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De l'hiver à l'automne, il se passe des choses étranges dans le petit royaume d'Escampette. Une épidémie se répand, des livres sont mystérieusement vidés de leurs histoires. Léon et ses amis vont essayer de ne pas tomber dans les pièges de Boniface le conteur !
L'hiver de Léon (26 min)
Le printemps de Mélie (26 min)
L'été de Boniface (26 min)
L'automne de Pougne (26 min)
Dès 4 ans.
Il était une fois Sergio Leone… Retour sur la vie et la carrière de l'inventeur du western-spaghetti, qui dynamita un genre en désuétude pour lui insuffler son style baroque, son goût de la farce, de l'amitié et de la démesure.
Au milieu des années 1960, le western se meurt. Un jeune Italien venu tenter le destin à Hollywood va revivifier le genre, en misant sur un quasi-inconnu, Clint Eastwood, dont il étoffe la mince silhouette d'un poncho. Sorti en 1964, Pour une poignée de dollars ulcère la critique mais remporte un immense succès grâce au bouche-à-oreille. La carrière de Sergio Leone est lancée. Ce premier western à l'italienne contient déjà tout l'univers du cinéaste : une Amérique fantasmée, de sales types réjouissants, une irrévérence totale pour la conquête de l'Ouest, une ampleur baroque et un cocktail explosif de lyrisme et d'humour potache. De film en film, Sergio Leone affirme son style, son goût de la lenteur, voire de la suspension, ses thèmes de prédilection – la famille, l'amitié –, et noue de précieuses collaborations. L'architecte Carlo Simi fait ainsi surgir de saisissants décors dans le désert d'Almería, en Espagne, tandis qu'Ennio Morricone compose d'inoubliables bandes-son.
Montée en puissance
Ce documentaire retrace les influences multiples (le cinéma américain, bien sûr, mais aussi la BD, les marionnettes napolitaines…) qui ont orienté la vie personnelle et la carrière mouvementées du cinéaste. De son enfance pauvre sous le fascisme, dans le quartier romain du Trastevere, dont les voyous lui inspireront certains de ses antihéros, jusqu'à l'épopée de la trilogie fleuve Il était une fois…, on suit la montée en puissance de l'œuvre. Un récit haut en couleur, porté par des archives dans lesquelles le réalisateur se raconte avec truculence, aux côtés de Claudia Cardinale ou de Clint Eastwood, et par les interviews de proches, comme le réalisateur Luca Verdone ou l'historien du cinéma Noël Simsolo.
Portrait d’une figure de la Résistance italienne qui, à travers les activités de la maison d’édition Einaudi, a fait de la culture une arme politique contre l’idéologie fasciste.
Fruit des amours estivales de sa mère avec un Italien, Leone Ginzburg naît en 1909 à Odessa dans une famille juive aisée et cultivée qui s'installe à Turin en 1923, un an après l’accession au pouvoir de Mussolini. Dans la capitale de l’intellectualisme militant, sur les bancs du lycée d’Azeglio, Ginzburg se lie d’amitié avec Cesare Pavese, Guilio Einaudi, Massimo Mila, Norberto Bobbio... En 1933, le jeune homme, qui a obtenu la nationalité italienne, entraîne ses camarades dans l’aventure de la création des éditions Einaudi, pour lesquelles il assure des traductions et dirige des collections et des revues avec une implacable exigence éditoriale. Parallèlement, il prend la tête de la branche turinoise du mouvement antifasciste Giustizia e Libertà, jusqu’à son arrestation en mars 1934. Libéré sous surveillance en 1936, il est exilé dans la petite ville de Pizzoli après l’entrée en guerre de l’Italie. Il meurt dans une prison romaine le 5 février 1944, torturé par les nazis, qui ont envahi le pays.
Radicalité
"C’est par sa patrie volontairement acquise qu’il a été tué", écrira de lui son professeur Augusto Monti. En archives et témoignages – dont celui de son fils, l’historien Carlo Ginzburg –, Florence Mauro relate l’admirable et émouvante trajectoire d’un homme qui a mené le combat de l’antifascisme sur les fronts politique et culturel, sans souffrir aucune compromission.