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« Maman et moi vivions ici depuis un peu plus de trois ans quand nous avons reçu le coup de fil. Au milieu des pins, des chênes et des bouleaux, au bout de ce chemin sans issue que  deux autres propriétés jalonnent. C'est elle qui m'avait proposé de nous installer ici. Et je n'étais pas contre. J'avais grandi dans cette forêt. Le lieu m'était familier, et je savais que nous nous  y sentirions en sécurité. Qu'il serait le bon endroit pour vivre à notre mesure. »À distance du monde, une fille et sa mère, recluses dans une cabane en forêt, tentent de se relever des drames qui les ont frappées. Aux yeux de ceux qui peuplent la ville voisine, elles sont les perdues du coin. Pourtant, ces deux silencieuses se tiennent debout, explorent leur douleur et luttent, au coeur d'une Nature à la fois nourricière et cruelle et d'un hiver qui est bien plus qu'unesaison : un écrin rugueux où vivre reste, au mépris du superflu, la seule chose qui compte.Dans un rythme tendu et une langue concise et précise qui rend grâce à la Nature jusqu'à son extrémité la plus sauvage, Aurélie Jeannin, dont c'est le premier roman, signe un texte comme une mélancolie blanche, aussi puissant qu'envoûtant.« Une aventure humaine, profonde, poétique, inoubliable.»Aurélie Janssens, Librairie Page et Plume, Limoges« D'une poésie fascinante, ce roman est une ode à la forêt, à la fois rédemptrice, mais aussi dans ce qu'elle a de plus sauvage. Sublime  ! »  Marianne Kmiecik, Librairie Les Lisières (Villeneuve-d'Ascq et Croix)«  Raconté à mots comptés, infiniment incarnés, ce premier roman magnétique, parcouru de belles éclaircies, nous apprend à composer avec ce que nous sommes. Une très belle découverte  !  »  Sarah Gastel, Librairie Terre des livres (Lyon)  Aurélie Jeannin est née en 1982. Elle vit avec son mari et ses enfants en forêt, quelque part en France.
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« Rien n'indiquait que c'était son jour. Il n'y avait rien de particulier dans l'air. En refermant la porte derrière lui, il savait que c'était la dernière fois. Il n'y avait plus à réfléchir. Sa décision était prise. Il restait à exécuter le plan. Les trottoirs étaient noirs de monde, les magasins happaient et recrachaient les badauds à jets continus. À cet instant il était encore un homme honnête. C'était facile en vérité de basculer dans l'horreur.»  Kamel Wozniak est en fuite. Locataire d'un meublé où pour rester invisible il faut se montrer habile, l'ancien boxeur sur ses gardes tente de se faire oublier le temps d'un été au vert. Mais de qui ? Et où s'arrête son plan B ? Difficile de disparaître dans une petite ville où un garçon comme lui, aux airs de desperado, n'est pas sans piquer les curiosités.Après Sous le compost, Nicolas Maleski signe un roman qui s'ouvre comme un film des frères Coen, ménage un suspense de polar et déroule, dans langue où la lucidité combat à armes égales avec la causticité, l'épopée d'un antihéros insaisissable et pourtant pas si éloigné de nous.  « Beaucoup d'humanité… et un final digne d'un roman noir.»Anne-Sophie Rouveloux, Librairie L'Infinie Comédie, Bourg-la-Reine  «  Une grande finesse de construction servie par une touche d'humour.  »Marie Michaud, Librairie Gibert Joseph (Poitiers)  «  Kamel Wozniak est un homme mystérieux en cavale. Pas étonnant puisqu'il est l'archétype du type louche à la vie trouble et tumultueuse. Avec lui, Nicolas Maleski se joue des codes du roman noir et réussit une jolie esbroufe en détournant les attentes et les fantasmes des lecteurs du genre.  » Alexandra Villon, Librairie La Madeleine (Lyon)  Nicolas Maleski est l'auteur d'un premier roman remarqué, Sous le compost.
