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Sur Blues Funky Like Dat, le troisième morceau de Ridin', on entend le folk-bluesman Eric Bibb s'amuser sur un rythme façon chant de travail en compagnie de deux musiciens, Taj Mahal et Jontavious Willis, qui ont 54 ans d'écart. En âge, Eric Bibb est entre les deux (quoique plus proche du premier), mais ce grand écart générationnel révèle tout son art. Eric Bibb réunit et mélange les générations, les genres (blues, folk, soul...), les instruments et les ambiances, sur des albums où il est finalement autant l'hôte que l'auteur. Après une quarantaine d'albums (le premier date de 1972) et à plus de 70 ans, Bibb a largement atteint sa vitesse de croisière, et il la tient. Il ne cherche pas à innover, ni à faire ses preuves, mais plutôt à continuer à durer, en accueillant chaleureusement ses guests comme son public. Sur Ridin', il invite les deux hommes cités plus haut, mais aussi le guitariste de jazz smooth Russell Malone, Amar Sundy et Habib Koité, Harrison Kennedy pour un duo inspiré par un riff de Howlin'Wolf. L'ambiance est acoustique, avec un doux banjo et des percussions légères, à la façon d'un JJ Cale blues (et funky like that). Comme tous les albums d'Eric Bibb, celui-ci se caractérise par l'élégance et la modestie de son auteur. Qui va même jusqu'à présenter le morceau le plus intéressant de l'album (l'instrumental Onwards, baigné dans les steel-guitars et la quiétude) comme un simple interlude.

Orquídeas est le quatrième album l'auteur-compositeur-interprète colombo-américaine Kali Uchis. L'album présente des apparitions de Peso Pluma, El Alfa, JT, Karol G et Rauw Alejandro

Le célèbre pianiste Jacky Terrasson, salué par le New York Times comme "l'un des artistes susceptibles de façonner la culture américaine", dévoile "Moving On". De retour en France après trois décennies passées à New York, il organise un jeu de piste à double nationalité, mêlant Chopin et le jazz, avec des artistes invités tels que Kareen Guiock-Thuram, Camille Bertault et Grégoire Maret. Avec une joie de vivre retrouvée, chaque morceau raconte une aventure, une histoire, une délicate célébration du bonheur

Chanteuse, auteure, et compositrice, Mo'Kalamity véhicule un appel à la prise de conscience à travers ses paroles spirituelles et ses morceaux résolument engagés. Un voyage à Kingston lui permet de rencontrer Sly & Robbie, le duo légendaire de musiciens et producteurs. Leur collaboration florissante donne vie à l'album "Mo'Kalamity meets Sly and Robbie - One Love Vibration" en 2018, arrangé par les non moins brillants Robbie Lyn au clavier, Dalton Browne et Mickey Chang à la guitare, Dean Fraser au saxophone, Sly Dunbar à la batterie et Robbie Shakespeare à la basse. Pour Mo, qui a écouté sa voix intérieure tout au long de son processus créatif, conduisant ainsi à enregistrer l'album sur trois continents différents, "Shine" est le fruit de sa quête d'authenticité et de personnalité, réunissant des artistes qu'elle admire et qui représentent l'évolution de la musique reggae. Travailler avec ces légendes, qui ont enrichi son univers musical de leur talent et de leur créativité, est pour elle un honneur. "Shine" incarne une vision et une vibration communes, portant la musique à son apogée.

A l'occasion de ses 20 ans, le quartet de Jazz d'Emile Parisien présente "Let Them Cook". Les accidents ne durent que quelques secondes ; parfois quelques minutes. Celui-ci dure depuis 20 ans. Deux décennies que le quartet d'Emile Parisien prolonge cette jam session improvisée dans un club, à l'issue de laquelle les quatre musiciens se sont regardés, comme médusés par ce coup de foudre collectif instantané, conscients d'avoir donné naissance à...quelque chose. Le terreau était viscéralement jazz, pas les graines plantées. Musique classique ou contemporaine, rock, électronique, chanson, tout passait dans les oreilles de ces quatre-là. Mingus ou Schoenberg, même combat ! Ça n'a pas changé : arracher les étiquettes, dézinguer les cloisons, chahuter les codes, leur feuille de route est comme gravée dans le marbre. Comme cette obsession pour la narration. "L'axe central du quartet depuis toujours, c'est de raconter des histoires", insiste le saxophoniste. Une brise de fraîcheur souffle sur ce Let Them Cook. Quelques secondes suffisent pour reconnaître la patte de la maison, mais une patte bien enracinée en 2024, pas en 2004. Un tournant validé après un concert en Suède, à la fin de la tournée de leur album de 2018, Double Screening. Ce soir-là, les quatre musiciens s'accordent pour tenter de déroger au tout acoustique et intégrer de l'électronique. Le quartet d'Emile Parisien a réussi son pari car ces ponctuations électroniques ne polluent jamais son ADN, mais au contraire le stimule.

