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«  Assemblage est un livre hors du commun. Natasha Brown manie le langage comme une arme et frappe, encore et encore, avec une élégance dévastatrice.  » The TimesDécouvrir l'âge adulte en pleine crise économique. Rester serviable dans un monde brutal et hostile. Sortir, étudier à "Oxbridge", débuter une carrière. Faire tout ce qu'il faut, comme il faut. Acheter un appartement. Acheter des œuvres d'art. Acheter du bonheur. Et surtout, baisser les yeux. Rester discrète. Continuer comme si de rien n'était.La narratrice d'Assemblage est une femme britannique noire. Elle se prépare à assister à une somptueuse garden-party dans la propriété familiale de son petit ami, située au cœur de la campagne anglaise. C'est l'occasion pour elle d'examiner toutes les facettes de sa personnalité qu'elle a soigneusement assemblées pour passer inaperçue. Mais alors que les minutes défilent et que son avenir semble se dessiner malgré elle, une question la saisit : est-il encore temps de tout recommencer  ?Le premier roman de Natasha Brown a été une véritable déflagration dans le paysage littéraire britannique. «  Virtuose  » (the Guardian), «  tranchant comme un diamant  » (The Observer), Assemblage raconte le destin d'une jeune femme et son combat intime pour la liberté.Traduit de l'anglais par Jakuta Alikavazovic
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“C'est avec des hochets qu'on mène les hommes”. Lorsqu'il crée la Légion d'honneur en 1802, Napoléon sait déjà l'usage qu'il fera de cette décoration, qu'il souhaite autant militaire que civile. Prolongation de l'ancien régime par d'autres moyens, c'est aussi un formidable outil politique qu'il lègue à ceux qui conduiront le pays après lui.Dans cette enquête pleine de lumière et d'ombres, Romain Gubert nous livre des chapitres sublimes d'histoire - jeunes morts au champ d'honneur, talents exceptionnels, héros du quotidien - mais aussi un univers d'ambitions, d'intrigues et de petits arrangements…De la guerre secrète De Gaulle - Pétain pour le contrôle de la grande Chancellerie à la course folle entre Mitterrand et Chirac pour honorer Johnny Hallyday  ; de Michel Audiard décoré en silence à un secret de Robert Badinter  ; d'un psychodrame provoqué par Sarkozy à une démission fracassante  à l'état-major ; sans oublier les passions d'après-guerres et les folies d'un grand écrivain…  La Décoration lève le voile sur un théâtre de gloire et de coulisses. Carton d'invitation maladroit, contrordre ministériel, discours et larmes, vengeances, signes et tabous  : personne n'avait raconté ainsi cette passion française.Avec talent et tendresse, Romain Gubert nous offre le tableau d'une France mêlée, aristocratique, méritante, rarement paritaire, où la notion «  d'honneur républicain  » est à géométrie très variable. On l'accompagne aux réceptions et cocktails, souriant à un discours, surpris de telle amitié politique, ou épluchant des listes de gloires trop vites rayées. Vous saurez tout des chanteuses, footballeurs, inconnus, amis de la famille, agents d'influence, créatrices et petits messieurs, et des célèbres mains qui portent le hochet parfois mérité.  Un récit exceptionnel, jamais loin de Saint-Simon, Balzac et  Courteline, et qui fera grand bruit…
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«  Qu'importe l'éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance.  » (Baudelaire)  Tel serait l'esprit de cette saga lapidaire – un siècle de fureur et de sang que va traverser Valdas Bataeff en affrontant, tout jeune, les événements tragiques de son époque.Au plus fort de la tempête, il parvient à s'arracher à la cruauté du monde  : un amour clandestin dans une parenthèse enchantée, entre l'ancien calendrier de la Russie impériale et la nouvelle chronologie imposée par les «  constructeurs de l'avenir radieux  ».Chef-d'œuvre de concision, ce roman sur la trahison, le sacrifice et la rédemption nous fait revivre, à hauteur d'homme, les drames de la grande Histoire  : révolutions, conflits mondiaux, déchirements de l'après-guerre. Pourtant, une trame secrète, au-delà des atroces comédies humaines, nous libère de leur emprise et rend infinie la fragile brièveté d'un amour blessé.