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Toma se rêvait détective privé. Il est devenu critique gastronomique.Dans un Paris vivant au rythme d'un État autocratique qui a poussé le culte du bien-être à son paroxysme, il cherche à exister. Sa fonction  : dicter à ses semblables ce qu'ils sont censés manger. Et, s'il ne s'interdit pas quelques écarts, ce triste sire exécute avec zèle les desiderata du journal pour lequel il œuvre dans l'ombre d'un chef méprisant.Mais un soir, lors de sa promenade rituelle, une lueur attire son attention. Derrière la grille d'un snack du quartier, une réunion s'est organisée. Ils sont là, candidats à la honte, rassemblés autour d'un seul homme. Leur secret  : une addiction féroce à la nourriture.Tel un Kessel des temps nouveaux, Toma va intégrer clandestinement ce petit cercle et trouver de quoi écrire le reportage de sa vie. En plus d'une source inépuisable d'inspiration, il découvrira, en auscultant ces repentis, sa véritable nature.Mêlant anthropologie et roman d'apprentissage, cette première œuvre dérangeante et facétieuse questionne notre part de sauvagerie et se révèle d'une incroyable acuité quand il s'agit de faire exploser carcans et tabous.  À propos de l'autriceMARIE ALINE est née en 1979. Touche-à-tout et grande voyageuse, elle a été vendeuse de glaces, modèle pour peintre, accessoiriste pour le cinéma, habilleuse pour l'Opéra de Paris, tisserande au Maroc, et s'est finalement tournée vers le journalisme : chez GQ, puis au Fooding, en passant par Vanity Fair, Marianne, Glamour. Depuis 2018, elle est critique gastronomique à M le magazine du Monde. Elle vit entre Paris et les Cévennes.  
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Sarah Barry, épouse et mère en apparence comblée, a quitté les RH d'une grande entreprise pour s'accorder une année d'écriture. Mais alors qu'elle dispose enfin du temps nécessaire, le piège de la domesticité semble se refermer sur elle.Cela commence par une fatigue inhabituelle, des chutes de cheveux, et puis il y a ces maux de tête lancinants.Quand il n'est pas en voyage d'affaires, son mari la couve, la chahute, la questionne. Entraînant leur fils dans ce manège qui ne tourne plus très rond. À moins que ce ne soit elle qui fantasme?Dans une langue et un rythme envoûtants, sorte de ritournelle noire où les vampires prennent les atours de la tendresse, Émilie Guillaumin offre avec ce troisième livre un regard sans concession sur le couple et la maternité. À propos de l'autriceAprès des études de lettres à la Sorbonne et de criminologie à New York, Émilie Guillaumin a passé deux ans au sein de l'armée de terre française, aventure dont elle a tiré Féminine, puis L'Embuscade, qui a reçu un très bel accueil de la critique et du public. Petites dents, grands crocs est son troisième roman.
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Son phrasé est celui d'un garçon pressé. Les images qu'il convoque, autant de coups de feu dans l'âme. L'itinéraire de Matthieu Seel, dit «  Charles  », ne souffre aucun temps mort.Sa naissance sous X, son parcours de gosse aux mille questions, qui veut grandir trop vite en espérant un jour pouvoir y répondre, ses premiers pas, puis ses premiers joints dans le 19e arrondissement de Paris où il a grandi et les jardins chics de la rive gauche où il a choisi un blase pour la vie, ses déambulations sous crack dans la rue, le métro, les parkings et sur la Colline, il les raconte.«  Charles  » a vogué d'un monde à l'autre, et d'un monde à l'autre, cherchant sa place, un beau jour il a sombré. Mais Matthieu a fini par supplanter «  Charles  ». Sa rédemption après l'addiction, son sevrage, en équilibre sur un fil ténu, celui de l'existence, il les raconte aussi.  Rien ne dure vraiment longtemps, c'est un constat et c'est un vœu, un premier livre rare, un hymne à ceux qu'on croise sans les regarder, une trace écrite de toute la violence du monde. C'est le récit lumineux d'un garçon sensible qui avait toutes les cartes pour mourir et a choisi de vivre.À propos de l'auteur«  Charles  », c'était son blase quand, à trente ans, il racontait son quotidien de fumeur de cailloux dans Crackopolis (Arte radio). Matthieu Seel a aujourd'hui trente-neuf ans et livre avec Rien ne dure vraiment longtemps un premier récit immersif et poétique. 
