peau de chèvre. Il tombe sous le charme de sa beauté. Troublé, il demande sa main. Elle lui répond :
- Dans tes yeux, beau cavalier, j'ai perçu ta bonté. Avant de consentir à t'épouser, dis-moi, as-tu un métier ?
Un brin agacé, il répond fièrement :
- Je suis un prince, mes serviteurs travaillent pour moi !
- Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Aujourd'hui, tu es prince, mais demain est incertain... Un métier dans les mains met à l'abri du besoin. Quand tu en auras un, je
t'accorderai ma main.
Cinq contes et leurs calligraphies caractéristiques nous entraînent à travers l'histoire de l'écriture. Ecritures chinoise, cyrillique, arabe, indienne et latine.
Ashkan le potier n'est pas très riche mais c'est un homme heureux. Ce matin, comme à chaque printemps, il part pour la ville, où se tient une grande foire, et rapporte un rossignol que tout le monde admire pour son chant. L'âne s'égosille et brait à tue-tête pour regagner l'affection qu'il pense avoir perdue.
Un album adapté d'une oeuvre poétique de la littérature persane médiévale. Il se compose de poèmes et d'histoires, organisés comme autant de roses dans un jardin et évoquant notamment les moeurs des rois, l'amour, la jeunesse et l'éducation.
Avec son turban aussi imposant qu'une citrouille, son regard malicieux et sa façon de monter son âne à l'envers, Nasreddin Hodja est célèbre dans tout le pays : il sait si bien faire grimacer les uns et rire aux éclats tous les autres ! Le voici prêt à partir pour une nouvelle journée de facéties, qui va le mener du marché au hammam, de l'auberge au palais du gouverneur. Les enfants du village se régalent déjà des histoires qu'il leur racontera à son retour, tout en s'inquiétant un peu des étonnantes pâtisseries qu'il leur a promises...
Chaque matin, Solika passe sous les fenêtres du palais, le panier du petit déjeuner à la main. Le prince à sa fenêtre voudrait bien savoir ce qu'il contient mais Solika garde jalousement son secret. Jusqu'au jour où le prince décide d'employer les grands moyens... Les dix contes présentés ici portent la mémoire des judéo-espagnols d'Orient, de leur sagesse, de leur mode de vie et surtout de leur humour. Ces contes se transmettaient de vive voix grâce au talent du conteur qui n'hésitait pas à les adapter à son auditoire. C'est ainsi que les contes voyageaient, se transformaient, se réinventaient. Puissent-ils échapper à nouveau à ces pages et retrouver vie dans la bouche du conteur !
La lune avait posé sa roue sur l'horizon, et la nuit était rouge. J'écoutais grandir le silence parmi l'odeur des roses ; j'étais à Bagdad, qui est au bord du Tigre la ville des parfums et des étoles douces. Soudain, quelqu'un prit ma main et dit : Viens chez Sindbad, il parlera ce soir de ses voyages. Je suivis l'inconnu parmi les rues que la nuit rendait fraîches, et il me conduisit au seuil d'un vieux palais, qui sentait la muscade et l'aloès.
À la demande de sa mère, le jeune Shirzad s'improvise devin dans le bazar d'Ispahan. Il n'en revient pas lui-même : tout le monde le croit et, pire, tout ce qu'il annonce se réalise !! Alors quand le shah veut faire de lui son devin officiel, Shirzad prend peur. Et il est prêt à tout pour faire capoter ce projet totalement fou. Mais le hasard est puissant...
Une femme accouche d'une jolie petite fille. Elle a de beaux yeux et un beau sourire. Mais a` la place des mains, elle a une hache et une scie. Conte cruel qui dit comment, ne´e d'un vœu de´sespe´re´, une fillette viendra a` bout de tout un village. Son fre`re, plus clairvoyant, saura de´jouer le pie`ge qui lui a e´te´ tendu. Le motif de l'ogresse donne toute sa profondeur a` ce conte traditionnel palestinien.
Une broderie calligraphique sur Les Mille et Une Nuits. Réunit quelques contes de Schéhérazade illustrés d'idéogrammes où s'investit l'imaginaire du lecteur.
Un riche marchand aime tellement son perroquet Sina qu'il l'a installé dans une cage dorée ! Mais c'est de liberté dont rêve Sina. Pour la conquérir, il ne possède que sa ruse, l'audace de ses ailes et un excellent ami... D'après la fable de Djalal al-Din Rumi, le grand poète persan du XIIIe siècle.
Aladin est un garçon de 15 ans qui vit avec sa mère dans une petite maison, dans une ville d'Orient. Petit voleur du souk, joyeux et indiscpliné à la tête d'une bande d'amis, il se distingue par son audace et son ingéniosité. Sa vie est transformé par le sorcier Mabé, qui se sert de lui pour dérober la lampe magique dans l'espoir de contrôler la Terre. Une collection pour les enfants dyslexiques.
Voilà qu'un jour, d'autres moineaux se mirent à s'approcher de Nour, chaque jour davantage ; et ils finirent par venir manger dans sa main les maigres miettes de pain qu'il gardait contamment dans sa poche...