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Après Le droit d'emmerder Dieu, éloge du droit au blasphème, Richard Malka revient sur l'origine profonde d'une guerre millénaire au sein de l'Islam : la controverse brûlante sur la nature du Coran.Plus qu'une plaidoirie, ces pages mûries pendant des années questionnent ce qu'il est advenu de l'Islam entre le VIIème et le XIème siècle, déchiré entre raison et soumission.Les radicaux ont gagné, effectuant un tri dans le Coran et les paroles du Prophète, oppressant leurs ennemis – au premier rang desquels les musulmans modérés, les musiciens, artistes, philosophes, libres penseurs, les femmes et minorités sexuelles.Plonger avec passion dans cette cassure au sein d'une religion n'est pas être « islamophobe », c'est regarder l'histoire en face.Traité sur l'intolérance est une méditation puissante, un appel aux islamologues du savoir et de la nuance – pour qu'enfin chacun sache, comprenne, échange, s'exprime.
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Simon, la trentaine, prof en banlieue parisienne, reçoit un appel de la morgue. Franck Aubert est mort, il faut identifier le corps. Vingt ans d'une amitié étrange défilent soudain  : celle qui, depuis l'enfance, l'aura tenu lié à ce gamin frondeur, demi-gitan et orphelin de père devenu délinquant puis caïd. Franck, auquel tout l'opposait, lui, le fils de médecin à l'avenir serein. En même temps que remontent les souvenirs, reviennent les sentiments. Notamment ceux qu'il garde pour Clarisse, son premier amour et ultime pièce de cet impossible trio amical. Les funérailles de Franck lui permettent de la revoir. Ensemble, ils partent dans le centre de la France prévenir la fille et l'ex-compagne de leur ami. Un voyage au cœur de leur mémoire et des rêves qu'ils avaient.   Admirablement construit, ce premier roman nous emporte dans les couloirs du temps. Dès l'ouverture, le récit au présent alterne avec des scènes du passé, rendues, comme la mémoire le fait, de manière aléatoire. Les chapitres nous font aller et venir d'une époque à une autre et de leurs souvenirs communs et ceux propres à chacun. On traverse ainsi vingt ans d'une amitié faite de loyautés secrètes, d'espoirs et de malentendus. Et trois destins que seul l'amour pouvait lier. Avec un réalisme, une maîtrise et un style stupéfiants de maturité, Quentin Charrier déroule leurs vies pour montrer à la fois la force des déterminismes sociaux et celle des sentiments puissants. Un texte d'une justesse et d'un talent rares.   
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Ginette Kolinka, qui va fêter ses 98 ans, habite le même appartement depuis qu'elle a dix ans.Elle a toujours vécu là, rue Jean-Pierre Timbaud, au cœur de Paris, à l'exception de trois ans  : de 1942 à 1945.Cet appartement, c'est sa vie qui défile devant nos yeux. Il y a les portraits de ceux qui ne sont pas revenus de Birkenau  : son père, son petit frère, son neveu.Les disques d'or de son fils unique, Richard, batteur du groupe Téléphone.Les photos de ses cinq sœurs, Ginette est la cadette, des petits-enfants, des arrière-petits-enfants.Les dessins des écoliers, à qui elle raconte désormais son histoire, tous les jours, aux quatre coins de la France.Et même les meubles qu'ont laissés les «  collabos  ».Ginette nous fait la visite.On traverse le temps  : l'atelier de confection de son père, la guerre, ce mari adorable et blagueur. Les marchés, qui l'ont sauvée. Et les camps qui affleurent à chaque page, à chaque pas.Mais Ginette, c'est la vie  ! Le grand présent. «  On me demande pourquoi je souris tout le temps, mais parce que j'ai tout pour être heureuse  !  »
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«  Lorsqu'on commande un café à Naples, on peut en régler un second qui sera offert à qui n'aura pas les moyens de s'en payer une tasse. Il est indiqué sur l'ardoise du bar comme un café sospeso  : un café suspendu. Voici un récit composé de sept histoires que j'ai recueillies par bribes au café Nube pendant les quarante dernières années. Toutes sont liées par ce fil invisible qu'est le café suspendu.  Du côté de celui qui offre comme de celui qui reçoit, la vie passe dans cette tasse…  »  Le narrateur, Jacques Madelin, un Français installé à Naples après une déception amoureuse, passe le plus clair de son temps installé au café, juste en bas de chez lui, à prendre des notes en observant les personnes qui se croisent, se cachent ou se cherchent, les rencontres amoureuses ou amicales qui se tissent. La peau d'un crocodile de légende transformée en un étrange sac, une femme trompée qui s'arrange avec la maîtresse de son mari pour garder ce dernier, une jeune femme qui doit se débarrasser du foulard légué par sa grand-mère pour retrouver le goût de vivre, un écrivain aux mille visages, un homme qui a peur de dormir, et même un médecin chinois qui veut soigner les gens en bonne santé…Tout en racontant des histoires pleines d'humanité, de fantaisie, de souvenirs, de récits historiques, légendaires ou imprégnés de psychanalyse, Jacques dessine au fil des pages un bouleversant autoportrait. C'est aussi un livre sur la charité, sur la manière dont la prodigalité se répercute sur nos destins.Le talent de conteuse d'Amanda Sthers fait merveille, alliant grâce poétique, peinture des sentiments et évocation d'une ville à l'atmosphère unique.
