Libraire passionné, Mitch est arrêté pour avoir vendu des livres interdits. Après cinq ans de prison, il n'a plus qu'une idée en tête, retrouver sa liberté et sa librairie. Un jour, il croise coup sur coup le procureur qui l'a fait condamner et Anna, une jeune cheffe qui pourrait bien être la femme de sa vie. Il se retrouve tiraillé entre son désir de vengeance et une furieuse envie d'aimer.
Considérée comme subversive ou comme symbole du pouvoir absolu, la bibliothèque est souvent au centre des crises et des conflits. De l'incendie d'Alexandrie à celui de Sarajevo en 1992, ce livre retrace la tragédie des bibliothèques disparues. Il évoque les dangers à venir : attaque du support papier mais également les rêves pharaoniques comme la conservation des documents sous forme numérisée
Histoire de la destruction des livres, de l'anéantissement des tablettes sumériennes aux destructions de bibliothèques en Irak, en passant par le saccage de la bibliothèque d'Alexandrie ou les autodafés de livres de l'Inquisition et des nazis. L'auteur souligne que ces destructions correspondent à une volonté de destruction de la mémoire et de l'histoire.
Parle de tout ce qui est interdit à travers six chapitres : interdit ici autorisé ailleurs, sans interdits plus de repères, de l'autre côté de la barrière, qui décide ?, censure ou interdiction ?, autorisation de grandir.
Aucune recherche d'envergure n'avait été menée sur les phénomènes de censure dans - ou sur - les bibliothèques françaises. La parole sur ce thème n'émerge qu'en cas de crise. Comme si le sujet était tabou.
Replaçant dans ce recueil la censure dans le jeu quotidien entre liberté et contrainte, est nommée " censure " toute intervention - qu'elle émane de l'autorité gouvernementale, des administrations de tutelle, des bibliothécaires ou des lecteurs - consistant à empêcher ou à limiter volontairement la diffusion de livres ou de journaux, pour des raisons d'ordre moral, religieux, philosophique, politique, idéologique ou culturel.
Les auteurs analysent les différents modes de cette " descente aux enfers ", l'évolution des thèmes et des genres sur lesquels se focalisent ces actions de censure au cours du XXe siècle. D' " hygiénistes de la lecture " en " books émissaires ", de " bibliothèques pudiques " en " manuels à proscrire ", des " enfers " aux " pastilles ", de " bons lecteurs " en " bons livres ", quels ont été, des années 1900 à nos jours, les rapports changeants du permis et du défendu, du tolérable et du refusé ?
Les auteurs s'intéressent tour à tour aux bibliothèques publiques, aux bibliothèques scolaires ou à la façon dont a pu être posée cette question outre-Atlantique. On s'aperçoit d'emblée que, plus encore que la lettre du texte, que son contenu, ce sont les lectures potentielles qui sont à l'origine de toute censure : craintes d'une lecture trop littérale, trop identificatrice, non distanciée, sans usage de la raison. La censure est tout à la fois défensive et protectrice.
Chaque jour, un groupe, une minorité, un individu érigé en représentant d'une cause menace et veut censurer parce qu'il se dit « offensé ». Souvent, le procès est mené en criant à l'« appropriation culturelle », ce nouveau blasphème.Au Canada, des étudiants réclament la suppression d'un cours de yoga pour ne pas risquer de « s'approprier » la culture indienne. Aux États-Unis, des étudiants s'offusquent aux moindres contradictions, qu'ils considèrent comme des « micro-agressions », exigent des safe spaces, dans lesquels on apprend à fuir le débat et l'altérité. La France elle-même n'y échappe pas, où des groupes tentent d'interdire des expositions ou des pièces de théâtre... souvent antiracistes !Ce livre propose une autre voie, universaliste, qui permet de distinguer le pillage de l'hommage, tout en continuant à penser et à se parler.Le cri d'alarme d'une figure de la gauche qui ne reconnaît plus les combats des siens. Le Point.
En démocratie, savoir est un droit fondamental. Normalement. Mais quand le sujet devient trop sensible, quand il touche à des intérêts protégés, il constitue un problème. C'est, souvent, l'assurance pour le journaliste de s'attirer des ennuis : menaces, surveillances, censure qui ne dit pas son nom. Pire, informer devient parfois un délit. Nous ne pouvons nous y résoudre. Vingt journalistes d'investigation français ont décidé de faire cause commune pour raconter dans un livre choral les dessous de leurs enquêtes interdites. Comment ils sont suivis et écoutés. Comment les pressions économiques s'exercent sur eux. Comment le droit est régulièrement contourné pour criminaliser le journalisme, entre secret défense et secret des affaires. Comment leurs sources sont traquées ou menacés. Comment le harcèlement judiciaire est organisé par de puissantes multinationales. Oui, la France est une démocratie. Non, on n'y meurt pas d'être journaliste. Ce n'est pas une raison pour accepter les nouvelles censures qui affectent insidieusement les principes de liberté d'informer et de transparence, ingrédients indispensable d'une République vivante et fière d'elle-même. Ce livre est un livre de journalistes pour des citoyens éclairés.
’Abbé Bethléem est surtout connu pour avoir publié en 1904 un brûlot, Romans à lire et romans à proscrire, futur best-seller. Mais la force de frappe de son magazine culturel, la Revue des Lectures, qui parvint à s’imposer dans le paysage culturel de l’entre-deux guerres, l’est beaucoup moins. Ce grand intellectuel catholique, soutenu par le Saint-Siège, fut la bête noire des surréalistes qui refusaient ses oukases, et il n’hésita pas non plus à s’attaquer à Gide ou à Mauriac. Après sa mort, il inspira la loi du 16 juillet 1949 sur les publications pour la jeunesse qui tenta d’empêcher les jeunes éditeurs Pauvert, Losfeld ou Tchou, de publier Sade et les auteurs maintenus dans l’Enfer de la Bibliothèque Nationale.
L'histoire bouleversante d'une famille qui lutte pour raviver l'espoir et la justice dans une société qui a cédé à la peur. États-Unis d'Amérique, dans un futur pas si lointain. L'existence de tous est rythmée par des lois liberticides. Tout citoyen de culture étrangère est considéré comme dangereux pour la société. Les livres tenus pour séditieux sont retirés des bibliothèques. À commencer par ceux de la poétesse Margaret Miu, disparue mystérieusement trois ans plus tôt. Bien décidé à la retrouver, son fils, Bird, aidé par un réseau clandestin de bibliothécaires, va peu à peu prendre conscience du sort des opprimés et de la nécessité impérieuse de porter leur voix. Celeste Ng est de retour avec un nouveau roman bouleversant d'humanité et d'actualité. Porté par une écriture lumineuse, Nos cœurs disparus raconte le destin d'une famille en lutte pour raviver l'espoir et la justice dans une société qui a cédé au pire des conservatismes. Rentrée littéraire 2023
Il y a ce que vous voyez, ce que certains souhaitent que vous voyiez, et ce que vous ne voyez pas. Jamais la France n'a connu une telle concentration des médias privés. Quelques industriels milliardaires, propriétaires de télévisions, radios, journaux utilisent leurs médias pour défendre leurs intérêts privés, au détriment de l'information d'intérêt public. En cachant ce qui est essentiel, en grossissant ce qui est accessoire, ces médias façonnent, orientent, hystérisent le débat avec la complicité de certains responsables politiques, qui s'en accommodent volontiers. Mediapart et Premières Lignes vous racontent les coulisses des grands médias.