Aller au contenu principal

411 résultat(s)

ImpriméDisponible
Reykjavik, au début des années 50. Sigvaldi et Helga décident de nommer leur deuxième fille Ásta, d'après une grande héroïne de la littérature islandaise. Un prénom signifiant – à une lettre près – amour en islandais qui ne peut que porter chance à leur fille… Des années plus tard, Sigvaldi tombe d'une échelle et se remémore toute son existence  : il n'a pas été un père à la hauteur, et la vie d'Ásta n'a pas tenu cette promesse de bonheur.Jón Kalman Stefánsson enjambe les époques et les pays pour nous raconter l'urgence autant que l'impossibilité d'aimer. À travers l'histoire de Sigvaldi et d'Helga puis, une génération plus tard, celle d'Ásta et de Jósef, il nous offre un superbe roman, lyrique et charnel, sur des sentiments plus grands que nous, et des vies qui s'enlisent malgré notre inlassable quête du bonheur.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Tome :
10
"Qu'est-ce que je cherche, tome après tome, dans Dernier Royaume ? Une autre façon de penser à la limite du rêve. Une façon de s'attacher au plus près de la lettre, à la fragmentation de la langue écrite, et d'avancer en décomposant les images des rêves, en désordonnant les formes verbales, en exhumant les textes sources. Quelle étrange falsification a lieu dans le rêve ? Dans le dessin qui naît sous les doigts ? Dans le langage qui gémit ? Dans la pensée qui hallucine ? Dans la musique même ? Quel est ce mystérieux fantôme ou appelant ?Ce dixième tome de Dernier royaume n'a qu'un sujet : le faux qui fait le fond de l'âme. Le fond de l'âme hallucine. Le langage dédouble ses fantômes. Tous les arts élèvent des mondes faux. Même la dépression est un rêve.L'art dès son origine témoigne activement d'un passé présent : d'un rêve actif qui passe les générations et remanie ce qu'il fait revenir. L'art de la préhistoire est une référence fondamentale pour toutes les populations humaines actuelles. C'est le véritable patrimoine. Ce sont peut-être même les seules traces d'un fond universel qui s'est dispersé avec la curiosité territoriale propre à l'espèce et l'éparpillement des langues qui sont impuissantes à offrir d'aussi saisissantes archives originaires au fond des mots dont elles usent."Pascal Quignard 
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Un matin, dans le journal, un homme lit le récit d'un fait divers survenu en Italie. Un couple a été découvert, mort, au pied d'une muraille rocheuse des Dolomites. Les corps, dit la rumeur, seraient attachés l'un à l'autre. Suicide, assassinat ? Les carabinieri suspectent une randonneuse : Federica Bersaglieri.Ce nom, il croit le reconnaître. Serait-ce la jeune femme rencontrée vingt ans auparavant, durant une semaine féerique, au cœur d'un été parisien ? Elle l'avait arraché à ses habitudes, lui avait appris la légèreté. Ensemble, ils avaient bu du vin frais, exploré les passages couverts, mimé les passants dans les jardins publics, dormi à la belle étoile, sur les toits de la ville… Puis elle avait disparu, brusquement.Aujourd'hui, à mille kilomètres de distance, il cherche à comprendre.Deux histoires d'amour envoûtantes, sous les auspices de l'imaginaire et de la liberté, des sommets des Alpes à ceux de Paris.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
« Ma mère était une créature féerique qui possédait le don de rendre beau le laid. Par la grâce de la langue française, je l'avais métamorphosée en alchimiste. C'était à ça que servaient les mots dans l'exil : combattre le réel et sauver ce qui restait de l'enchantement de l'enfance. »  Shirin a neuf ans quand elle s'installe à Paris avec ses parents, au lendemain de la révolution islamique en Iran, pour y retrouver sa famille maternelle. Dans cette tribu de réfugiés communistes, le quotidien n'a plus grand-chose à voir avec les fastes de Téhéran. Shirin découvre que les idéaux mentent et tuent ; elle tombe amoureuse d'un homme cynique ; s'inquiète de l'arrivée d'un petit frère œdipien et empoisonneur ; admire sa mère magicienne autant qu'elle la méprise de se laisser humilier par ses redoutables sœurs ; tente de comprendre l'effacement de son père… et se lie d'amitié avec une survivante de la Shoah pour qui seul le rire sauve de la folie des hommes.  Ce premier roman teinté de réalisme magique nous plonge au cœur d'une communauté fantasque, sous l'œil drôle, tendre, insolent et cocasse d'une Zazie persane qui, au lieu de céder aux passions nostalgiques, préfère suivre la voie que son désir lui dicte. L'exil oserait-il être heureux ?