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«  Lasse de l'errance en couple, elle avait préféré se débrouiller seule. Impossible de rester auprès d'un garçon qui ne parvenait pas à devenir un homme. En une fraction de seconde, elle avait décidé de sauter sans filet. C'était le seul moyen d'empêcher la haine de s'installer là où il n'y avait déjà plus de respect. Elle avait emmené Bliss, serrant contre son cœur la plus belle part de lui. Alors qu'un soleil pâle s'apprêtait à trouer les nuages, Louise avait dit  : Je pars avec la petite. Pas un mot de plus.  »  Écrit il y a plus de vingt ans, ce roman relate la période au cours de laquelle Léonora Miano, jeune mère de 23 ans sans domicile ni titre de séjour, fut accueillie avec sa fille dans un centre de réinsertion et d'hébergement  d'urgence du 19e arrondissement de Paris. C'est en fréquentant la rudesse de ses marges qu'elle a le plus intimement connu la France…
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Victime d'un AVC, un romancier de 71 ans est en panne, tétanisé, incapable d'écrire une ligne. La commande d'une mini-série sur les Rolling Stones par des producteurs en vue est un miracle inespéré. Il accepte sans hésiter, lui qui méprise les biopics, le milieu du cinéma et les inusables clichés sur les années pop. Voilà l'apprenti scénariste lancé dans un projet sur la première époque des Stones, entre l'arrestation de Keith Richards et Mick Jagger pour usage de stupéfiants, en 1967, et la mort stupéfiante de Brian Jones, en 1969. Intitulée Satanic Majesties, la série montrera comment des voyous, compilateurs de musique afro-américaine, devinrent en l'espace de deux ans les stars androgynes que l'on sait. Apaisé, le septuagénaire peut poursuivre la passion scandaleuse qu'il partage avec Esther, sa ravissante belle-fille de 23 ans. Mais tous deux le savent, leur amour sera éphémère. Il ne durera que ce que durera chez elle la beauté du diable, tandis que ses forces à lui déclinent tout aussi diaboliquement. D'où la coloration sombre et émouvante de leur histoire ; d'où la souffrance que leur cause la moindre séparation. L'écrivain de nouveau inspiré se prend au jeu de Satanic majesties. Par la grâce d'Esther, il renoue avec une part d'innocence et fait ressurgir Marianne Faithfull, Anita Pallenberg ou Brian Jones de l'abîme du temps. Et si l'innocence de l'homme s'enfuit avec les années, l'exceptionnel brio de ce roman prouve si besoin était le souffle éblouissant de Simon Liberati. Parfois burlesque, souvent bouleversante, addictive, effrénée, la plus belle aventure d'un écrivain saisissant au vol les dernières bribes que la vie lui accorde.