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« Il y avait cet énorme chêne près des toilettes des garçons, sur lequel je reproduisais les coups de pied retournés du Chevalier Lumière, pour envoyer un signal aux inconscients qui t'auraient cherché des noises. Il ne pouvait rien t'arriver. Tu avais un frère dans la cour des grands, qui maîtrisait en théorie les rudiments du karaté et qui veillait sur toi. En théorie. Dans la pratique, ta garde rapprochée laissait parfois à désirer. »Deux frères. L'un, candide, l'autre, rageur.Leurs parents ont mis au monde la parfaite antithèse.Quand Thibault fonce, Guillaume calcule.Si Thibault tombe, Guillaume dissimule.Prise de risque contre principe de précaution.L'amour du risque face à l'art de ne jamais perdre.En 2001, Thibault est diagnostiqué schizophrène. À cela, un Chevalier Lumière ne peut rien.Sa bascule, il fallait la raconter. Et aussi la culpabilité, les traitements, la honte, les visions, l'amour, les voyages, les rires, la musique et l'espoir. Alors Thibault a accepté de livrer ses folles histoires. Et ses voix se sont unies à celle de son frère.Contre une maladie qui renferme tous les maux, les clichés, les fardeaux, ils ont livré bataille.À partir d'une tragédie universelle, ils ont composé un livre où douleur et mélancolie côtoient la plus vibrante tendresse.« Un récit sans complaisance, une déclaration d'amour fraternel. »Delphine de ViganÀ propos de l'auteurOn connaissait Gringe (de son vrai nom Guillaume Tranchant) rappeur, en solo ou en duo avec Orelsan et les Casseurs Flowters, Gringe sur un canapé dans la série  Bloqués, Gringe sous un abribus dans le film  Comment c'est loin, et acteur, toujours, sous la direction entre autres d'Olivier Marchal ou d'Andréa Bescond. Place à Gringe auteur.
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«  Être fan est un trou dans la tête que l'on comble de la lumière d'un autre.  »   Enfant des Stones et de Bowie, elle n'aurait pas dû s'enticher d'un chanteur de variété française. Envers et contre tous, Goldman est resté l'idole de son adolescence, le frère, l'oncle, l'ami venu animer sa vie intérieure. Comme tous les fans, elle s'est sentie incomprise, possessive, torturée.À bientôt quarante-quatre ans, l'âge où l'on s'accepte, l'âge où grandir n'est en théorie plus un concept, Carine H., scénariste parisienne fraîchement établie dans la cité phocéenne, s'est donné pour mission  de rencontrer Jean-Jacques Goldman –  son dieu intime –  et de filmer cette quête. Car Marseille, ville rugueuse de son exil tardif, abrite, dit-on, son chanteur préféré. Et c'est pour elle providentiel.  De la Corniche au palais Longchamp, une traque burlesque, tendre et poétique qui, à défaut du vrai Jean-Jacques, mais à grand renfort de mauvais sosies et avec la perspicacité d'un Philip Marlowe, va conduire une femme à aller au bout de ses rêves. Et qui sait si cette amoureuse du cinéma, qui voit dans chaque scène de sa vie un peu de James Ivory ou de Billy Wilder, ne finira pas par apprivoiser sa propre histoire…  À propos de l'autriceDiplômée d'HEC, Carine Hazan a d'abord travaillé dans la publicité avant de devenir scénariste. Elle est aussi réalisatrice de courts métrages et autrice pour la jeunesse. Son dernier album,  La Petite Vague bleue, a paru chez Gallimard en 2020.
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Les Bordes, c'est un lieu et c'est une famille. En l'occurrence, sa  belle-famille qui ne l'aime pas. Elle, Brune, le bouclier. Mère responsable,  tenant solidement sur ses deux jambes, un oeil toujours fixé sur  le rétroviseur ou l'entrebâillement de la porte, qui guette, anticipe,  tente de maîtriser les risques.Ce week-end, comme chaque année en juin, elle prend la route  avec ses deux enfants pour rejoindre Les Bordes et honorer un rituel  familial.Pour celle qui craint chaque seconde l'accident domestique, Les  Bordes ressemblent à l'enfer. Trop de jeux extérieurs, trop de recoins,  de folles libertés. Trop de silence et de méchancetés à peine contenues. Trop de souvenirs.Aux Bordes, Brune saura-t-elle esquiver le pire ? Est-il possible pour  une mère de protéger ses enfants ?Derrière la mécanique du drame hasardeux et l'absence de bourreaux,  Les Bordes  dresse un portrait de la famille, de la parentalité et de la  maternité sans fard, grâce à une héroïne aussi troublante qu'humaine.À propos de l'autriceAurélie Jeannin est conceptrice-rédactrice, consultante spécialisée  en identité de marque. Elle est l'autrice d'un premier roman remarqué,  Préférer l'hiver  (HarperCollins, 2020 ; HarperCollins Poche, 2021).  Elle vit avec son mari et ses enfants en forêt, quelque part en France.
