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Confrontée à un héritage compliqué, une fratrie se retrouve à la croisée des chemins. Juliette Binoche, Charles Berling et Jérémie Rénier dans une chronique lumineuse et intimiste d'Olivier Assayas.
Les 75 ans d'Hélène Berthier sont fêtés dans la bonne humeur d'une lumineuse journée d'été : ses trois enfants Frédéric, Adrienne, Jérémie et leurs familles respectives l'entourent et la couvrent de cadeaux. Toujours alerte et l'esprit vif, la vieille dame est dotée d'une forte personnalité qui impose le respect à ceux qui l'entourent. Mais elle confie à son aîné Frédéric ses préoccupations sur le futur de son clan. Que deviendra, à sa disparition, la maison familiale, si richement dotée ? Hélène a en effet consacré sa vie à œuvrer à la postérité de son oncle, le célèbre peintre Paul Berthier, par ailleurs fervent collectionneur d'œuvres de Corot, Redon ou Majorelle. Sa mort brutale, quelques mois plus tard, place définitivement sa famille face à des choix cornéliens…
Le temps change (tout)
L'heure d'été sonnera-t-elle le crépuscule doré de cette fratrie jusque-là unie, du moins en apparence ? Avec cette chronique subtilement tissée, Olivier Assayas interroge la solidité des liens du sang quand ils sont érodés par les enjeux financiers et mémoriels de l'héritage. Le cinéaste s'approche au plus près de ses personnages et compose une fresque intimiste où chaque spectateur se retrouvera en terrain familier – les questions de succession et de partage se posant un jour à tous. Mais la grâce de la mise en scène et l'intelligence de l'écriture portent ce douzième film d'Assayas bien plus haut qu'un exercice de style naturaliste sur un sujet prosaïque. Sur fond d'inéluctabilité du temps qui passe et transforme le réel, l'auteur de Demonlover suggère un parallèle entre les destinées des hommes et celles des œuvres d'art, sondant l'impact des secondes sur les premiers. Salué par la critique et plusieurs fois récompensé, L'heure d'été a été récemment placé en neuvième position par le New York Times dans sa liste des meilleurs films du XXIe siècle, appelés à devenir des classiques.
Parce qu'il vient d'être renvoyé de son boulot, Djamel, a peine plus de vingt ans, a une altercation violente avec sa grand-mere. Il decide alors de quitter Paris et arribe à Grenoble, où il trouve un job de manutentionnaire. Dans l'entreprise où il travaille, Djamel éprouve une attirance étrange pour son patron, qu'il va jusqu'à espionner chez lui.
Dix ans après l'indépendance de l'Algérie, le poète pied-noir Jean Senac qui a choisi d'y demeurer, est surveillé par la police du régime. Ses prises de position en faveur des minorités, sa défense de la langue française et son homosexualité affichée irritent le nouveau régime. Un film sur la liberté, l'amour, la réalisation de soi et le difficile passage à l'âge adulte; car aux côtés du poète, deux jeunes Algériens, réprimés, s'opposent à un système qui les nie...
Un véritable feu d'artifice d'humour, d'invention et de drôlerie !
Ces douze comédies tournées en 1916 et 1917 sont peut-être ce que Chaplin a fait de mieux durant toute sa carrière. Succès après succès, le personnage de Charlot devient plus complexe, et des films comme Charlot musicien, Charlot rentre tard ou L’émigrant, sont des joyaux de virtuosité et de sophistication.
En transit dans un hôtel près de Roissy, un Américain décide de changer radicalement le cours de sa vie et des rester sur place, sans prendre l'avion qui devait le mener à un important rendez-vous. Quelques heures plus tard, une jeune femme de chambre de l’hôtel fait face à un événement surnaturel. Tous deux, soudain, voient le monde autrement.
Pour Tim et Chloé, le bonheur c'est au jour le jour et sans attache. Mais demain l'été s'achève. Leur fille, Tommy, rentre au collège et cette année, c'est promis, elle ne manquera pas ce grand rendez vous. C'était avant que Chloé disparaisse, que Tim vole une voiture et qu'un cosmonaute débarque dans l'histoire...