Christian Escoudé présente un nouveau répertoire complètement original, de sa plume, arrangé ici pour plusieurs voix (guitare, flûtes, saxophone ténor/clarinette et orgue) dans une formule en quintet. La couleur musicale de l'ensemble s'inscrit dans un jazz mélodico-harmonique auquel il est attaché, illustré notamment par un hommage rendu au saxophoniste Paul Desmond et par une Suite en deux mouvements faisant référence à ses origines charentaises, 'Ancrage'. Pour déployer ces paysages sonores, qui reposeront aussi bien sur le tissage des voix et les échanges individuels que sur les effets de timbres et de masse, Christian s'est entouré de personnalités incontournables du jazz hexagonal. Deux des membres de ce quintet ont été distingués par le Prix Django Reinhardt de l'Académie du Jazz : outre Christian lui-même (Prix Django Reinhardt 1976), c'est en effet le cas du batteur Simon Goubert (1996). Brassant styles et générations, le nouveau quintet d'Escoudé met également en valeur une'front line'mixte avec la talentueuse flûtiste Ludivine Issambourg et le clarinettiste et saxophoniste André Villéger.

Le nouveau double album "Orchestras" du guitariste Bill Frisell documente deux engagements inspirés dans une salle de concert arrangés par Michael Gibbs pour le trio de longue date de Frisell avec le bassiste Thomas Morgan et le batteur Rudy Royston : l'un avec le Brussels Philharmonic de près de 60 musiciens, dirigé par Alexander Hanson ; et un avec l'Umbria Jazz Orchestra, composé de 11 musiciens, sous la direction musicale de Manuele Morbidini. Mais comme pour une grande partie de la musique de Frisell au cours des quatre dernières décennies, un concept relativement simple et un recueil de chansons familier donnent lieu à des révélations doucement émouvantes. La musique présente un niveau de confort et d'interactivité qui transcende de loin la grande majorité des projets "avec cordes" sur les étagères des disques de jazz. Une orchestration radicale évoquant des musiques de films marquantes et Gil Evans se déplacent avec agilité dans et autour du rapport télépathique du trio, et le ton chatoyant de Frisell se marie magnifiquement avec les cordes symphoniques et les cuivres.

Le blues est une musique de tous les temps - passé, présent et futur - et peu d'artistes illustrent simultanément ces multiples moments temporels du genre comme le Bluesman du Mississipi Cedric Burnside. Mascot Provogue Records est fier d'annoncer la signature du dernier album studio du bluesman Cedric Burnside, lauréat d'un Grammy Award. Pour Cedric Burnside, "Hill Country Love" est le point culminant d'une carrière qui a déjà été marquée par des réalisations étonnantes et qui ne cesse de croître. Lorsque Cedric Burnside s'est préparé à enregistrer "Hill Country Love", la suite de son album "I Be Trying", récompensé par un Grammy Award en 2021, il s'est installé dans un ancien bureau d'avocat situé dans le comté de Tippah. C'est une ville de 5 000 habitants connue pour être le berceau du style Hill Country Blues. Les quatorze chansons du disque ont été terminées en deux jours, mais en plus d'être satisfait du son, Burnside estime que son onzième album représente un véritable progrès créatif. Petit fils de RL Burnside, Cedric poursuit avec ferveur l'héritage familial du Blues !

Reconnu dans le monde entier comme l'un des plus grands chanteurs de Heavy Metal de tous les temps, Bruce Dickinson sortira un tout nouvel album solo le 1er mars 2024 chez BMG. Intitulé'The Mandrake Project', il réunira Bruce Dickinson et son collaborateur et producteur de longue date, Roy Z.'The Mandrake Project'sera le septième album solo de Bruce Dickinson et son premier depuis "Tyranny Of Souls" en 2005.'The Mandrake Project'est une histoire sombre et mature de pouvoir, d'abus et de lutte pour l'identité, sur fond de génie scientifique et occulte.

