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Très riche en ressources naturelles, la Bolivie n’a pas tiré bénéfice de leur exploitation, devenant l’un des pays les plus pauvres de l’Amérique du Sud. Après son arrivée au pouvoir, le président Evo Morales dévoile la présence sur le sol bolivien du plus grand gisement mondial de lithium, métal hautement stratégique. Mythe ou réalité ?
Célébrant les 400 ans de la naissance de Jean de La Fontaine, à Château-Thierry en 1621, Pascale Bouhénic consacre un élégant documentaire à l’œuvre de l’indétrônable fabuliste, source d’inspiration inépuisable pour les illustrateurs.
"Le corbeau et le renard", "Le lièvre et la tortue ", " La cigale et la fourmi"... Qui n’a pas appris et récité par cœur l’une des mémorables fables de Jean de La Fontaine ? Si ses vers ont marqué des générations d’écoliers, c’est un tout autre public qu’ils séduisent en 1668. Dédicacé au jeune Dauphin, le fils de Louis XIV, le premier recueil du poète, rassemblant 124 fables, connaît à sa publication un succès colossal auprès des cercles mondains et lettrés. Inspirés des œuvres de fabulistes de l’Antiquité gréco-latine comme Ésope, Phèdre ou Horace, ces récits courts, ponctués de dialogues faussement naïfs, soulignent les défauts humains et critiquent les travers de la société de son temps en mettant en scène un fabuleux bestiaire : lions, tigres, éléphants, ours, hirondelles... Croqués par le peintre François Chauveau, graveur du roi, ces savoureux contes moraux nourriront par la suite l’imaginaire d’une pléiade d’artistes.
Collection d’images
Des somptueuses illustrations de Jean-Baptiste Oudry au XVIIIe siècle à celles de Gustave Doré au XIXe, des dessins de Benjamin Rabier aux gouaches oniriques de Marc Chagall au XXe, jusqu’à Joann Sfar et Emmanuel Guibert aujourd’hui, ce documentaire dévoile une impressionnante collection d’images qui témoignent du caractère intemporel de l'œuvre de La Fontaine. Dans ce film, nourri d’interviews de spécialistes et de dessinateurs, Pascale Bouhénic (James Tissot – L’étoffe d’un peintre) éclaire également la personnalité du fabuliste, qui fut maître des Eaux et Forêts du duché de Château-Thierry et protégé du surintendant aux Finances Nicolas Fouquet, dont il partagea un temps la disgrâce avant d’entrer à l’Académie française en 1684.