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Nuit d'août. Dans la chambre flotte le parfum de Cédric. Un mois et demi que ce soldat des forces spéciales est en mission. Un mois et demi que Clémence attend son retour avec leurs trois garçons.Au petit matin, une délégation militaire sonne à la porte. L'adjudant Cédric Delmas est tombé dans une embuscade avec cinq de ses camarades.Aux côtés d'autres femmes, épouses de soldats elles aussi, Clémence se retrouve malgré elle plongée dans la guerre secrète menée par la France au Levant. Avec ces questions lancinantes  : que s'est-il réellement passé lors de l'attaque ? Et pourquoi l'armée garde-t-elle le mystère  ?  L'Embuscade dessine avec justesse et émotion le combat d'une femme, mère et épouse puissante et courageuse, pour découvrir la vérité. 
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« “Et vous, quelle violence trouvez-vous juste ?”, c'est ce que j'aurais  aimé leur dire. Mais là encore je n'ai pas trouvé le courage. Ce n'est  pas constant, le courage. »  Au début, elles étaient quatre. Il y avait cette annonce d'un hameau à vendre dans le Tarn, loin de tout. Alors un projet est né, le rêve d'un lieu construit par et pour les femmes. Elles l'ont fait. Claude, Harriet, Élie, Anna. Jeunes, vieilles, toutes forgées par les tentatives d'autres avant elles, guerrières jusque-là tenues au silence.Mais voilà : aujourd'hui, Claude doit répondre du meurtre d'un homme. Deux gendarmes lui font face, attendant que cette mère de famille au prénom épicène reprenne tout depuis le début. De l'utopie à la riposte. Ce jour où Claude et ses sœurs ont pris les armes.  Que sait-on de la violence des femmes ? De l'arrière-pays toulousain aux terres des amazones de l'Oregon, Femme portant un fusil est le récit d'une quête pour se réinventer, une ode à l'amitié et à la liberté.À propos de l'autriceSophie Pointurier est enseignante-chercheuse et directrice de la section Interprétation en langue des signes à l'ESIT (École supérieure d'interprètes et de traducteurs) – université Sorbonne-Nouvelle. Elle est l'autrice d'un premier roman remarqué : La Femme périphérique (HarperCollins « Traversée », 2022 ; HarperCollins Poche, 2023).  À propos de La Femme périphérique«  Une réussite.  » Claire Julliard, L'Obs«  Parfaitement construit, très drôle et étayé de références historiques, ce premier roman se dévore.  » Adélaïde de Clermont-Tonnerre, Point de vueMona Chollet  : «  Un délice !  » et le cite dans son livre D'images et d'eau fraîche (Flammarion) pour saluer «  l'ironie ravageuse  » de son «  beau roman  ».
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  Fin des années  1980. Une école d'ingénieurs bâtie dans une ville nouvelle à l'écart de tout. Un bizutage, des soirées, les premières fois. Arielle, seize ans, issue de la bonne société versaillaise, fantasme les garçons et l'amour physique. Alors qu'elle se laisse porter par cette vie loin des siens, Éric, un étudiant magnétique de six ans son aîné, va croiser son chemin.Le départ de sa fille est l'occasion pour Inès de revivre sa propre histoire  : la rupture avec un monde clos et pétri de traditions, la liberté d'une chambre seule, et puis, très vite, une grossesse, la solitude et le retour à la case départ.   Alors qu'Arielle s'initie à l'amour et cherche son père biologique, les terreurs d'Inès se font de plus en plus prégnantes. Et si un pesant silence s'immisçait dans leur histoire de filles ? Et si la chair de sa chair entrait elle aussi en amour par sidération  ?  Une violence qu'on ne nomme pas. Une réalité qui s'impose vingt ans après les faits. À partir d'une tragédie qui touche nombre de femmes, Agnès de Clairville a bâti un roman étincelant où se côtoient la stupeur, la colère, la tendresse et une implacable lucidité.À propos de l'autriceAgnès de Clairville est née en 1968 en Normandie et vit aujourd'hui à Marseille. Scientifique de profession, elle a d'abord travaillé la photographie avant de se dédier à l'écriture. La poupée qui fait oui est son premier roman.