Disciple de Wim Hoogewerf, Roland Dyens et Pablo Marquez (dont il fut l'assistant au conservatoire de Strasbourg) Philippe Mouratoglou avait toutes les compétences requises, et la légitimité, pour devenir un guitariste classique conventionnel. C'était sans compter sur une ouverture d'esprit et une curiosité tous azimuts qui l'a vu aborder, seul ou avec diverses petites formations, les genres les plus divers et la pratique des guitares à cordes acier, six cordes, douze cordes et baritone. Parallèlement, Philippe Mouratoglou fonde en 2012 avec le clarinettiste Jean-Marc Foltz et le graphiste Philippe Ghielmetti le label Vision Fugitive, sur lequel il multiplie les projets originaux : après une exploration du répertoire du bluesman Robert Johnson (Steady rollin'man, 2012), un trio guitare contrebasse-batterie avec Bruno Chevillon et Ramon Lopez (Univers-solitude, 2018 et Ricercare, 2021), deux récitals particulièrement aventureux où Francesco da Milano dialogue avec Benjamin Britten et ses propres improvisations (Exercices d'évasion, 2013 ; D'autres vallées, 2016) Philippe Mouratoglou a également relevé avec maestria le pari d'insuffler un air nouveau dans le répertoire le plus fréquenté de la guitare romantique, celui de Fernando Sor (2019). Il revient à cette veine classique avec'La Bellezza', voyage à travers cinq siècles de musique pour luth et guitare, de Francesco da Milano à Nuccio d'Angelo, en passant par Giuilo Regondi et Mario Castelnuevo-Tedesco. Bien plus qu'une anthologie à vocation historique ou documentaire, il s'agit là d'une sorte de'grand tour', ce voyage initiatique au-delà des Alpes que tout esthète ou artiste se devait d'accomplir pour parfaire sa formation et affûter son goût. Italie rêvée autant que vécue, berceau des arts ayant fécondé toute l'Europe mais aussi le Nouveau Monde, ce territoire de désirs et de splendeurs diverses se parcourt au pas du promeneur, dans l'émerveillement toujours recommencé d'une civilisation qui a fait de la beauté sa vertu cardinale.

Collaborateur de Jay-Z, Beyonce, Rihanna, Eminem et Snoop Dogg, le trompettiste Keyon Harrold bouscule les genres en pulvérisant les frontières entre jazz, R&B et hip-hop dans sa production essentiellement instrumentale. Né de l'isolement causé par la pandémie, marqué par la perte de sa mère et l'agression raciste subie par son fils de 14 ans, 'Foreverland', son troisième LP, est celui de la résilience et du renouveau créatif pour Keyon Harrold. Un album profond, positif et libérateur accompagné d'invités de prestige, parmi lesquels Laura Mvula, Common, Robert Glasper, PJ Morton et le légendaire claviériste Greg Phillinganes

Qu'est-ce que l'héritage ? Il n'est pas facile de comprendre le sens de cette oeuvre. Comme l'écrit Paolo, le terme "Legacy" signifie essentiellement héritage, don, legs. Mais, surtout dans un sens culturel, il y aurait au moins une douzaine d'interprétations différentes. L'une d'entre elles, semble-t-il, est même indirectement liée au jazz, puisque lorsque l'on parle d'"héritage modal", on entend précisément la donation modale ou le legato modal qu'il est facile de relier à l'univers musical de Miles Davis & co. Legacy est, cependant, et aussi un "projet-anniversaire" pour célébrer trois anniversaires importants de projets de Paolo Fresu (lui-même très proche d'un demi-siècle) 40 ans avec son Quintet historique, 20 ans avec le Devil Quartet et 22 ans en duo avec Uri Caine. Il est composé de trois oeuvres totalement improvisées pour souligner combien la liberté est acquise au cours de tant de décennies de musique, d'estime, d'amitié et de vie artistique et humaine commune.

Nouvelle étoile vocale du Sénégal, le chanteur Lass, salué par la critique (France Inter, Le Monde, Télérama, Radio Nova) pour son premier album « Bumayé » est de retour avec « Passeport », un second album magnifique. Touchant au coeur avec sa voix d'or si particulière, Lass nous emporte aussi avec ses grooves imparables, alliage réussi entre traditions ouest africaines et production moderne soignée. Produit par Jordan Kouby (Imany, Keziah Jones ou encore Faada Freddy), l'album mêle avec perfection beats afro pop/ afro indie et mélodies psychés mélancoliques. Avec des invités de choix comme le chanteur antillais David Walters, le pianiste cubain Roberto Fonseca ou encore les cuivres déchaînés de Cotonete, cet album invite au voyage, à la fête et à la danse. On ne s'en lasse jamais

'Pourvu qu'il pleuve', le troisième et nouvel album de Shay. Inclus "Jolie Go", "Commando" et "Sans Coeur" feat. Niska.

Saxon est fier de sortir son nouvel album Hell, Fire And Damnation le 19 janvier 2024. N'ayez pas peur et ne vous y trompez pas, Saxon dépassera vos attentes sur leur 24ème sortie studio, créant un classique du Heavy Metal britannique

6 ans après la sortie de son 5ème album studio "Man Of The Woods", Justin Timberlake est de retour avec un nouveau single "Selfish", premier extrait de son album !