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Une plongée au coeur du conflit afghan, entre reportages sur le terrain et enquêtes dans les coulisses de cette guerre, l'une des plus vaines et des plus coûteuses que l'Occident ait jamais engagé.

Le Paris en question, celui de l'Occupation, est celui de la jeunesse d'une étudiante, Hélène Berr, entre avril 1942 et février 1944. Elle vient de fêter ses vingt-et-un ans quand elle commence à écrire. Son récit montre au jour le jour, dans la splendeur de capitale, une jeune femme juive, brillante, à la sensibilité à vif, qui décrit sans s'appesantir, en même temps que les joies et les tourments de sa jeunesse, l'ombre qui gagne, la montée du nazisme...

En 1914, Louis Barthas a trente-cinq ans. Tonnelier dans son village de l'Aude – Peyriac-Minervois –, il est mobilisé au 280e d'infanterie basé à Narbonne. Il fera toute la guerre comme caporal. Il connaîtra le secteur sinistre de Lorette, Verdun, la Somme, l'offensive du Chemin des Dames ; la boue, les rats et les poux ; les attaques au-devant des mitrailleuses et les bombardements écrasants ; les absurdités du commandement, les mutineries de 1917, les tentatives de fraternisation. Au front, Barthas note tout ce qu'il voit, tout ce qu'il ressent. De retour chez lui, survivant, il va rédiger au propre son journal de guerre, à l'encre violette, sur dix-neuf cahiers d'écolier. Sens de l'observation précise, lucidité, émotion et humour mêlés révèlent chez le caporal tonnelier un talent d'écrivain qui n'est gâté par aucune recherche d'effets littéraires.

Une réflexion sur la mémoire de la Résistance dans la France de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle. Engagé dans les Forces françaises libres le 28 juin 1940, entré au service de J. Moulin en 1942, l'auteur revient sur les circonstances l'ayant conduit à défendre la mémoire de ce dernier.