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« J'ai toujours cherché à célébrer les aventuriers, les explorateurs, les inventeurs et les rêveurs. Mais je n'avais pas prêté assez d'attention aux héros discrets et silencieux. Je rends hommage aujourd'hui à Nicholas Winton, un homme qui, voyant la tournure que prenait le monde en 1939, a tenté, à sonéchelle, d'agir autour de lui, sans jamais prétendre être un sauveur. » - Peter SísHiver 1938, un jeune Anglais annule ses vacances et se rend à Prague pour aider les centaines de milliers de réfugiés qui s'entassent dans la ville face à la menace nazie. De sa chambre d'hôtel, Nicholas Winton, dit Nicky, collecta des fonds, trouva des familles d'accueil en Angleterre, organisa des voyages et obtint des visas et, quand cela était nécessaire, soudoya des fonctionnaires et falsifiades documents. Alors que l'ombre nazie s'abattait sur l'Europe, il sauva près de 700 enfants. Il ne parla de cela à personne, pas même à son épouse. Ce n'est que cinquante ans plus tard qu'une découverte fortuite mit en lumière ses actions, et que certains des enfants qu'il a sauvés purent le retrouver…Peter Sís tisse son histoire et celle de Vera Gissing, qui avait 11 ans à l'époque. Ce magnifique album, porté par des illustrations majestueuses, lumineuses et poétiques, nous parle de réaction, d'action et de courage. Il nous raconte l'importance, toujours cruellement d'actualité, de se soutenir, d'aider les personnes dans le besoin, de venir en aide aux réfugiés livrés à la folie du monde, en commençant par ouvrir son coeur et mettre son esprit au service de notre humanité.
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Tome :
3
  « Alors, comme le font tous les ratés, tous les aigris, tous les éconduits, je m'étais vengé sur des innocents  ; j'avais puni un lit défait, un froc souillé, pour oublier les sales météos de mon cœur… L'avenir était le pays des autres. Je n'y étais pas convié. »  Après Orléans, qui racontait l'enfance martyrisée du narrateur, puis Reims, où l'on suivait ses pérégrinations lamentables en école de commerce dans la ville des sacres, voici Verdun. Car c'est à Verdun que nous retrouvons cet "immobile enfant" de vingt-cinq ans, cette fois comme aspirant dans l'armée de terre.Après des classes à Angers puis à Draguignan où on lui enseigne le métier des armes, le jeune Moix, désormais officier d'artillerie, va connaître, parfois pour le meilleur et très souvent pour le pire, l'épreuve des responsabilités, de la promiscuité et du commandement.Nous le suivons ici avec sa section, par monts et par vaux, en campagne ou en caserne, de jour comme de nuit.Une fois encore, c'est une galerie de personnages aussi ordinaires qu'extraordinaires qui se déploie  sous nos yeux.Avec humanité, humour, humilité et la tendresse habituelle que nous lui connaissons pour les déclassés, Yann Moix, plus dur avec lui-même qu'avec quiconque, nous émeut et nous fait rire. C'est sa  griffe. Entre manoeuvres  et marches de nuit, tirs au Famas et feux de camps,  inspection des chambres et chants militaires, nous la retrouvons ici intacte.
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Deux grandes idéologies dominent nos sociétés occidentales : le déclinisme et le catastrophisme. Depuis le début du siècle, tous les événements semblent confirmer ce pronostic :  le réchauffement climatique, le terrorisme islamiste, le coronavirus et, enfin, la guerre à l'Est de l'Europe de la Russie contre l'Ukraine.Face à cette situation, la doxa veut que le seul recours raisonnable soit  de réintégrer le foyer, dernier refuge et protection contre la sauvagerie. Mais la maison de nos jours n'est pas un simple abri, elle est bien davantage: un espace en soi qui supplante et remplace le monde, un cocon connecté qui rend peu à peu superflu toute percée vers le dehors. Depuis son canapé, on peut jouir par procuration des plaisirs qu'offraient jadis le cinéma, le théâtre, les cafés. Tout ou presque peut nous être livré à domicile, y compris l'amour. Pourquoi dès lors sortir et s'exposer ? A l'instar du héros de la littérature russe Oblomov, qui vécut couché et ne parvint jamais à quitter son lit pour affronter l'existence, allons-nous devenir des êtres diminués, recroquevillés et atones ?Tout l'enjeu de cet essai est de dresser l'archéologie de cette mentalité du repli et du renoncement, d'en saisir les racines philosophiques et les contours historiques. Car jamais la tension entre le désir de vagabondage et le goût de la réclusion n'a été aussi forte. Et le confinement obligatoire, véritable cauchemar des dernières années, semble avoir été remplacé chez beaucoup par un auto-confinement volontaire. Fuite loin des villes, télétravail, condamnation du voyage et du tourisme, nous risquons de devenir des créatures de terrier qui se calfeutrent à la moindre secousse. Ce n'est pas la tyrannie sanitaire qui nous menace mais la tyrannie sédentaire : la pantoufle et la robe de chambre seront-elles les nouveaux emblèmes du monde d'après ? 
