« D’elle, il me reste un foulard bleu, une bouteille vide de son parfum et ce cliché sépia, conservé dans un cadre rouge : la vingtaine resplendissante, chignon laqué, bustier soulignant le galbe de sa poitrine, Arlette trône sur la cheminée de mon salon. Mais je ne sais presque rien d’elle, quelques dates, mes souvenirs d’enfance. Je fouille ma mémoire, gratte le passé. Comment la saisir, elle qui ne s’est jamais laissé attraper par personne ? »
Entre Tunis et Marseille, Olivia Elkaim nous entraîne dans le sillage de sa grand-mère maternelle, une femme libre et magnétique au destin percuté par la guerre, la décolonisation et l’exil, dont elle livre un portrait incandescent.