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
« Tu étais libre et sauvage. D'une beauté à couper le souffle. Tu n'étais plus une enfant, pas encore une adulte quand tu enflammas la pellicule du Dernier Tango à Paris, un huis clos de sexe et de violence avec Marlon Brando.Tu étais ma cousine. J'étais une petite fille et tu étais célèbre. Tu avais eu plusieurs vies déjà et de premières fêlures. Tu avais quitté ta mère à quinze ans pour venir vivre chez mes parents. Ce Tango marquait le début d'une grande carrière, voulais-tu croire. Il fut le linceul de tes rêves. Tu n'étais préparée à rien, ni à la gloire, ni au scandale. Tu as continué à tourner, mais la douleur s'est installée.Cette histoire, nous nous étions dit que nous l'écririons ensemble. Tu es partie et je m'y suis attelée seule, avec mes souvenirs, mes songes et les traces que tu as laissées derrière toi. Ce livre parle beaucoup de toi et un peu de moi. De cinéma, de politique, des années soixante-dix, de notre famille de fous, de drogue et de suicide, de fêtes et de rires éclatants aussi. Il nous embarque à Londres, à Paris, en Californie, à New York et au Brésil. On y croise les nôtres et ceux qui ont compté, Alain Delon, Brigitte Bardot, Patti Smith, Marlon Brandon, Nan Goldin…Ce livre est pour toi, Maria. Je ne sais pas si c'est le récit que tu aurais souhaité, mais c'est le roman que j'ai voulu écrire ».
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
«  Cet Idiotie traite de mon entrée, jadis, dans l'âge adulte, entre ma dix-neuvième et ma vingt-deuxième année, de 1959 à 1962. Ma recherche du corps féminin, mon rapport conflictuel à ce qu'on nomme le “réel”, ma tension de tous les instants vers l'Art et vers plus grand que l'humain, ma pulsion de rébellion permanente  : contre le père pourtant tellement aimé, contre l'autorité militaire, en tant que conscrit puis soldat dans la guerre d'Algérie, arrêté, inculpé, interrogé, incarcéré puis muté en section disciplinaire.Mes rébellions d'alors et leurs conséquences  : fugue, faim, vol, remords, errances, coups et prisons militaires, manifestations corporelles de cette sorte de refus du réel imposé  : on en trouvera ici des scènes marquantes.Drames intimes, politiques, amitiés, camaraderies, cocasseries, tout y est vécu dans l'élan physique de la jeunesse. Dans le collectif.  »  Pierre Guyotat
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Simon Reijik a refait sa vie. Son métier  : effacer les réputations numériques, libérer les hommes de leur passé. Lui-même croyait s'être affranchi de son histoire, jusqu'au coup de téléphone d'une inconnue. Simon abandonne sans explication sa femme Laura, et retourne sur les lieux où il a grandi.Il retrouve près de Toulouse cette terre gasconne, si attachante qu'on la dit amoureuse. Il l'avait fuie, elle ne l'a jamais quitté. Les acteurs de son enfance, vivants et morts, se rappellent à lui.  C'est l'heure des comptes. Le voici contraint d'accomplir le chemin qu'il a refusé de suivre vingt ans auparavant. Simon a cru voir, il s'est trompé. On ne sait jamais ce que le passé nous réserve.Un parcours initiatique d'une grande puissance, porté par une écriture charnelle, sensible, intense.