195 résultat(s)
Treize ans après sa disparition brutale, son ami d’enfance et réalisateur Thibaut de Longeville met en lumière le rôle de ce passeur dans l’émergence de ces scènes musicales reconnues à l'international.
Épisode 1- Les enfants du rap
À 12 ans, Mehdi Faveris-Essadi plonge avec délice dans les vinyles de son père fan de soul, rock et de disco, et s'imprègne, par sa mère et sa famille tunisienne, de musique orientale. En vrai geek, il compose déjà dans sa chambre sur un sampler qu’il bricole lui-même, lorsqu’il rencontre son complice Kery James.
Ensemble, Mehdi et Kery James forment Ideal J, groupe hip-hop marqueur d’une nouvelle ère, qui les propulsera d'une chambre d’ado à l’avant-garde du hip-hop français. Si les aînés MC Solaar, IAM et NTM signent des contrats chez les majors, dans une scène tout juste émergente en France, Ideal J doit trouver son chemin, à l’ombre du show business, pour pouvoir imposer leur proposition artistique : les récits poétiques sur la réalité du quotidien des enfants dans les cités de France.
Auprès des égyptologues du Louvre, une exploration fascinante, à Saqqarah, de la mystérieuse nécropole du sérapéum, dédiée aux taureaux sacrés Apis dans l’Antiquité.
À quelques encâblures de la pyramide de Djoser, sur le mythique site de Saqqarah, les taureaux Apis furent inhumés, pendant plus d'un millénaire, dans l’immense nécropole souterraine du sérapéum. Sélectionnés par les prêtres de l’Égypte ancienne selon de rigoureux critères physiques puis apportés au grand temple de Memphis, ces bovins sacrés, sortes de divinités du quotidien, servaient d'intermédiaires entre les humains et l’intimidant dieu Ptah, vu comme l’un des créateurs du monde. À leur mort, leur corps était momifié et un trousseau funéraire digne des plus hauts dignitaires les accompagnait dans leur demeure éternelle. Découvert en 1850 par l'égyptologue français Auguste Mariette, le sérapéum, qui leur est dédié, abrite un trésor – vases canopes, bijoux, amulettes, statuettes… – dont une partie est conservée au Louvre. L’effondrement du plafond de l'une des galeries avait cependant empêché l’archéologue de s’aventurer dans l’intégralité de la nécropole. Plus de cent soixante-dix ans plus tard, les égyptologues du musée poursuivent l’entreprise de leur fameux prédécesseur. Au fil de deux campagnes successives de fouilles sur les extérieurs en surplomb du site, ils découvrent pléthore d’antiquités, vestiges de ce lieu sacré qu’évoquait déjà l’historien grec Strabon. Menant l'enquête sur le culte du taureau Apis et les rituels mystérieux qui l’entouraient, l’équipe cherche surtout un accès aux parties inexplorées, lesquelles présentent au moins huit chambres funéraires, avec l’espoir de trouver des tombes intactes, témoignages inédits de l’inhumation extraordinaire de ces taureaux sacrés.
Serviteurs funéraires
Auprès d’égyptologues passionnés, dont Vincent Rondot, directeur du département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre, et son adjointe Hélène Guichard, Frédéric Wilner (Il était une fois le musée du Louvre…, Toutankhamon, le trésor redécouvert) et Moataz Madi suivent pas à pas ce nouveau chantier franco-égyptien. Dans le mille-feuilles géologique du désert de Saqqara, les scientifiques et les ouvriers, conduits par un raïs expert, explorent les sous-sols de la nécropole. Éclairant les fascinants culte et rituels funéraires dont les taureaux Apis ont fait l’objet entre le XIIIe et le VIIe siècle avant J.-C., le film dévoile aussi les merveilles produites en l’honneur de ces animaux sacrés, comme ces stèles couvertes de hiéroglyphes et ces statues de serviteurs funéraires, exigeant des soins minutieux lors de leur exhumation. Un savant et fabuleux voyage en Égypte, au temps des pharaons.
Le jazz, le coca-cola, le chewing-gum... les produits made in USA avaient la cote dans l'Europe de l'après-guerre, et en France en particulier. Le Plan Marshall, lui, contenait aussi un aspect de stratégie économique. Reconstruire les pays d'Europe, c'étaient aussi construire de futurs marchés pour les produits américains.Images d'archives et nostalgie à l'appui, voici un documentaire qui analyse avec finesse le rapport, parfois ambigu, entre la France et les Etats-Unis à l'époque.
