LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE Indifférente à la haine de l'Italie entière, Lucrèce Borgia parade au carnaval de Venise. Qui pourrait inquiéter cette femme de pouvoir qui baigne dans l'adultère, l'inceste et le crime ? Elle a peur cependant, et tremble pour un simple capitaine qu'elle cherche parmi la foule. Il se nomme Gennaro. Il est amoureux d'elle, lui qui tient les Borgia en aversion et insulte leur blason. Or Gennaro n'est autre que le fils de Lucrèce, né de ses amours incestueuses avec son propre frère, ignorant tout de son passé et de ses origines. Lucrèce est un monstre, mais aussi une femme et une mère. Comment protéger son enfant, comment le soustraire à la fureur d'un mari qui le croit son amant ? En 1833, ce mélodrame tragique surpasse tous les triomphes de Victor Hugo. @ Disponible chez 12-21 L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE
Aux yeux de tout le monde, la famille de Betty est dévouée et aimante. Dans son village de la région parisienne, elle donne l'impression d'une famille parfaite avec un père qui travaille dans l'informatique et une mère au foyer modèle. Mais, derrière les portes closes de la maison, les parents se révèlent être de véritables bourreaux.Les enfants subissent sans arrêt coups et insultes. Pire : le père de Betty commence à abuser d'elle, un calvaire qui durera des années. Virginie, sa sœur, subit le même sort, jusqu'au jour où un enfant naît de ces abus répétés.Épuisée, écœurée, Betty trouve la force de dénoncer son père à la justice française. Mais, là encore, la jeune femme se retrouve seule face à un système insensible, incapable d'agir. Et, pendant dix années, les abus vont continuer. Jusqu'à l'impensable...
Des témoignages d'adultes ayant été victimes d'inceste durant l'enfance. Ils se confient sur la difficulté de se reconstruire et d'envisager une relation de couple, avant de proposer des solutions pour dépasser le traumatisme et aboutir à l'épanouissement.
La vérité sur l'inceste et la pédophilie est-elle insoutenable au point qu'il soit préférable de la nier ?A la fin du siècle dernier, à l'heure des premières révélations sur ces pratiques, la société hésite entre déni et banalisation, partagée entre le désir de dénoncer et celui de taire des actes qui remettent en cause ses fondements mêmes. Aujourd'hui, après la prise en considération, dans les années quatre-vingt, des ravages provoqués par l'inceste et la pédophilie, après la scandaleuse affaire Dutroux, on voit se ranimer la suspicion à l'égard des victimes.Catherine Bonnet, médecin, psychiatre, psychanalyste et spécialiste de la maltraitance, tente ici de comprendre ce phénomène et apporte son témoignage afin d'éviter que la chape de plomb, une fois de plus, ne retombe. Comparant le syndrome post-traumatique des enfants victimes d'abus sexuels à celui des victimes de la guerre, elle démontre par des faits précis - dessins, propos, comportements - que la majorité de ces enfants sont crédibles. Incitant à ne négliger aucun symptôme, elle évoque la manière d'aborder la question avec l'enfant, le rôle des parents, la stratégie de l'agresseur.Fondé sur de rigoureux rappels historiques et d'impressionnantes données cliniques, l'ouvrage de Catherine Bonnet est un cri d'alarme et de protestation face à une situation dangereuse et paradoxale : alors que les professionnels signalent leurs soupçons de violences sexuelles envers des enfants, la parole des victimes et des adultes qui tentent de les protéger est de plus en plus refusée.
Accroche : Un récit très actuel, un portrait de femme bouleversant ! Le livre : En juin 2013, Édith a la trentaine, sa vie sentimentale est chaotique et elle se rend en province au mariage de ses parents qui ont eu la bonne idée de la choisir comme témoin. C'est l'occasion d'un retour dans la maison familiale qui ravive de nombreux souvenirs d'enfance. De retour à Paris, Édith doit passer une IRM pelvienne qui ravive d'autres souvenirs : à 4 ans, une crise d'appendicite qui a mal tourné lui a laissé une cicatrice au niveau du pubis avec laquelle elle a dû grandir, en acceptant les complexes qui viennent avec la puberté. Une nuit, un cauchemar, pire que ceux qu'elle a l'habitude de faire, la réveille brutalement et la bouleverse : une vision d'un homme dans l'embrasure d'une porte la terrifie. Elle en tire la certitude qu'elle a enfui le souvenir d'un viol qu'elle aurait subi. Mais pour sa mère, on ne peut oublier un viol : elle avoue à Édith en avoir été victime tout en refusant de lui en dire davantage. C'est le père d'Édith qui lui révèlera ce secret de famille : son grand-père a violé sa mère. Et ce secret révélé est une boîte de Pandore qui entraîne une seconde révélation : l'opération qu'Édith a subie enfant a pu la rendre stérile. Alors l'univers d'Édith bascule et elle devra se reconstruire. La libération de la parole – dans la famille et celle des femmes dans la société – la fera renaître.
Dès l'âge de 6 ans, Antoinette subit les viols de son père. Elle révèle l'indicible à sa mère, mais cela n'y fait rien, et des années de tortures sexuelles et mentales s'ensuivent. Enceinte de son père à 14 ans, elle dévoile à nouveau son secret. Il est incarcéré, mais Antoinette est rejetée par sa famille, ses professeurs et ses amis. Elle échappe de peu à la mort en tentant d'avorter.
Si tout commence comme le récit de la vie sexuelle d’un couple, les parts d’ombres et les non-dits de C. Angot font planer un doute puis une angoisse quant à l’identité des personnages jusqu’à rendre l’atmosphère oppressante.
Isabelle Aubry raconte le calvaire de son enfance, victime de l'inceste et de la loi du silence. A travers l'Association internationale des victimes de l'inceste qu'elle a créée, elle se bat contre ce fléau.
Ce guide permettra aux enfants de rompre le silence et d'ouvrir le dialogue avec leurs parents. Des cas concrets sous forme de BD les feront réfléchir et leur apprendront à s'affirmer, à se défendre et à dire non face aux abus sexuels.
Recensement des conséquences et de la fréquence des violences sexuelles et autres graves maltraitances infantiles afin de demontrer que la maltraitance est un problème majeur de santé publique en France. 25 cas cliniques illustrent les propos.
Voici une petite fille de 7 ans qui porte un lourd fardeau. Ce qu'elle subit, elle ne peut en parler à personne. Elle aurait trop peur qu'on la traite de menteuse. Et puis, autour d'elle, personne ne comprendrait, il est si gentil..."C'est notre petit secret", lui dit-il, à chaque fois qu'il lui rend visite, la nuit. Incapable de lui dire non, elle se sent coupable. Son quotidien en est bouleversé, à la maison comme à l'école, où elle suffoque parfois au milieu d'une dictée, assaillie par de sombres images. Puis un jour, il ne vient plus. Peu à peu, elle reprend goût à la vie. Jusqu'à cette fameuse nuit où elle le surprend qui sort de la chambre de sa petite soeur. Elle réalise alors qu'avec elle aussi, il a un petit secret. Cette révélation, comme un électrochoc, la décide à parler, pour que cela s'arrête enfin.
L'inceste abordée frontalement, sans faux semblants, dans une écriture sobre, qui décrit pas à pas l'enfer vécu par une petite fille, son désarroi, sa solitude et son enfermement... Le coupable n'est pas nommé, mais à la fin de l'album une issue semble possible.