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Du dix-neuvième siècle à aujourd'hui, Vidocq est porteur d'un destin qui interpelle, celui d'un fils de boulanger devenu bagnard, d'un bagnard devenu policier. Sa vie est ponctuée d'aventures qui rendent son existence bien plus riches que la plupart de celles que nous connaissons et que nous vivons. Son destin nous parle toujours, à nous qui vivons un siècle et demi après lui et qui aimons autant les histoires de voyous, de lascars, de braquages, que les enquêtes policières. Nous sommes fascinés par Vidocq bagnard et par Vidocq policier, comme nous le sommes par Jean Gabin en commissaire Maigret et par Jean Gabin en Pacha, ou par Lino Ventura en inspecteur dans Garde à vue et par Lino Ventura en Tonton flingueur. De son vivant, il est déjà une source d'inspiration pour les romanciers, et pas des moindres : Hugo, Balzac, Alexandre Dumas, Eugène Sue, Edgar Allan Poe... Il est l'ancien bagnard devenu le chef de la brigade de sureté de Napoléon et un policier aux méthodes efficaces, mais contestables. Cette biographie originale, qui allie une récit mené tambour battant à des encadrés informatifs sur des thématiques comme Le bagne, La police sous le 1er empire, Les bas-fonds de paris, dévoile un Vidocq passionnant, à l'existence plus riche et plus complexe que le simple cliché du forçat repenti.L'auteur : Xavier Mauduit (né en 1974), est un journaliste et historien français. Animateur de télévision et de radio. Agrégé d'histoire, il a soutenu une thèse de doctorat intitulée "Le Ministère du faste : la Maison du prince-président et la Maison de l'empereur Napoléon III (1848-1870)" qui a obtenu le prix Mérimée en 2013. Il coanime une émission "Personne ne bouge !", sur Arte avec Philippe Collin et Frédéric Bonnaud. Il assure une chronique hebdomadaire d'histoire du sport sur France Inter. Il participe du lundi au jeudi à l'émission "28 minutes", sur Arte. Il a publié de nombreux ouvrages.
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Aux yeux des élites parisiennes, l'affaire semble entendue : il faudrait renoncer au modèle pavillonnaire, écologiquement « insoutenable » et politiquement inflammable. En échange d'une chambre par enfant et d'un bout de jardin, les classes moyennes auraient déserté les centres-villes, sans en mesurer les contreparties individuelles et collectives : dépendance accrue à la voiture, mobilité professionnelle entravée, désertification des centres-bourg, crise du commerce, repli sur soi…Pourtant, tout indique que le modèle reste un eldorado pour la majorité des Français. Face à un monde mouvant, les atouts de la maison sont immenses : calme, intimité, sécurité, liberté de mouvement, proximité de la nature. Le vrai luxe de demain, c'est bien le pavillon et la maison individuelle. À l'appui de ce constat, on croise Gérard, Samia, Maxence ou Adrienne qui nous racontent pourquoi ils ont adoré (ou détesté) vivre dans un pavillon. Certains ont cru qu'ils allaient changer de vie, d'autres en rêvent encore… L'histoire du pavillon aussi retracée dans ce livre est celle de pouvoirs publics souvent dépassés, d'empilement de lois changeantes et d'imaginaires politiques ballotés au gré des événements. Derrière ce chaos permanent du logement, il y a, depuis le début du XXe siècle, un invariable : jamais les Français n'ont renoncé à cet instinct de maison qui les obsède.
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Un essai polémique, à contre-courant de la " bien-pensance ", qui s'inscrit dans les débats houleux sur la réforme des retraites. Ils mettent en danger notre modèle social ! La France est confrontée à un vaste mouvement d'allergie au travail. Nombre de Français manifestent des doutes sur son intérêt et sa pertinence, encouragés par une gauche Nupes qui vante les valeurs de l'oisiveté, quand elle ne proclame pas le droit à la paresse. Cette " génération farniente " rassemble tous les âges et dénonce la dimension sacrificielle du travail. Elle entend vivre de la solidarité des autres et met notre société en péril La France est pourtant le pays où le temps passé au travail au cours d'une vie est l'un des plus faibles au monde. Celui dans lequel on travaille le moins en proportion de la population totale. Et celui – exception faite de la Suède – où l'on continuera de partir le plus tôt à la retraite... En France, c'est le travail qui finance la solidarité, conformément au programme du Conseil national de la Résistance. Le modèle social auquel nous sommes attachés est aujourd'hui menacé. Qui est responsable ? La gauche qui a abandonné le camp du travail pour se vouer aux causes sociétales ? un management d'entreprise qui ignore la dimension humaine des travailleurs ? l'école qui n'enseigne plus le goût de l'effort ? Questions posées par Pascal Perri dans cet essai vigoureux, qui est aussi une réflexion sur le sens du travail et de la solidarité.
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Cher Alain, Nous avons donc décidé d'échanger des lettres plutôt que de nous entretenir de vive voix. L'utilisation de ce vieil outil littéraire me semble prudente et bénéfique, bien que je me demande si elle n'est pas une dérobade. Malgré mon goût de l'affrontement, je redoutais en effet ta présence et ce que le tac au tac implique de violence. Autrement dit, je craignais de me heurter en temps réel sur du non négociable et de voir bientôt se lézarder une chère et ancienne amitié. > Chère Elisabeth, Si je tirais sur tout ce qui bouge, tu aurais raison de vouloir m'en dissuader, et il me semble que je serais assez avisé pour suivre ton conseil. Mais je n'ai rien d'un tireur convulsif. Et lorsqu'il m'arrive de perdre mon sang-froid, c'est parce que je suis la cible favorite de ceux qui n'ont que le mot "changement" à la bouche et pour qui rien ne bouge. >
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Simone de Beauvoir, Hannah Arendt, Simone Weil… difficile pour la plupart d'entre nous de citer d'autres noms de femmes philosophes que ceux-là. Sans doute parce que la plupart d'entre elles n'ont pas eu la chance de se voir attribuer le noble statut de « philosophe », tantôt qualifiées de « femme de lettres », ou au mieux de « penseuses » et « intellectuelles ». Et pour les quelques chanceuses qui sont au panthéon des philosophes, on ne connaît bien souvent qu'une infime partie de leur pensée, ou on les réduit à leur pensée féministe. Ce livre vous invite à changer de point de vue et à reparcourir l'histoire de la pensée à travers celle de femmes qui ont fait œuvre de philosophe, alors qu'elles étaient soit exclues de l'institution soit empêchées par les hommes. Vous découvriez une pensée riche, originale, des sujets forts, des formes inattendues, novatrices, car il a bien fallu faire preuve de créativité pour faire entendre sa voix. Pour Elodie Pinel, elle-même professeure de philosophie, il est plus que temps de prendre au sérieux ces femmes philosophes, d'entrer pleinement dans leur œuvre et de militer pour qu'elles intègrent les programmes scolaires et que leurs idées infusent enfin dans notre société.
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Une étude poussée de la langue, muscle méconnu du corps humain. Deux spécialistes de l'orthophonie décrivent le rôle vital et la diversité des fonctions de cet organe grâce à sa puissance anatomique, physiologique et neurologique. Six QR codes renvoient à des tutoriels pour mieux la faire fonctionner et corriger certains dérèglements tels que l'apnée du sommeil, le zozotement ou la fausse-route. ©Electre 2024
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