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Les Promesses, trois étoiles au Guide et une clientèle venue de Singapour, Dubaï ou San Francisco. Un succès retentissant confirmé par le sacre du patron, Paul Renoir, 62 ans, tout juste élu « meilleur chef du monde » par ses pairs. Jusqu'à ce lundi matin, où l'on découvre son corps et le fusil de chasse avec lequel il a mis fin à ses jours. Stupeur. Le monde de la gastronomie est en deuil. Pourquoi ce cuisinier exceptionnel a-t-il choisi d'en finir ?Juste avant sa mort, une équipe de Netflix était venue tourner un portrait de Renoir. Souvenirs de famille, origine de sa vocation, étapes de son ascension : son récit cache peut-être le secret de son suicide. A moins qu'il ne faille le chercher dans la bataille qui fait rage autour de son héritage. Entre sa veuve, Natalia, le sous-chef Christophe, son fils Mathias et Albinoni, le concurrent sans scrupule, les tensions s'exacerbent. Confrontés au décès soudain de l'ogre, prétendants au trône, conspirations et joute des egos vont se révéler.Chef, c'est aussi l'histoire de la cuisine française depuis la Seconde Guerre mondiale. Paul a tout appris de sa grand-mère, une amie d'Eugénie Brazier, l'emblématique « mère lyonnaise ». Les femmes ont inventé la gastronomie, avant que les hommes ne se l'approprient et ne la rendent célèbre. Aux côtés des Bocuse, Loiseau ou Ducasse, Paul Renoir accompagne la naissance de la Nouvelle Cuisine dans les années 1970, prémisses à la starisation actuelle des chefs.Premier grand roman consacré à la cuisine française, Chef peint l'exigence d'un monde macho, violent, où la drogue, l'alcool et le sexe sont souvent les seuls moyens de tenir. En contrepoint, il donne à voir la complicité des brigades et la conscience d'exercer un métier d'artisan et de passion. Un livre de chair et de sang et le portrait d'hommes simples, acharnés à réinventer la magie, la beauté, l'excellence.
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La rafle dite du "Vel d'Hiv" est l'un des événements les plus tragiques survenus en France sous l'Occupation. En moins de deux jours, les 16 et 17 juillet 1942, 12 884 femmes, hommes et enfants, répartis entre Drancy (près de 4 900) et le Vel d'Hiv (8 000), ont été arrêtés par la police parisienne à la suite d'un arrangement criminel entre les autorités allemandes et le gouvernement de Vichy. Seule une petite centaine de ces victimes survivra à l'enfer des camps nazis.Cette opération  emblématique et monstrueuse  demeure pourtant relativement méconnue. L'arrière-plan administratif et la logistique policière de la grande rafle n'ont été que peu étudiés, et jamais dans le détail. Légendes (tel le nom de code «  opération Vent Printanier  ») et inexactitudes (sur le nombre de personnes arrêtées ou celui des effectifs policiers) sont répétées de livre en livre. Et l'on ignore que jamais Vichy ne livra plus de juifs français à l'occupant que le 16 juillet 1942  !D'où l'ambition, dans cet ouvrage, d'une histoire à la fois incarnée et globale de la rafle du Vel d'Hiv. Une histoire incarnée, autrement dit au plus près des individus, persécutés comme persécuteurs, de leur état d'esprit, de leur vécu quotidien, de leurs marges de décision. Mais aussi une histoire globale, soucieuse de restituer la multiplicité des points de vue, des destinées, et attentive au contexte de la politique nazie et de la collaboration d'État.Une recherche largement inédite, la plus riche et variée possible, de la consultation de centaines de témoignages à une exploitation inédite des «  fichiers juifs  » de la Préfecture de police de Paris. Mais la partie la plus importante de l'enquête a consisté à rechercher des «  paroles  » de policiers  : 4 000 dossiers d'épuration des agents de la préfecture de police ont été dépouillés. Parmi eux, plus de 150 abordent la grande rafle et ses suites. Outre les justifications de policiers, ces dossiers contiennent des paroles de victimes, des témoignages...
