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Un portrait de la ville de Nice sous la forme d'une balade, portant un regard satirique sur le monde fortuné des estivants et les inégalités sociales. Première fulgurance de Jean Vigo, en collaboration avec Boris Kaufman, le frère de Dziga Vertov. Première pierre d'une filmographie aussi brève que novatrice et intense.
La jeune femme d'un marinier, fatiguée de sa vie monotone sur la péniche "l'Atalante", se laisse un jour attirer par les artifices de la ville, laissant son mari dans un profond désespoir. Rebaptisé "Le Chaland qui passe" pour sa sortie en salles en 1934, l'Atalante est le seul et unique long-métrage de Jean Vigo, qui s’éteint quelques semaines après la sortie du film, le 5 octobre 1934, à 29 ans.
À New York, un pianiste ne parvient pas à trouver de concerts pour lui et son groupe. Sa situation financière est si difficile que deux hommes commissionnés par un huissier viennent confisquer son piano. Il réussit finalement à le conserver grâce à l'intervention de sa femme , une danseuse connaissant un certain succès, qui propose aux deux hommes de l'argent, qu'ils refusent, puis une bouteille de gin, denrée rare en période de prohibition, qu'ils acceptent. En échange, ils partent sans le piano et promettent de dire à l'huissier que personne n'était présent lors de leur passage.
La danseuse annonce ensuite au pianiste qu'elle a obtenu un emploi au célèbre Cotton Club et qu'elle peut faire venir le groupe de son compagnon, à condition qu'elle reste au centre du spectacle afin d'honorer le contrat passé avec le patron de l'établissement.
La femme du colonel Limousin entretient une liaison avec un lieutenant. Elle est bientôt surprise par l'aide de camp de son mari, qui menace de tout révéler sans une terrible contrepartie. L'amante, terrorisée, décide de céder à son chantage, ce qui l'entraîne dans une spirale infernale.
À Follainville, paisible village de l'Indre, on prépare la fête nationale avec ardeur. Le naïf François, cycliste émérite et facteur indolent, se laisse éblouir par le documentaire projeté sous chapiteau, vantant la poste en Amérique. Piqué au vif par une comparaison narquoise, il se lance dans la tournée postale la plus acrobatique jamais accomplie de mémoire de Follainvillois. Le tourbillon de la vie Dans son coup d’essai, l’un des fleurons du cinéma d’après-guerre, Tati cinéaste invente une forme de burlesque gestuel et visuel inédit en France, pour un hymne à la bicyclette et à la France profonde tourné avec les habitants d'un village qu'il a rendu fameux, Sainte-Sévère. Jour de fête, qui faillit devenir le premier long métrage français en couleurs, est aussi le seul des films de Tati à s’intéresser au monde rural avec, déjà, l’idée de scruter les effets saugrenus de la modernisation dans une campagne alors pratiquement inchangée depuis des générations. S'il n'est pas encore le chroniqueur visionnaire, mi-inquiet, mi-fasciné, de la France des Trente Glorieuses, emportée dans le tourbillon du "progrès", Tati s'affirme d'emblée comme un observateur plein de finesse de la vie de tous les jours. Ce portrait savoureux d'un petit monde irrémédiablement disparu n'en a pris que plus de valeur avec le temps.
À partir de 6 ans