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Jane Chisolm vient au monde en 1915, dans une petite ferme du Mississippi. Quelques instants après sa naissance, le Dr Thompson saisit un carnet et commence à prendre des notes. Jane est née avec une malformation  : un handicap qu'elle devra surmonter sa vie durant.Les premières années à la ferme, au milieu d'une nature éblouissante, sont joyeuses et innocentes. Ce n'est qu'à l'approche de ses six ans que la petite Jane prend conscience de sa singularité. Mais sa soif d'apprendre est plus forte que les réticences de ses proches. Elle entre à l'école, se plonge dans les livres. Puis arrive l'adolescence et le Dr Thompson devient son principal confident, y compris lorsque celle-ci tombe amoureuse…Miss Jane est un grand roman de formation et d'émancipation. Une histoire de désir, d'espoir et de courage portée par une langue sensuelle. Malgré la différence, elle franchit chaque étape de sa vie avec une force et une poésie qui lui permettent de poursuivre sa quête insatiable du bonheur, dans cette Amérique rurale que le xxe siècle est en train de bouleverser.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
L'Europe vieillit et se dépeuple. L'Afrique déborde de jeunes et de vie. Une migration de masse va se produire. Son ampleur et ses conditions constituent l'un des plus grands défis du xxie  siècle.L'Union européenne compte aujourd'hui 510 millions d'habitants vieillissants  ; l'Afrique 1,25 milliard, dont quarante pour cent ont moins de quinze ans. En 2050, 450 millions d'Européens feront face à 2,5 milliards d'Africains. D'ici à 2100, trois personnes sur quatre venant au monde naîtront au sud du Sahara.L'Afrique «  émerge  ». En sortant de la pauvreté absolue, elle se met en marche. Dans un premier temps, le développement déracine  : il donne à un plus grand nombre les moyens de partir. Si les Africains suivent l'exemple d'autres parties du monde en développement, l'Europe comptera dans trente ans entre 150 et 200 millions d'Afro-Européens, contre 9 millions à l'heure actuelle.Une pression migratoire de cette ampleur va soumettre l'Europe à une épreuve sans précédent, au risque de consommer la déchirure entre ses élites cosmopolites et ses populistes nativistes. L'État-providence sans frontières est une illusion ruineuse. Vouloir faire de la Méditerranée la douve d'une «  forteresse Europe  » en érigeant autour du continent de l'opulence et de la sécurité sociale des remparts – des grillages, un mur d'argent, une rançon versée aux États policiers en première ligne pour endiguer le flot – corrompt les valeurs européennes.L'égoïsme nationaliste et l'angélisme humaniste sont uniment dangereux. Guidé par la rationalité des faits, cet essai de géographie humaine assume la nécessité d'arbitrer entre intérêts et idéaux.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
DVDDisponible
