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ImpriméDisponible
Année de parution :
2024
Devant les ravages de la guerre à l'aube des années 1990, Saba, son père Irakli et son frère Sandro doivent fuir la Géorgie pour rallier l'Angleterre. Eka, leur mère, restée sur place, meurt avant de pouvoir les rejoindre.Les années passent. Rongé par le souvenir de sa femme, Irakli décide de retourner au pays. On ne le reverra plus. Sandro, mort d'inquiétude, part à sa recherche et se volatilise aussi – entraînant Saba sur sa piste, qui débarque à son tour dans le dédale d'une Tbilissi laissée aux mains des bêtes sauvages et des sbires du régime. Le début d'une enquête à l'échelle de la Géorgie, fléchée par les échos de ses disparus et les indices de son grand frère.Tissé de références aux contes de notre enfance, À l'orée d'une grande forêt est un roman d'une actualité funeste sur les fractures que la guerre creuse – une fable empreinte d'humour noir et de mélancolie, hantée par la force des liens familiaux face à l'absurdité de la violence.Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Julie SibonyRéfugié géorgien, Leo Vardiashvili s'est installé avec sa famille à Londres à 12 ans. Il a étudié la littérature anglaise à Queen Mary University. À l'orée d'une grande forêt est son premier roman.
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Nouveauté
Année de parution :
2024
Dans un village de l'Essonne, à la fin des années 90, une petite fille grandit au sein d'une famille en apparence sans histoire. Pourtant, à travers les paroles voilées, les regards absents et les non-dits qui règnent dans la maison, elle perçoit confusément une menace. Il y a d'abord ce secret familial bien gardé, ces insomnies qui les rongent tous et rendent les journées électriques. Il y a ces mots redoutables qui reviennent inlassablement – la départementale, le lotissement, le couloir aérien – et annoncent le bouleversement imminent de leur cadre de vie. Et puis il y a le père, irascible et distant, qui demeure un mystère pour la fillette : il ne se préoccupe pas d'elle, alors elle l'épie sans relâche quand il lit Le Monde, fulmine contre la radio du voisin, ou s'enfonce dans la forêt avec sa chienne, cette créature sauvage, unique objet de son attention. Lorsqu'un lotissement voit le jour dans le champ bordant la maison, le père cesse d'aller travailler, passant ses journées au lit, et le huis clos familial se fait oppressant. Jusqu'à ce qu'un drame survienne, que personne ne nomme. L'enfant brûle d'en parler, mais personne autour d'elle ne veut l'entendre : ni ses camarades, ni ses instituteurs, ni les autres adultes… Quelle force délétère a la parole, pour qu'on lui préfère le silence et les faux-semblants ? Pourquoi garder les mots captifs, tels des fauves trop dangereux ? Ces fauves, la fillette se battra pour leur rendre leur liberté. Ressuscitant le monde de l'enfance et son inquiétante étrangeté, Clothilde Salelles explore dans Nos insomnies la question du tabou et le pouvoir ambivalent des mots, destructeurs et salutaires.
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