Bien qu'il fût à l'origine un étranger sans naissance ni fortune, Mazarin se trouvait, à sa mort, plus puissant que ne le fut jamais aucun ministre. Il dut à son intelligence et à sa ténacité une victoire sans appel. Cette victoire fut aussi celle de la France, à l'issue de la longue lutte qui l'opposait à la maison d'Autriche, et elle apporta à l'Europe une paix ardemment désirée. Autour de lui, les papes Urbain VIII et Innocent X, Anne d'Autriche et le jeune Louis XIV, Condé, Turenne, le cardinal de Retz et tant d'autres, que Simone Bertière convoque pour dresser un panorama vivant de cette période qui fut la matrice du "Grand Siècle".