Mélancolie et espoir. Hélène Grimaud explore un dialogue fascinant entre les univers musicaux de Mozart et Silvestrov. Pour son nouvel album studio, Hélène s'est rendue à Salzburg où elle a créé une juxtaposition fascinante entre l'éternel W. A. Mozart et le compositeur Ukrainien Valentin Silvestrov. Hélène nourrit une passion de longue date pour la musique de Silvestrov, qualifiée par certains du post-moderniste voir d'un des précurseurs du neo-classique. Pour sélectionner les oeuvres de cet album, Hélène a choisi soigneusement des oeuvres de Mozart qui s'inscrivent dans une dramaturgie globale : de la célèbre et inachevée Fantaisie en Ré mineur de Mozart, Hélène glisse avec pureté vers le Concerto en Ré mineur K. 466 - l'un des plus populaires parmi les 27 concerto de Mozart (et l'un des deux seuls en mineur). La Fantaisie en Do mineur signale alors'la fin de Mozart'et un nouveau départ : The Messenger débute un thème qui évoque l'oeuvre de Mozart, et comme un messager, crée une connexion entre le présent et le monde qui existait auparavant. La mélancolie et l'espoir, la tristesse et l'exubérance peuvent être ressentis dans les oeuvres de Mozart et de Silvestrov. Et particulièrement dans The Messenger, l'une des oeuvres les plus jouées de Silvestrov, qui est dédiée à sa femme Larissa Bondarenko, récemment décédée. Les deux dialogues avec Postscript qui servent ici d'épilogue, donnent à cet écho une conclusion ouverte, ouvrant la voie à Schubert, Wagner et au-delà.