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Une maison du Val de Loire. Un grand parc. Les arbres y tombent. Le maître de maison, un vieil homme, s'inquiète et écrit à sa fille. Elle vient aussitôt le rejoindre, sans oser se formuler que cet appel au secours sera peut-être le dernier. Ce père  a été si puissant, si actif, si authentiquement admirable  ! Et maintenant, en retraite, déparé de tous ses attributs sociaux, Paul va tenter de parler à Zélie, comme Zélie va tenter de parler à Paul. Demeure entre eux ce sentiment difficile à élucider, l'amour d'un père et d'une fille. Un face à face pudique, candide, parfois douloureux, se développe. De jour en jour, la faiblesse de Paul se révèle. De jour en jour, Zélie supporte avec peine de le voir faillir.Dans le parc qui s'effondre, le vieil homme et la jeune femme tentent de se dire ce qu'ils n'ont jamais osé se dire, retournant ensemble sous les frondaisons où, quinze ans plus tôt, ils n'ont pas pu empêcher leur fils et frère de mourir. Arrive un troisième personnage, Luc, qui bouleverse leurs retrouvailles. Il va mener Paul et Zélie à se confronter à leur histoire tragique.Qu'est-ce que l'amour d'une fille pour un père ? Qu'est-ce qu'un secret de famille enfoui  ? Qu'est-ce qu'un homme une fois que sa vie touche à sa fin, est dépouillée du pouvoir, de l'aura sociale et de tout compte moral ? Une vie qui exprime son sens dans une ultime métamorphose ? Un roman d'une beauté simple et tragique, qui révèle toute la maturité littéraire d'Oriane Jeancourt Galignani. Une histoire universelle.
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Une description de la faune et de la flore sur 500 millions d'années, de la steppe d'Alaska glaciaire aux colonies de manchots géants des forêts tropicales de l'Antarctique.
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À New York, Laïal tente de se détacher des siens. Au Portugal, Perla apprend à mourir, et sa fille Wanda à devenir mère. À Venise, le Cardinal Luigi de Condotti parle aux abeilles. Le jeune Kola, en Afrique, découvre ce qu'il en est de l'amour qui unit Mado, sa mère, à Youli. Dans l'hôpital de Sakhalin en Russie où un Indien se prend pour le patron de la CIA, Jozef ne fera peut-être jamais le deuil de sa femme… Voici quelques-unes des voix qui peuplent ce roman hors du commun : elles communiquent furtivement par élans charnels, émotionnels ou spirituels. Est-ce par hasard que toutes partagent la lecture des livres de Yazuki, cet écrivain japonais qui cherche son point final et dont tout le monde quête l'opus mythique, Opéra des oiseaux ? Ainsi se déploie le grand roman de Laurence Nobécourt, tel une partition, de pays en cultures différentes, de langages en paysages inattendus, parfois ressemblants. Les destins s'entrelacent, à l'insu souvent des protagonistes : chacun poursuivant l'équilibre de sa vie, et déséquilibrant peut-être celle d'une autre. Chaque personnage est comme un passage vers un monde, une famille, une psyché ou un trouble. Parfois c'est un enfant, parfois une femme très âgée, parfois un homme dont la voix semble changer, traverser le temps et l'amour. Entrer dans ce livre magnifique, en 365 jours vastes comme le monde et le temps, c'est accepter de ne plus maîtriser tout à fait le cours des choses, et de s'abandonner à l'énergie déconcertante de la littérature.