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« Quand on prend leur veau, les vaches chargent. Même si elles n'ont plus de cornes. Elles courent comme des génisses, sans la joie. Leur plainte envahit l'air froid. Traverse les prés. Frappe les carreaux de la ferme. S'insinue dans les oreilles. Elle devient un bourdonnement qui empêche de penser à autre chose. Qu'à cette mère qui appelle son veau. »Tandis qu'ils œuvrent à leur survie, rien n'échappe aux animaux de la ferme. L'inquiétude de l'éleveur acculé par les échéanciers, les batailles des fils à mesure qu'ils grandissent, les pas de la femme, plus lourds que d'ordinaire. La vache, la chienne, le chat sont les vigies d'un monde rythmé par la vie et la mort. Leur ronde silencieuse ne connaît pas le contretemps. Mais dans cette ferme une tragédie a cours et personne n'en devine rien. Parce que les hommes sont aveugles, les bêtes vont témoigner.  Avec ce huis clos à ciel ouvert, où les cris des bêtes se mêlent aux secrets des hommes, Agnès de Clairville s'attache à renverser le regard. Qu'ont à nous dire les animaux sur notre rapport à la naissance et à la filiation ? Ici, l'animalité commande tout et les mots bousculent, jusqu'à l'inattendu.Sélectionné pour le Grand Prix des lectrices ELLE.Première sélection du Prix Cazes Brasserie Lipp 2024."Une histoire physique, charnelle, au suspense diablement orchestré... Stupéfiant !" Martine Laval, Le Matricule des angesÀ propos de l'autriceAgnès de Clairville est née en Normandie et vit aujourd'hui à Marseille. Scientifique de formation, elle a d'abord travaillé la photographie avant de se dédier à l'écriture. Corps de ferme est son deuxième roman.
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« Je ne comprends rien sauf que j'ai commencé à aimer trop tard. Je ne savais même pas que c'était politique. »   Maxine a vingt-cinq ans. Les personnes de son âge font l'amour, et parfois même des enfants. Lorsqu'elle assiste aux effusions des adolescents du collège où elle officie comme pionne, elle se dit qu'elle a forcément raté quelque chose.Maxine est timide, vierge et perspicace. Quand sa grand-mère lui offre un stage de théâtre pour faire exister ce corps-momie qui l'entrave, à contrecœur elle s'exécute. Mais c'est le jour où on lui donne le rôle d'une prostituée dans La Réunification des deux Corées de Pommerat qu'elle prend la mesure de son anomalie. Elle doit se délester de ce fardeau qui l'emprisonne, l'obsède et l'isole. Son corps le réclame, et la société l'exige.  Dans cette quête désespérée qui la conduira des fonds chlorés d'une piscine municipale à une école du sexe aux Pays-Bas, assaillie par les injonctions qui pèsent sur elle, Maxine trouvera des réponses et surtout, la véritable nature de son désir. L'humour, la tendresse, la précision de Constance Rutherford font de ce premier roman un portrait prodigieux de sa génération et de notre époque.  À propos de l'autrice Constance Rutherford est franco-britannique. Son premier roman a pris forme dans le cadre du master de Création littéraire de Paris VIII dont elle est diplômée. En parallèle de son activité d'autrice, elle exerce comme assistante d'éducation et encadre des ateliers de théâtre mêlant le jeu et l'écriture.
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«  J'aimerais croire qu'il existe de telles histoires, aux bordures si nettes qu'elles puissent s'offrir en un seul geste, se raconter par elles-mêmes. Comme  une  image. Si l'on considère, bien sûr, que les images ne mentent pas.  »Qui était Shirley Page  ? Une jeune femme souriante, peau blanche, cheveux longs. Le premier mannequin employé par la firme Kodak dans les années cinquante pour servir de standard chromatique. Après elle, d'autres «  Shirley  », une lignée de modèles souriants défilant dans le secret des laboratoires du géant de la photographie.  Le jour où la narratrice découvre que sa mère, une Française exilée dans sa jeunesse aux États-Unis, fut une de ces filles, elle n'a qu'une obsession  : comprendre pourquoi cet épisode ne figure pas au récit familial. Au fil des tentatives pour briser le silence, ordonner la mémoire et déceler ce que la photo ne dit pas, toutes les mémoires se télescopent, celle des femmes de la famille, vivantes ou disparues, mais aussi celle de milliers d'autres femmes.  Premier roman virtuose où la couleur est prétexte à révéler l'invisible, Pour la peau de Shirley Page est, derrière cet épisode méconnu de l'histoire de Kodak, une quête éblouissante sur l'amour, la famille, la transmission.À propos de l'autriceConstance Trautsolt  est née en 1989. Après des études à la Sorbonne et à l'Institut d'études politiques de Paris, elle a exercé pendant cinq ans plusieurs fonctions en Afrique du Nord dans le réseau culturel français. Elle vit à Paris où elle travaille dans le spectacle vivant.
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