Les prix d'excellence, ce sont Mathilde et George, vingt ans d'écart  : elle, une fille de la bonne bourgeoisie textile du nord de la France  ; lui, le fils d'un G.I. et d'une Vietnamienne, adopté par de petits épiciers parisiens. Dans les années 80, Mathilde, passionnée de cinema, rompt avec sa famille, fait sa vie avec un cheminot, devient scénariste  ; George suit de brillantes études en Suisse, puis part pour les Etats-Unis où il se spécialise dans la biologie. Lorsqu'ils se rencontrent, en 1989, leur entente est immédiate, évidente. Ils ne deviennent pas amants, car chacun aime intensément de son côté (Mathilde, son mari ; George, un Nord-coréen), mais ils se savent unis par la passion. Ils s'écrivent, ils s'admirent. Le succès vient, et l'espoir : Mathilde est primée pour un film à Cannes, George fait des découvertes scientifiques de première importance. Mais le vieux monde, celui de la convention et de l'envie, n'en veut pas  : une cabale se monte. Mathilde et George recevront-ils le prix d'excellence de la vie?Une histoire d'amour romanesque et trépidante, avec, en arrière-plan, les bruissements du monde de mai 68 à nos jours.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
«  J'ai la satisfaction de pouvoir t'annoncer enfin, qu'à l'aide du perfectionnement de mes procédés je suis parvenu à obtenir un point de vue tel que je pouvais le désirer (…) L'image des objets s'y trouve représentée avec une netteté, une fidélité étonnantes, jusque dans ses moindres détails, et avec leurs nuances les plus délicates.  »Nicéphore Niépce  «  Messieurs, je viens vous annoncer une bonne nouvelle  : la voix humaine s'écrit elle-même.  »Édouard-Léon Scott de Martinville  En capturant l'image et en reproduisant le son, les inventeurs de la photographie et de la phonographie ont changé le monde. N'ont-ils pas pris le risque, aussi, de ressusciter les morts  ? Sinon, par quel maléfice Nicéphore Niépce et Scott de Martinville ont-ils été privés de la gloire et de la fortune qui leur étaient promises  ?C'est le mystère de cet empêchement, caché dans leurs vies intimes, que dévoile ce roman.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible

VNR

Le livre s'ouvre sur le monologue fou et halluciné d'un homme qui explique à un autre, qu'on devine son otage bailloné, les raisons de sa colère. Le lecteur, attrapé par les cheveux, saisi d'effroi, est placé d'emblée dans la situation d'une victime muette qui cherche à comprendre ce qui se joue dans ce huis-clos.Petit blanc mâle quinqua sans emploi, rejeté par ses enfants et quitté par sa femme, Alain est un homme « en fin de droits », qu'il s'agisse de son assurance chômage ou de sa vie conjugale.Il a décidé de se venger des trois personnes auxquelles il estime devoir sa chute: le cadre sup qui a harcelé sa femme au travail ; l'homme politique responsable de la délocalisation des industries de la région et de l'effondrement de sa ville ; la psychologue qui a introduit des idées d'émancipation féministe dans le cerveau de son épouse.Chacun à leur tour, Alain va les enlever et les séquestrer, bien décidé à leur faire passer une mauvaise nuit. Leur dernière. Seulement voilà, comme il le dit lui-même, Alain n'a pas « pris option serial killer au bac ». Sa mise en application du hashtag #KidnappeTonPorc s'avère donc moins simple que prévu. Tout à la fois opéra grand guignol en trois actes, stand up de l'assassin sous forme d'un long monologue adressé à ses différentes victimes, one-man show du bourreau, hommage aux pulps qu'il détourne et allusion affectueuse aux poissards absolus de David Goodis et aux psychopathes débonnaires de Jim Thompson, VNR ajoute une nouvelle couleur, plus grinçante, plus sombre et plus sociale, à la...