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Dans cette autre Amérique de 1893, New York fait partie des États-Libres où l'on peut vivre et aimer selon son cœur, au moins en apparence. Le jeune et fragile héritier d'une famille distinguée de Washington Square résiste ainsi à un mariage arrangé avec un prétendant de son milieu après être tombé sous le charme d'un professeur de musique désargenté.À New York en 1993, dans une ville marquée par le sida, un jeune Hawaïen partage sa vie avec un homme plus âgé et plus riche tout en lui cachant son enfance troublée et le destin de son père.En 2093, dans un monde déchiré par les épidémies et gouverné par des régimes totalitaires, la petite-fille d'un scientifique influent tente de vivre sans son grand-père – et de résoudre le mystère des absences régulières de son mari.Une maison de ville à Washington Square, trois siècles, trois destins. Les échos et résonances entre ces trois histoires enrichissent un roman qui devient une symphonie bouleversante. La maladie et le prix à payer pour s'en protéger, la droiture des puissants et celle des révolutionnaires, l'aspiration à trouver un paradis terrestre et la prise de conscience qu'il n'existe pas – voilà quelques-uns des thèmes qui traversent ce grand roman, d'une puissance émotionnelle rare. Vers le paradis est porté par l'empathie exceptionnelle de Hanya Yanagihara pour ses personnages, ces êtres frappés par la douleur et mus par le désir brûlant de protéger ceux qu'ils aiment.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville
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« Ce sont des créatures fantastiques, effrayantes qui font penser à des légendes sombres. Sans pitié, elles sont probablement encore plus dangereuses que les bourreaux SS car ce sont des femmes. Est-ce que ce sont vraiment des femmes ? » Ainsi témoigne Lina Haag, rescapée du camp de Lichtenburg.  Elles se nommaient Irma Grese alias « La hyène d'Auschwitz », Maria Mandl, Johanna Langefeld ou encore Hermine Braunsteiner pour les plus célèbres. Dans chaque camp de concentration et d'extermination où elles étaient affectées, elles incarnaient la peur, la brutalité et la mort. Ces femmes qui participèrent activement à l'appareil génocidaire nazi, ce sont les gardiennes. La loi nazie imposant que les prisonnières et les déportées soient surveillées par des femmes, un corps de métier dépendant de la SS fut créé spécialement à cet effet, fort d'environ 4000 recrues.  Rouage essentiel dans l'administration des camps, les gardiennes, généralement issues de milieux modestes – ouvrières, employées de maison ou postières- sont recrutées par petites annonces, bouche à oreille ou directement sur leur lieu de travail. C'est à Ravensbrück, le premier et le plus grand camp pour femmes, qu'elles sont formées à partir de 1939. Dans l'univers concentrationnaire, elles deviennent vite des spécialistes de la violence. En 1942, quand les camps se multiplient et que la « solution finale » est décidée en secret, elles sont envoyées à l'Est pour seconder les SS dans leur travail macabre : humiliation, torture, sélection pour les chambres à gaz. Leur cruauté n'a rien à envier à celle des hommes. Si après la guerre, certaines gardiennes sont jugées et exécutées par la justice alliée, la majorité parvient à se faire oublier. Il faudra toute l'opiniâtreté de chasseurs de nazis, comme Simon Wiesenthal, pour les traquer et les débusquer, parfois jusqu'aux Etats-Unis.  Femmes bourreaux retrace l'ascension et le quotidien de ces gardiennes au sein des camps : une histoire qui n'avait encore...
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Ce texte d'hommage à Bertrand Tavernier est une magnifique ode à l'amitié entre deux hommes de générations différentes qui se  reconnaissent dès leur première rencontre à l'Institut Lumière (que Tavernier présida de sa création en 1982 à sa mort en 2021) puis se tiendront la main jusqu'au bout, le cadet ne cessant d'admirer l'aîné comme un père, puis un grand frère.Réalisateur, scénariste, producteur, cinéphile passionné, écrivain, d'une curiosité insatiable, fou de jazz et de littérature, acharné d'Amérique tout en restant fidèle à ses racines lyonnaises, d'une liberté de goût et d'allure sans pareille, d'un engagement sans concessions, Tavernier est un ogre.Il a fait ses débuts comme assistant de Jean-Pierre Melville. Attaché de presse à plein temps de Stanley Kubrick, il lui envoie ce télégramme de démission  : «  En tant que cinéaste vous êtes un génie, mais un crétin dans le travail  ». Autant dire que sa forte personnalité ne le prédisposait pas aux petits accommodements…Rien ne sert d'égrener ici la liste de ses très nombreux films, documentaires, livres, qui lui valurent couronnes et lauriers dans le monde entier.Car ce qui fait le cœur de ce livre est autre chose  : restituer la mécanique intime d'un être de passion, se placer au plus près de lui, dans les coulisses, comme on filmerait le hors-champ de sa vie et de son image publiques  ; montrer la place qui lui revient dans le paysage du cinéma français et dans la redécouverte du cinéma mondial  ; analyser à travers lui la source des querelles esthétiques qui continuent de déchirer les grandes traditions de la critique cinématographique en France.Anecdotes, portraits, scènes vécues, voyages en commun aux Etats-Unis et ailleurs  : cet exercice d'admiration, ce «  tombeau  », cette biographie intime mêlée d'autobiographie, finissent par dessiner une vaste fresque collective, tant la fascination pour un être particulier à ce point avide du monde rejoint ici l'universel.
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