Est-ce qu'un tableau peut révéler une histoire familiale ? À partir d'une toile de Thalia Flora Karavia, Sandrine Dumas suit les traces de l'artiste pour une série de portraits qui traversent la Grèce du XXe siècle et renoue en chemin avec l'histoire de sa famille. Entre Athènes, Istanbul, Alexandrie et Ithaque, un voyage de réconciliation...
Le portrait tout en muscles d'un paradoxe aussi attachant que taiseux, devenu malgré lui l'icône d'une Amérique paranoïaque.
"Ce que je suis devenu me déçoit." Dans la vie comme dans les films, Charles Bronson, né Buchinsky, parlait peu, mais franc. Quand il se confie ainsi à la presse, en 1975, il vient pourtant, à 54 ans, de conquérir une gloire hollywoodienne qu'il aura poursuivie durant près de trente ans. Peut-être pressent-il que son rôle de flingueur dans l’instantanément culte Death Wish (Un justicier dans la ville) va l'enfermer peu à peu dans une caricature de lui-même. Jusqu'à incarner, longtemps après sa mort, en 2003, l'icône d'une Amérique machiste, violente et paranoïaque, invoquée par Donald Trump dans ses meetings de campagne. Cogneur mélancolique, vedette mondiale boudée à domicile, mineur fils de mineur devenu l'acteur le mieux payé au monde, amoureux fervent abonné aux rôles de solitaires : l'inoubliable vengeur d'Il était une fois dans l'Ouest a porté ses contradictions avec le flegme impénétrable qui l’a rendu si magnétique à l'écran.
Carapace
Ce n'est pas le moindre des plaisirs procurés par ces retrouvailles avec la moustache la plus populaire du cinéma américain (après celle de Clark Gable) que de voir défiler les personnages incarnés par "Charlie" au fil des décennies. Ils se fondent dans la mémoire de générations de spectateurs en un même héros, aussi viril, sombre et taiseux qu'expéditif. Après une carrière de prolétaire étonnamment riche en avatars (qu'il énumère avec humour dans une archive savoureuse), des débuts laborieux de méchant à tout faire et une percée remarquée dans le film d'action (Les douze salopards, Les sept mercenaires, La grande évasion, mais aussi beaucoup de rôles d'Indiens, "cousins" par les origines "mongoles" de ce fils d'immigrés lituaniens), c'est en Europe qu'il devient d'abord célèbre : face à Delon dans Adieu l'ami, à Marlène Jobert dans Le passager de la pluie, puis en homme blessé qui n’a rien à perdre, en 1968, dans le chef-d'œuvre de Sergio Leone, Il était une fois dans l'Ouest. Un autre Italien, Dino De Laurentiis (dont on peut goûter au passage l'accent digne de Chico Marx), le ramènera chez lui, de l'autre côté de l'Atlantique… Nourri d'archives et d’extraits de films, choisis avec un sens gourmand du détail et de l'image, ce portrait documentaire couvrant plus de quarante ans de carrière ne prétend pas percer la carapace de Charles Bronson, mais tourne autour de l'attachant mystère qu'elle a protégé, puis fini par entraver.
Antoine Lecomte est directeur des programmes d'une chaîne de télévision. Trompant sa femme et sa maîtresse, il est impitoyable et méprisant. Un jour, un animateur de la chaîne pour qui il n'affiche que du mépris lui tire dessus. Lorsqu'il se réveille de son coma, toute sa vie a changé. Son entourage lui affirme qu'il a été victime d'une crise cardiaque, il est désormais présentateur météo de la chaîne, apprécié de tous et son couple n'existe plus. Il se retrouve désormais livré à lui-même.
Au programme, une séance de dessin très colorée dans laquelle nous allons associer couleur et dessin pour voir une autre manière d’esquisser nos croquis !
Nous travaillerons d’après une photographie de Charles Fréger issue de ses incroyables séries sur les costumes traditionnels du monde entier.
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