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"La Terre. C'est l'héroïne de mon livre." Terre que le paysan pénètre et féconde de ses mains, terre généreuse ou ingrate, chèrement acquise ou convoitée. Jean, le frère de Gervaise, dans L'Assommoir, est valet de ferme en Beauce. Il aime et veut épouser une fière gamine, Françoise. Mais le beau-frère de celle-ci, le fruste Buteau, multiplie les obstacles

Mais qui est donc Mary Poppins, la nouvelle gouvernante des enfants Banks? Une dame qui mont l'escalier sur la rampe, qui verse de la même bouteille successivement: du sirop de citron, de la glace à la fraise et du punch au rhum! Mytsérieuse et imprévisible à souhait, elle est tanôt l'amie de Bébert, le marchand d'allumettes, tantôt la reine du zoo. Elle est arrivée avec le vent d'est et repartira avec le vent d'ouest, accrochée à son parapluie...

La tragédie la plus populaire de Shakespeare.

L'histoire d'une virée de filles de joie à la campagne qui découvrent l'amour maternel.

Andalousie, XIXe siècle. Don José, simple soldat, rencontre une belle Gitane appelée Carmen. Cette femme bouleverse son destin. ©Electre 2023

Ces 30 essais, choisis parmi plusieurs centaines dans l'oeuvre de la romancière, témoignent de son regard sur l'histoire et la théorie de la littérature, ainsi que sur la vie politique et la condition féminine de son époque. ©Electre 2019

Dans son adolescence, le héros se lie avec le fils d'un capitaine au long cours. Ce dernier leur raconte des histoires de marins qui le fascinent au point qu'il s'embarque en cachette à bord d'un baleinier. S'ensuivent d'innombrables aventures qui tiennent souvent du fantastique.

Les Rougon-Macquart Histoire naturelle et sociale d'"une famille sous le Second Empire.

Dans l'Angleterre du XIXe siècle, les aventures d'un jeune orphelin confié à un tuteur tyrannique. Une version abrégée du texte original, accessible aux jeunes lecteurs.

Félicité, paysanne orpheline, traîne un passé de misère et de douleurs. Engagée comme servante par Mme Aubain, une bourgeoise de Pont-L'évêque, elle aime successivement un homme, les enfants de sa maîtresse, un neveu, un vieillard qu'elle soigne, puis son perroquet.

Dans ce récit initialement publié en 1862, l'historien revient sur la figure de la sorcière dont il dresse un portrait à la fois lyrique et réaliste, se livrant ensuite à une lecture plus psychologique.

Gregor Samsa, transformé en coléoptère monstrueux, se trouve confronté à sa famille dont l'ambition est de l'éliminer. ©Electre 2021

La Princesse de Clèves montre l'effet ravageur de la passion sur une âme qui se veut maîtresse d'elle-même. De la première rencontre avec le duc de Nemours jusqu'à la fuite dans le « repos », en passant par un aveu aux conséquences funestes, Mme de Clèves assiste avec lucidité à une déroute contre laquelle ses raisonnements restent impuissants. Mme de Lafayette combat ainsi une grande partie de la littérature amoureuse avec cette arme nouvelle, l'«analyse», qui jusque-là ne servait qu'à expliquer le comportement des personnages. Ici, pour la première fois, l'analyse devient un moyen de progression narrative, et la substance même du récit. Ce chef-d'œuvre du roman psychologique est aussi un extraordinaire roman de formation, celui d'une héroïne de la sincérité et de la raison.

Molière mourant a produit l'une de ses plus belles comédies, et l'une des pièces les plus actuelles. Qui ne se croit malade? Qui ne dépend un jour de ses médecins, au point de refuser de guérir? Et quel médecin n'est tenté par le secret voire l'arrogance? En faisant rire de ce qui fait pleurer, Molière exacerbe tous les ressorts du comique pour dire le ridicule et l'incompétence des médecins, mais aussi la crédulité de ceux qui demandent leurs soins. La comédie se fait satire, pour dénoncer ce qu'elle donne en spectacle.

Il était une fois un pays où les animaux de la ferme en avaient assez de la tyrannie de l'homme. Ils décident de se révolter. C'en est fini de l'asservissement ! Veaux, vaches, cochons prennent le pouvoir, poussent le fermier à quitter les lieux et instaurent l'autogestion. L'animalisme devient la règle : l'humain est banni. Mais l'utopie égalitariste est de courte durée. Les cochons seront-ils les nouveaux maîtres ? « Tous les animaux sont égaux. Mais certains sont plus égaux que d'autres », conclut Orwell, entre pessimisme et lucidité. Paru en 1945, juste avant Mil-neuf-cent quatre vingt quatre, La Ferme des animaux est une impitoyable critique du totalitarisme. La traduction de Jean Queval rend le roman à son atmosphère de fable animalière, de conte de fée doux-amer, d'où émane peu à peu un malaise. Le pouvoir engendre nécessairement l'abus : le rêve d'enfant tourne vite au cauchemar d'adulte.

Ancien forçat mis au ban de la société, Jean Valjean trouve un jour refuge chez Mgr Myriel, un saint homme auprès duquel il découvre la bonté. Plus tard, devenu " monsieur Madeleine ", un bourgeois respectable, il recueille Fantine, jeune femme malheureuse et tombée dans la déchéance. Alors qu'elle est sur son lit de mort, il lui promet de prendre soin de son enfant, Cosette, qu'elle a dû laisser en nourrice chez un couple d'aubergistes, les Thénardier. La vie de Jean Valjean, qui se consacre désormais à faire le bien autour de lui, a beaucoup changé... Mais dans l'ombre veille Javert, un inspecteur de police qui s'est juré de le retrouver et de le renvoyer au bagne pour un vol resté impuni. La présentation de l'édition analyse la genèse, ainsi que la portée historique et littéraire de l'oeuvre. Elle souligne aussi l'écho que trouvent dans le roman les préoccupations sociales et politiques de Victor Hugo.