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
« L'origine de ce livre tient dans une entreprise un peu folle : traverser l'histoire de la culture française, à la radio, en quarante modules de trois à quatre minutes. Notre point de vue ? Celui de praticiens de la culture, champ dans lequel nous avons œuvré durant toute notre vie professionnelle, et même au-delà. La perspective ? Non pas embrasser en vain toute l'histoire de la civilisation française, mais sélectionner quelques évènements majeurs qui nous marquent encore aujourd'hui. Du Serment de Strasbourg à la Galerie des glaces, de la naissance de La Marseillaise aux immeubles avant-gardistes de Le Corbusier, des premiers films de Méliès au cinéma de la Nouvelle Vague, nous avons essayé de mettre en lumière les moments forts qui ont fait de notre culture ce qu'elle est : un patrimoine vivant qui brille par de-là nos frontières. » Dans cette Brèves histoires de la culture, Jérôme Clément et Jean Rozat nous invitent à découvrir et redécouvrir les grands chapitres de notre roman national. Un ouvrage idéal pour se cultiver sans en avoir l'air.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Mon premier raconte l'histoire d'une bande de faux-monnayeurs – petits truands, trafiquants en tous genres, caïds de la haute – que leurs femmes et leurs compagnes, souvent exceptionnelles, ne sauveront pas.Mon deuxième décrit l'aventure du scénario de la série télévisée qu'un écrivain, sollicité par une grande maison de production internationale, construit à partir de l'enquête qu'il mène sur le terrain à Marseille.Mon troisième nous fait pénétrer dans les coulisses d'un tournage mouvementé.Mon tout est un roman virtuose à double face : d'un côté, l'efficacité implacable du thriller ; de l'autre, l'arrière-monde de la création où le magicien s'amuse et nous enchante à révéler ses ficelles.Pile le réel, face la fiction ?Pas si simple : les faux-monnayeurs ne sont pas toujours ceux que l'on croit…
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Ce livre est le premier récit intime de Marc-Olivier Fogiel sur un sujet qui lui tient à cœur et tient toute la société française en haleine, la gestation pour autrui. Avec son mari François, il est devenu père de deux petites filles nées d'une GPA éthique aux États-Unis. Il nous raconte les origines de cette décision, comment il a dépassé ses propres a priori et pris le parti de la famille. Les obstacles. Les inquiétudes. Les joies. Si le père de famille est un aventurier du monde moderne, comme l'a dit un penseur, être père par GPA est une aventure avec plus d'obstacles qu'aucune autre, et d'autant plus de bonheurs.Père, et mère. Hétérosexuel, gay, ou lesbienne. Il n'existe pas de modèle, qui ferait de la GPA un mode de procréation pour «  bobos  », comme disent ceux qui méprisent. Et voilà pourquoi ce livre est bien plus qu'un récit intime. Marc-Olivier Fogiel est allé à la rencontre de dizaines de Français, hommes et femmes de toute condition, à Paris et en province, pour raconter «  d'autres GPA que la mienne  », comme il dit. Loin des fantasmes, voici des faits. Un livre qui permet de se faire une opinion en connaissance de cause. Ecoutez les histoires de Jules et d'Alexandra, enseignants, de Mathieu, célibataire, et de Thierry et Pascal, qui vivent ensemble, de tant d'autres…Personnel et pédagogique, compatissant et combatif, dépassionné et passionnant, voici un livre majeur pour une société détendue – et qui l'est déjà plus qu'on ne veut bien le croire.  
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Jézabel Thevanaz,  jeune professeure de mathématiques,  doit quitter les cimes paisibles de la Haute-Savoie  pour se rendre au Canada. Son père, ancien pasteur et horloger amateur, lui a fait jurer, sur son lit de mort, d'aller porter à un ami au Québec la montre qu'il a conçue. Une pièce unique dont la caractéristique n'est pas de donner l'heure mais de détruire le temps.Alors que Jézabel  survole le Groenland, l'avion est pris dans une effroyable tempête. Forcé de dévier sa trajectoire, l'appareil se pose dans un aéroport de fortune, perdu  au nord des Etats-Unis. Il fait nuit noire,  la neige, épaisse et lourde, tombe drue. Résignée, la jeune femme  trouve refuge au Plazza : Un vieil hôtel aux proportions immenses,  tortueux comme une cathédrale.  Brisée par la fatigue, Jézabel y loue une chambre, croyant pouvoir repartir dès le lendemain.  A son réveil, le cauchemar commence. On lui annonce qu'elle n'a pas séjourné au Plazza pendant un jour mais... un an!Parviendra-t-elle à retrouver la liberté ? La supportera-t-elle ? Aura-t-elle vraiment été cloitrée un an, une nuit ?Le lecteur n'en sait pas plus que le personnage, perdu dans cet univers d'inquiétante étrangeté.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Tome :
