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Ahmed, 18 ans, est français d’origine algérienne. Il a grandi en banlieue parisienne. Sur les bancs de la fac, il rencontre Farah, une jeune Tunisienne pleine d’énergie fraîchement débarquée de Tunis. Tout en découvrant un corpus de littérature arabe sensuelle et érotique dont il ne soupçonnait pas l’existence, Ahmed tombe très amoureux de cette fille, et bien que littéralement submergé par le désir, il va tenter d’y résister.
Il est le démiurge le plus prolifique de la pop britannique. Retour sur la carrière d’un touche-à-tout insatiable, qui, de Blur à Gorillaz, a su s’affranchir de l’anglocentrisme pour s’ouvrir au monde.
Qui aurait pu prévoir, après les débuts de Blur en 1989, que Damon Albarn deviendrait une des figures emblématiques de la pop britannique, avec quarante disques à son actif ? Après deux albums au succès mitigé, Parklife, en 1994, rebat les cartes. Le quartette londonien se retrouve alors chef de file de la britpop, ce courant alternatif qui porte l’identité anglaise en étendard et revendique son patrimoine musical comme ferment. Avec sa gueule d’ange, sa nonchalance et son arrogance futée, Damon Albarn voit sa popularité grimper en flèche. Vite à l’étroit dans le carcan anglocentré de cette nouvelle vague, malgré l’ahurissant succès de Blur, ce multi-instrumentiste accompli va se tourner vers d’autres horizons, craignant comme la peste le surplace créatif. Avec le graphiste Jamie Hewlett, il crée Gorillaz en 1999, premier groupe virtuel composé d’avatars en animation : un modèle de brassage des genres et d’inventivité débridée. Jamais rassasié, l’hyperactif Damon Albarn prend la tête d’un nouveau supergroupe, The Good, The Bad and the Queen, ou compose un opéra en... mandarin. Mais surtout, il fait de l’Afrique sa nouvelle terre d’élection avec l’album Mali Music (2002) ou avec le collectif musical Africa Express. Une aventure de plus pour ce globe-trotter, chantre de la mondialisation heureuse.
Chroniqueur des faillites anglaises
Loin de se contenter d’égrener les grandes lignes d’une carrière flamboyante, ce documentaire riche en archives resitue Damon Albarn à sa juste place : celle d’un musicien surdoué, mais aussi d’un chroniqueur social hors pair. Le leader de Blur n’a jamais décorrélé son art de la marche du monde, toujours soucieux aussi des soubresauts outre-Manche. De la morosité des années 1990 aux clivages du Brexit, le réalisateur Adrien Pavillard s’attache au contexte sociopolitique qui a inspiré sa musique pour lui redonner toute sa profondeur. Le portrait sensible d’une personnalité généreuse qui a su s’ouvrir au monde tandis que son pays se repliait sur lui-même.
1971, Espagne franquiste. Dans la campagne galicienne, María assiste les femmes qui accouchent et plus occasionnellement celles qui ne veulent pas avoir d’enfant. Après avoir tenté d’aider une jeune femme, elle est contrainte de fuir le pays en laissant tout derrière elle. Au cours de son périlleux voyage au Portugal, María rencontre la solidarité féminine et se rend compte qu'elle n'est pas seule et qu'elle pourrait enfin retrouver sa liberté…
Sur la trace des bisons, animal sacré des Amérindiens et symbole américain meurtri. Une fresque de Ken burns.
Comment le bison, principale ressource des Amérindiens, fut exterminé au XIXe siècle puis sauvé de l'extinction au XXe. Cette nouvelle fresque historique de Ken Burns (Vietnam) retrace en filigrane la dépossession des peuples autochtones.
Fantômes
Avec son habituel sens du récit et du détail, Ken Burns entrecroise témoignages, analyses et archives – lesquelles s'avèrent beaucoup plus riches, forcément, dans la seconde partie – pour retracer cette histoire méconnue, qui jusqu'à notre présent, confronté à la menace d'une extinction de masse, demeurait l'exemple le plus spectaculaire de l'appétit de la civilisation occidentale pour la destruction de son environnement. En filigrane, l'auteur de The War et ses interlocuteurs, dont nombre de descendants des tribus qui vécurent en osmose avec le bison, racontent la spoliation méthodique des "Native Americans", si longtemps occultée par l'histoire officielle. Une fresque poignante et captivante, qui fait revivre des personnages inoubliables et donne voix aux fantômes et aux vaincus de la légende de l'Ouest.
Les épisodes
Mémoire de sang
Histoire d'une renaissance