Devenir mère n'est pas une évidence. Les femmes pour lesquelles la grossesse est une expérience extatique, l'accouchement une merveilleuse épreuve et la rencontre avec bébé un coup de foudre sont plutôt rares. Pour toutes les autres, la grossesse, qui donne lieu à des bouleversements intimes, physiques et émotionnels, est une période d'intense vulnérabilité. Cet ouvrage aborde la difficulté d'être mère, depuis la grossesse jusqu'aux premiers moments avec bébé. Il dénonce les stéréotypes sur la grossesse et la maternité (Une bonne mère est comblée par sa grossesse, a l'instinct maternel, allaite le plus longtemps possible, etc.) et leurs effets anxiogènes chez les mamans. Il revient sur la réalité moins idyllique de la maternité qui s'accompagne de moments normaux de doutes et d'anxiété. Il invite les mamans à accueillir ces moments de doute, et à se faire confiance pour trouver progressivement leur place de mère, de femme et d'amante dans la nouvelle configuration familiale.
Les auteurs s'adressent aux couples qui souhaitent fonder une famille. Du désir d'enfant à la décision de le concevoir, de la conception à la grossesse, ils expliquent toutes les étapes jusqu'à la naissance, d'un point de vue social, psychologique, médical et pratique. Ils abordent largement les méthodes de procréation médicalement assistée pour les couples en difficulté.
« J'aime mon fils plus que tout. Mais si c'était à refaire, je n'aurais pas d'enfant. »Astrid s'est toujours imaginée avec des enfants, au pluriel. Pourtant, une fois mère, rien ne se passe comme prévu, et les difficultés s'accumulent et perdurent. Elle parvient alors à mettre un nom sur ce qu'elle ressent : le regret maternel. Ni dépression post-partum, ni burn-out maternel, ni désamour envers son enfant, c'est bien le rôle de mère qu'elle regrette.Dans ce témoignage sincère et puissant, Astrid Hurault de Ligny explique ce qu'est le regret, comment l'identifier et comment l'expliquer. Au fil de son récit, elle raconte son histoire personnelle et l'impact de son modèle familial, tout en soulignant le poids que notre société fait peser sur les mères, les injonctions en tout genre, ainsi que le rôle de la charge mentale et de la répartition des tâches domestiques. En osant prendre la parole sur ce sujet encore tabou, elle répond aux idées reçues et contribue à la libération de la parole sur la maternité.Premier ouvrage écrit par une femme qui regrette elle-même d'être mère, Le Regret maternel met des mots sur un ressenti plus courant qu'on ne le pense. Parce qu'on ne choisit pas de regretter sa maternité, cet ouvrage, ponctué par les éclairages d'une psychologue spécialisée en périnatalité, donne ainsi des pistes pour mieux comprendre le regret, et mieux le vivre.
Un document graphique pour décrypter le désir d'enfant : 20 scènes pour explorer l'envie de devenir mère et toutes les peurs que cela peut générer, comprendre ce qui se joue dans ces problématiques et trouver des pistes pour y voir plus clair. Une femme qui n'arrive pas être sûre de son projet de bébé, un couple démuni face à des fausses couches successives, un entourage qui répète à n'en plus finir " arrêtez d'y penser, ça arrivera tout seul " et sous-entend que le désir d'enfant est " trop " pressant... Dans ce document illustré, se déroulent, histoire après histoire, ces moments-clés qui révèlent les enjeux qui se cachent derrière le désir d'enfant, qui l'influencent, le stimulent ou le coupent. Car de la décision autour de la conception jusqu'aux difficultés qui peuvent surgir par la suite (fausses couches, PMA, deuil périnatal, difficultés à embrasser son rôle de parent, voire même regret), le désir est sans cesse bousculé et les interrogations multiples. En prenant le parti de décortiquer ces mécanismes, Mathilde Bouychou, propose de cheminer avec beaucoup de bienveillance dans ce questionnement afin d'aider les lectrices et les lecteurs à trouver leur propre début de réponse. L'approche spéciale document graphique : Une saynète illustrée qui présente un cas clinique et fais prendre conscience d'une problématique autour d'un thème. Un décryptage qui pointe du doigt ce qui se joue dans ce cas clinique, présente les concepts à retenir, explique les impacts sur le projet d'enfant. Des pistes pour mieux comprendre et aborder le sujet en couple ou avec son entourage, se poser les bonnes questions comme base de réflexion, explorer sa propre histoire. SommaireEst-ce que je veux un enfant ?Le désir d'enfant pendant la grossesse et l'accouchement Fausse couche PMA Deuil périnatal Difficulté maternelle Regret d'être mère Le désir au-delà du biologique (adoption)Le désir d'enfant dans le coupleY a-t-il une fin au désir d'enfant ?
