Fritz Kobus, bon vivant, héritier de son père juge de paix, décide de vivre sans travailler ni se marier afin de profiter de la vie, du bon vin, de la bonne chère, des amis à la brasserie du Grand-Cerf.
Fidèle à sa philosophie pendant 15 ans, malgré les pressions du meilleur ami de son père, le rabbin David (rebbe), qui lui présente régulièrement les plus jolies veuves.
Comme chaque année, au premier jour du printemps, le bohémien Iôsef vient jouer du violon sous sa fenêtre, en remerciement d'un jour de Noël où Fritz le sauva du wachtmann Foux. Il l'invita à diner, ainsi que plusieurs de ses amis.
C'est à la fin de ce repas copieux, préparé avec art par la vieille Katel, et arrosé des meilleurs vins accumulés par le père et les grands-pères de Fritz dans sa cave, que passa la jeune Sûzel, la fille du fermier anabaptiste Christel qui s'occupe de la ferme des Kobus, Meisenthâl...
L'ami Fritz est une description réjouissante d'une petite ville alsacienne. Si les tensions politiques et sociales ne sont pas effacées (le quartier juif est le plus pauvre, des fermiers émigrent vers les Amériques, on y décrit le prélèvement de l'impôt dans un village reculé et pauvre des Vosges), le personnage de Fritz semble être au-dessus de toutes ces considérations et ne se préoccupe que de bien vivre, en bonne amitié avec ceux qu'il aime. C'est un homme très tolérant...