3
Une nuit perpétuelle envahit Londres. L'étrange famille Ferrayor a laissé derrière elle les ruines fumantes de Fetidborough pour s'installer dans la capitale. Depuis leur emménagement, la jeune Eleanor et les Londoniens observent d'étranges phénomènes : des disparitions, des objets qui apparaissent, d'autres qui se transforment. Et cette obscurité qui règne à présent.La police est à la recherche des Ferrayor pour essayer d'éradiquer le fléau, et tous les moyens sont bons pour mettre la main sur ces dangereux personnages. Le jeune Clod va devoir choisir son camp, déchiré entre sa famille et les habitants de Londres, entre ses affreux semblables et la ville qui ne survivra pas aux ténèbres. À moins que la lumière ne vienne finalement d'un amour que Clod pensait enseveli… Dernier volume de la « Trilogie des Ferrailleurs », La Ville tient toutes ses promesses en concluant l'incroyable épopée de la famille Ferrayor. Après Le Château et Le Faubourg, Edward Carey déploie tout son talent d'écrivain et de dessinateur au service d'un univers inoubliable.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
«  Cela ressemblait moins que jamais à une jungle, ou alors une jungle froide, de bois et de boue, avec des animaux crottés, et des monstres de métal au loin, sous le crachin. Pas le genre qui fait rêver, avec les perroquets et les feuilles vertes et grasses, où on transpire dans une odeur d'humus. Une jungle du pauvre. Ici, il n'y avait pas un arbre, pas une feuille, pas de chaleur. Et aujourd'hui, c'était silencieux. Cette jungle qui avait été un chaos où des milliers de personnes vivaient, mangeaient, parlaient, se battaient, était devenue un désert, où ils étaient seuls, tous les six.Six enfants et adolescents dans une ambiance de fin du monde.  »
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
«  Ce matin, je sors, plutôt pressé, et j'ai pas fait trente mètres, que paf… une rouge avec sa marmaille me rentre dedans au coin de la rue. Elle se casse la figure et me gueule dessus. Elle me dit que je l'ai fait exprès, que c'est une agression. En temps normal, on se serait excusés, j'aurais fait mon sourire de faux cul et tout serait rentré dans l'ordre. Mais non, je trouve rien de mieux que de lui cracher  : “fais pas chier sale rougeaude” et manque de pot, une passante qui arrive derrière moi a tout entendu. C'était puni par la loi du genre super sévère depuis les événements, à égalité avec viol de gamin ou presque. On était à trente mètres de chez moi, ils m'ont facilement retrouvé. Et là mes amis, mes problèmes ont commencé, et des vrais comme on n'en fait plus.  »Amédée Gourd est raciste. Il pense comme il parle. Mal.La société entreprend de le rééduquer.Grinçant par son sujet, ce roman tendre et loufoque met en scène un antihéros comme on en voit si peu dans les livres, et si souvent dans la vie.Une histoire d'amours ratées mais de haine réussie.Une fable humaine, trop humaine.   
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
«  La vie est une hécatombe. 59 millions de morts par an. 1,9 par seconde. 158  857 par jour. Depuis que vous lisez ce paragraphe, une vingtaine de personnes sont décédées dans le monde – davantage si vous lisez lentement. L'humanité est décimée dans l'indifférence générale.Pourquoi tolérons-nous ce carnage quotidien sous prétexte que c'est un processus naturel  ? Avant je pensais à la mort une fois par jour. Depuis que j'ai franchi le cap du demi-siècle, j'y pense toutes les minutes.Ce livre raconte comment je m'y suis pris pour cesser de trépasser bêtement comme tout le monde. Il était hors de question de décéder sans réagir.  »  F.  B.Contrairement aux apparences, ceci n'est pas un roman de science-fiction.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver