Entre 1780 et 1830, les artistes femmes accèdent en France à une visibilité inédite. Transformé par la Révolution française, l'espace de production artistique s'ouvre de manière inédite aux femmes. Sont ici présentées les œuvres d'Élisabeth Vigée Le Brun, Adélaïde Labille-Guiard, Marguerite Gérard, Marie-Guillemine Benoist ou Constance Mayer, aux côtés de nombreuses autres plasticiennes célébrées en leur temps : Angélique Mongez, Henriette Lorimier, Pauline Auzou, Hortense Haudebourt-Lescot Adèle Romany, Joséphine Sarazin de Belmont etc. Les conditions de la pratique artistique pour les peintres femmes à cette époque, leur accès à la formation, leur insertion dans le milieu professionnel grâce aux réseaux de sociabilité, la réception critique et publique de leur présence aux Salons méritent d'être redécouverts pour que soit enfin réévalué le rôle, actif et déterminant qu'en tant qu'artistes elles ont tenu dans l'histoire de l'art de la Révolution à la Restauration. N'est-il pas temps de les voir en peintres puisque tel fut leur choix ?
À l’occasion de l’anniversaire de la mort de François Boucher (1703-1770), l’exposition du musée Cognacq-Jay se propose d’explorer le thème de l’Amour dans sa forme la plus licencieuse, au prisme des créations de Boucher et de ses contemporains. L’ambition est de montrer comment François Boucher, le premier peintre du roi Louis XV, s’imposa comme l’une des figures centrales du développement de l’art érotique au XVIIIe siècle. Car force est d’admettre que sans les inventions de Boucher, on ne saurait comprendre les audaces de Fragonard libertin
Sage-femme au XVIIIe siècle, Angélique du Coudray a révolutionné l'enseignement de son Art. Jusqu'à cette époque, les morts en couche étaient monnaie courante. Afin de résoudre ce problème de santé publique, elle mit au point une méthode pédagogique innovante qui lui permit de former nombre de sages-femmes mais aussi des chirurgiens, aussi peu experts en obstétrique que les matrones, aux pratiques superstitieuses...
L'Histoire de l'ignorance est une question essentielle. Pendant des millénaires, nous, les humains, ne savions presque rien de la terre. Nous nous référions surtout à nos territoires, à nos paysages, à nos villages. Sur les cartes on pouvait lire par endroit : Terra Incognita. Ce livre raconte les incroyables auxquelles erreurs qu'il a fallu se heurter pour découvrir les secrets de notre planète bleue. Des erreurs parfois brillantes, souvent étranges, mais toujours fascinantes. A l'aube du XIXe siècle, la météorologie était pleine d'inconnues. En 1840, les fonds marins étaient totalement mystérieux. En 1870, la majorité des savants pensaient qu'une mer recouvrait les pôles. En 1900, nul n'avait atteint la stratosphère... L'ignorance a stimulé l'imaginaire de nos ancêtres. Le livre d'Alain Corbin réveille notre soif de savoir, et change notre regard sur le monde.
Au XVIIe siècle, le libertinage est un courant philosophique qui met en question et les limites de la raison et les dogmatismes religieux ; il récuse les systèmes métaphysiques et les superstitions, révèle la diversité des croyances et des opinions, sapant ainsi les principes de la morale traditionnelle. Au siècle suivant, le mot se spécialise : il renvoie surtout à des moeurs dissolues, à la transgression des règles morales ; le libertinage s'allie à l'érotisme comme à la jouissance égoïste, à la volonté de puissance comme à la peinture d'une société essoufflée qui cherche dans le plaisir une fin en soi.
Ce seront là les thèmes privilégiés pour tout un courant romanesque qui en exploitera les ressources et les raffinements. De Crébillon fils, initiateur du genre, à Vivant Denon, en passant par Duclos, Dorat, Nerciat, Voisenon, La Morlière, Godard d'Aucour, Chevrier, Fougeret de Monbron et la scandaleuse Thérèse philosophe attribuée à Boyer d'Argens, on lira ici l'essentiel de la production libertine du siècle des Lumières. La liberté de pensée et d'imagination de ces auteurs n'a d'égale que l'absolue maîtrise d'une langue scintillante d'intelligence, de beauté et de désir.
Jeune couturière pauvre, elle quitte Abbeville et sa Picardie natale pour venir travailler à Paris. Elle vole vite de ses propres ailes et ouvre son magasin : Le Grand Mogol. Le règne de Louis XV touche à sa fin. Bientôt, elle prend le chemin de Versailles et sa vie s'éclaire d'une rencontre inattendue, une flamboyante et royale amitié. En Rose Bertin Marie-Antoinette a trouvé son ministre des modes. Coiffure à la Belle Poule, pouf aux sentiments, chapeau feu d'opéra, bonnet à la chercheuse d'esprit ou en sorcière, quès aco... Les créations de la divine Bertin explosent de diversité, d'invention. Et Paris devient la capitale du bon goût. Avec ce roman vrai, Catherine Guennec exhume un destin de femme éblouissant, audacieux, traversé de hasards magnifiques, d'amours secrètes, d'amitiés indéfectibles. Où l'on croise Jeanne du Barry, Vigée Le Brun, la Polignac, Marie-Thérèse de Lamballe, le Chevalier d'Eon, Chateaubriand, Greuze, Paul Ier de Russie... Et où se rejoignent, pour le dernier bal, tous les acteurs insouciants d'une page de l'histoire qui s'achève.
Cinq portraits de dauphines de France ayant vécu entre le XVIIe et le XIXe siècle : Marie-Anne de Bavière (1660-1690), Marie-Adélaïde de Savoie (1685-1712), Thérèse Raphaëlle d'Espagne (1726-1746), Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767) et Marie-Thérèse de France (1778-1851). En plus de n'avoir jamais pu accéder au trône, ces cinq femmes ont toutes connu un destin tragique.
Dernier bourreau de la dynastie des Sanson, Henri-Clément dépeint le voisinage de la mort du point de vue de ceux qui étaient chargés des plus basses oeuvres. Après avoir rappelé quels étaient les différents supplices infligés, il relate quelques grandes affaires et les exécutions qui s'ensuivirent : Cartouche, Louis XVI... Publication établie à partir de la première édition de 1862 en 6 tomes.
L'histoire détaillée et illustrée du costume et des coiffures sous le règne de Louis XVI et pendant la Révolution française de 1789 ainsi que sous le Directoire. Une mine d'informations, un livre de référence à partir de 15 ans.
Casanova, amoureux universel, mêla tout au long de son existence, les plaisirs de la chair et les plaisirs de la table. Découvrez avec quelle délicatesse et quelle volupté, il préparait les soupers auxquels il conviait ses conquêtes