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Nighthawks, New York Movie, Automat, Hotel Room, House by the Railroad, les images d’Edward Hopper incarnent nos mythologies américaines. Comme les scènes les plus mémorables du cinéma d’Hollywood, nous avons fini par croire à leur vérité, sans ignorer qu’elles sont taillées dans l’étoffe des rêves. Hopper, dont l’art s’enracine au contact des peintres naturalistes de l’Ash Can school, a longtemps fait figure de réaliste. Il aura suffi qu’André Breton, en exil à New York, découvre un tableau de Hopper qui lui rappelle De Chirico, pour que son oeuvre s’éclaire des feux de l’art métaphysique. L'art de Hopper présente de singulières affinités avec le surréalisme le plus fondamental et peut être rapproché des précurseurs d’un art « conceptuel ». Les scènes apparemment les plus banales et réalistes de Hopper évoquent l’intériorité des tableaux de Vermeer, la spiritualité luministe de Rembrandt, la théâtralité de Watteau ou de Degas.
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Paul Cézanne a fait de la peinture l'unique préoccupation de son existence. En 1863, il expose au Salon des Refusés. Très vite, il se lie avec les impressionnistes et montre chez Nadar, en 1874, sa Maison du pendu, qui voisine avec Impression Soleil levant de Claude Monet. Mais bientôt, tandis qu'il multiplie les séjours à Aix et à l'Estaque, son travail prend un tour plus personnel : l'aplatissement des plans semble enfanter un nouvel espace. Viennent les séries, la Sainte Victoire, Les Baigneuses. En 1885, un jeune marchand, Ambroise Vollard, présente la première exposition de Cézanne. C'est la gloire. Dissociant couleurs et dessin, Cézanne ouvre à la modernité. Mais le motif reste la source nécessaire, et le peintre y revient jusqu'aux derniers instants.
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Entre 1780 et 1830, les artistes femmes accèdent en France à une visibilité inédite. Transformé par la Révolution française, l'espace de production artistique s'ouvre de manière inédite aux femmes. Sont ici présentées les œuvres d'Élisabeth Vigée Le Brun, Adélaïde Labille-Guiard, Marguerite Gérard, Marie-Guillemine Benoist ou Constance Mayer, aux côtés de nombreuses autres plasticiennes célébrées en leur temps : Angélique Mongez, Henriette Lorimier, Pauline Auzou, Hortense Haudebourt-Lescot Adèle Romany, Joséphine Sarazin de Belmont etc. Les conditions de la pratique artistique pour les peintres femmes à cette époque, leur accès à la formation, leur insertion dans le milieu professionnel grâce aux réseaux de sociabilité, la réception critique et publique de leur présence aux Salons méritent d'être redécouverts pour que soit enfin réévalué le rôle, actif et déterminant qu'en tant qu'artistes elles ont tenu dans l'histoire de l'art de la Révolution à la Restauration. N'est-il pas temps de les voir en peintres puisque tel fut leur choix ?
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