Les blockbusters sont des films aux budgets pharaoniques qui parviennent à déplacer les foules de Paris à Pékin. Mêlant extraits de films, interviews et enquête, Made in Hollywood démonte les mécanismes qui confèrent au cinéma américain sa suprématie et dévoile la face cachée de Hollywood, à des années lumières des paillettes et tapis rouges.
Des femmes disparaissent et l’ombre d’un tueur en série se profile… Dans la banlieue de Copenhague, un flic et une profileuse enquêtent. Cette série danoise haletante allie noirceur et efficacité, avec Kenneth M. Christensen (Les héritiers) et Natalie Madueño (The Rain) au casting.
Avec la nouvelle disparition d'une jeune fille dans la banlieue de Copenhague, la police menée par l'inspecteur Jan Michelsen est sur le qui-vive, réalisant qu'ils ont certainement affaire à un tueur en série. Déterminé à retrouver les victimes, Jan compte sur l'expertise psychologique de Louise Bernstein pour l'aider à résoudre une enquête qui s'annonce des plus éprouvantes.
Depuis plus d’une décennie, à l’écrit comme à l’écran, les Scandinaves se sont imposés comme des maîtres dans l’art de concocter des enquêtes policières addictives, parcourues de sombres méandres et peuplées de psychopathes à faire froid dans le dos. Le tueur de l’ombre s’inscrit pleinement dans cette lignée. Au fil de la série, la tension monte de plusieurs crans et ne lâche plus le spectateur. C’est noir, diablement efficace, mais pas anodin pour autant.
La scénariste de la série, Ina Bruhn (qui a participé au scénario d’Occupied ou de Norskov, dans le secret des glaces), utilise le motif classique d’une série d’enlèvements comme point de départ pour explorer le sujet des violences faites aux femmes. Le personnage de Louise Bergstein, psychologue amenée à reprendre du service dans la police, se fait le relais d’une réflexion dénonçant l’hypocrisie des valeurs familiales, tandis que celui de Stine, concentré d’ambivalence, permet d’explorer la porosité qui peut exister entre le statut du bourreau et celui de la victime. La série revêt ainsi une intéressante complexité, tout en ménageant des détours aussi inattendus qu’effrayants.
Retrouvez un entretien avec la scénariste et romancière danoise Ina Bruhn, en cliquant ICI.
De la dolce vita des années 1950 à la mondialisation des années 2000, une histoire de l’Italie racontée par sa mode. Avec la voix de Marisa Berenson.
Depuis toujours synonyme d’élégance et de qualité, le made in Italy a propulsé la mode italienne dans la pop culture et révolutionné la mode mondiale, inventant le bling, les supermodels et le luxe en tant qu'art de vivre. La mode italienne est pourtant une création récente, née au début des années 1950 de la volonté de quelques industriels, encouragés par les acheteurs des magasins américains, trop dépendants des maisons de couture parisiennes. Tout juste sorti de la Seconde Guerre mondiale, le pays affaibli va se servir de la mode pour asseoir un mélange mythique d'élégance, de sophistication et de vulgarité bon enfant qui ravira les acheteurs du monde entier.
"Dura vita"
En explorant les histoires croisées de différents créateurs dont les sœurs Fontana, Valentino, Nino Cerruti, Miuccia Prada (etc.), le réalisateur Jean Lauritano dresse un portrait haut en couleur de l'Italie au sortir de la guerre. Riche en drames et en scandales, l'épopée mélange influences Renaissance et culture pop sur fond d'ascensions éclair et de concurrence exacerbée, comme la rivalité mythique entre Giorgio Armani et Gianni Versace. Entre images d'archives et entretiens exclusifs avec des grands de la mode, une évocation émouvante d'un monde en perpétuelle réinvention.
L'armée israélienne est entrée en territoire libanais en cette année 1982, et la population craint de voir le pays sombrer dans une guerre civile sans fin. Dans ce contexte politique tendu, les divisions existent dans toutes les sphères de la société, et cette école privée de la banlieue de Beyrouth n'échappe pas à la règle. Wissam, un élève, ne prête que peu d'attention à ces événements. Il n'a d'yeux que pour Joanna, une jolie camarade qui occupe ses pensées. Alors que ses professeurs craignent pour leurs avenirs et pour leurs vies, Wissam consacre son temps à mettre en place le plan idéal pour parvenir à conquérir sa dulcinée...