Le destin d'une femme n'est pas de devenir me`re. Pas le sien, en tout cas. Chloe´ Chaudet a 35 ans. Elle n'aura pas d'enfant. C'est de´cide´. Ce choix suscite l'incompre´hension, voire l'agressivite´. « Tu ne vas pas regretter ? » « Tu n'as pas peur de finir seule ? » Toujours ces me^mes questions, quels que soient l'a^ge et le milieu. En France, la maternite´ semble une e´vidence ; pourtant, pre`s de 5 % des femmes la refusent. C'est un sujet tabou que me^me la re´volution fe´- ministe tient encore a` l'e´cart. « Comme des centaines de milliers de femmes indociles, j'ai pris une de´cision qui demeure inacceptable : vivre comme bon me semble. » Chloe´ Chaudet confie les raisons de son choix, de´crit sa fragilite´ face aux re´actions qu'il suscite et tente de comprendre ces diktats inconscients qui nous habitent. Un livre e´clairant, qui bouscule les pre´juge´s.
Satoko et son mari sont liés pour toujours à Hikari, la jeune fille de 14 ans qui a donné naissance à Asato, leur fils adoptif. Aujourd'hui, Asato a 6 ans et la famille vit heureuse à Tokyo. Mais Hikari souhaite reprendre contact avec la famille, elle va alors provoquer une rencontre...
Sarah Barry, épouse et mère en apparence comblée, a quitté les RH d'une grande entreprise pour s'accorder une année d'écriture. Mais alors qu'elle dispose enfin du temps nécessaire, le piège de la domesticité semble se refermer sur elle.Cela commence par une fatigue inhabituelle, des chutes de cheveux, et puis il y a ces maux de tête lancinants.Quand il n'est pas en voyage d'affaires, son mari la couve, la chahute, la questionne. Entraînant leur fils dans ce manège qui ne tourne plus très rond. À moins que ce ne soit elle qui fantasme?Dans une langue et un rythme envoûtants, sorte de ritournelle noire où les vampires prennent les atours de la tendresse, Émilie Guillaumin offre avec ce troisième livre un regard sans concession sur le couple et la maternité. À propos de l'autriceAprès des études de lettres à la Sorbonne et de criminologie à New York, Émilie Guillaumin a passé deux ans au sein de l'armée de terre française, aventure dont elle a tiré Féminine, puis L'Embuscade, qui a reçu un très bel accueil de la critique et du public. Petites dents, grands crocs est son troisième roman.
Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame. A travers la description précise du jeune couple et celle du personnage fascinant et mystérieux de la nounou, c'est notre époque qui se révèle, avec sa conception de l'amour et de l'éducation, des rapports de domination et d'argent, des préjugés de classe ou de culture. Le style sec et tranchant de Leïla Slimani, où percent des éclats de poésie ténébreuse, instaure dès les premières pages un suspense envoûtant.
Ah, ces parents ! Comme ils sont touchants, avec leurs désirs d'enfants ! Monsieur et Madame Souris, par exemple. Ils en veulent deux. D'abord un garçon, ensuite une fille : le choix du roi. Mais les choses ne se passent pas tout à fait comme ils l'avaient prévu. La cigogne apporte successivement 25 souriceaux mâles, qui s'entassent dans la chambre des garçons, tandis que la chambre de la fille reste désespérément vide. Madame Souris déprime et finit par aller réclamer en haut lieu : Une fille ! Je voulais UNE FILLE. Il y a peut-être une solution ? A partir de 5 ans.