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« Tout est foutu, soyons joyeux. » « Rassurons-nous, tout va mal. » Voilà les maximes préférées de Clément Rosset, telles des remèdes à notre époque contemporaine angoissante. Il nous apprend à nous foutre de tout et à rester joyeux malgré notre condition de mortel, à être capable d'embrasser gaiement l'existence pour accéder à la sagesse et au bonheur, à écarter toute raison de désespérer.Clément Rosset a accordé une quinzaine d'entretiens à Alexandre Lacroix pour Philosophie magazine entre 2006 et 2017. Nous en avons sélectionné huit, qui permettent de faire un premier pas dans la pensée de ce grand homme. Philosophe de la joie et du tragique, mais non pessimiste, Clément Rosset défendait une vision incarnée de la philosophie, loin de l'image du penseur dans sa tour d'ivoire. Il défendait surtout un réalisme absolu et radical. Pour lui, seul le réel existe.Le recueil idéal pour s'initier à la philosophie et découvrir les grands philosophes – Nietzsche, Spinoza, Platon, Heidegger, Pascal, Bergson – en décortiquant Tintin, Gaston Lagaffe ou encore un morceau de camembert.
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« Ce sont eux qu'on retrouve aujourd'hui tout en bas de l'échelle de la start-up nation, payés au lance-pierre, sans salaire minimum, sans arrêt maladie en cas d'accident, sans congés payés, sans chômage, avec des outils de travail à leurs frais : un smartphone obligatoirement 4G qui vaut cher, un vélo souvent décrépit, avec des freins à moitié cassés, pas de casque, pas de lumière pour assurer leur sécurité la nuit. »Derrière les slogans publicitaires sympas, les tutoiements faciles et les poufs colorés des open space, se cache une nouvelle exploitation. Surveillance virtuelle, rapports déshumanisés, algorithmes rois, rythme effréné, abus de pouvoir face à des populations immigrées, forçats du bitume laissés à eux-mêmes, sous-payés, démunis de droits sociaux, porteurs de tous les risques, bienvenue dans les bas-fonds du cool.Un récit incarné et décapant, irrigué par une réflexion sur la modernité, les dérives du confort, la facilité du tout, tout de suite, ici et pas cher. Mais à quel prix ?Jules Salé dénonce sans concession le cynisme des grandes entreprises  autant que la complaisance de l'état. Plus qu'un témoignage, un réquisitoire générationnel contre la dérive « uberisante » de notre société.
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«  La jeune fille naïve et téméraire qui, à l'été 1944, était emmenée, menottes aux poignets, au siège de la Gestapo, était celle qui, bien plus tard, deviendrait ma mère. Pourquoi  ce choix ? Pourquoi, si jeune, avait-elle décidé de s'engager plutôt que d'accepter la fatalité de l'Histoire  ? Comment avait-elle fait face à la Gestapo ? Qu'avait-elle tu  ? Je me suis mise dans ses pas pour reconstituer le récit de ces années de l'ombre, quand elle fut héroïque et qu'elle ne le sut pas.Cette l'histoire est aussi celle d'un amour. Au cœur de la France occupée, Ginette et Jean, le jeune juif flamboyant pour qui elle affronta tant de dangers, se promettaient de raconter un jour leurs aventures, la fureur de la guerre et de la haine, et leur passion immodérée de la liberté. Ce livre qu'ils n'ont pas écrit, c'est à moi qu'il revient aujourd'hui d'en remplir les pages.  »N. B.Mêlant l'intrigue romanesque et son propre cheminement sur les traces de sa mère, Nicole Bacharan raconte le destin bouleversant d'une jeune femme amoureuse qui, à dix-huit ans, s'engage dans l'un des plus grands réseaux de la Résistance et combat pour la liberté.
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  Ali, un soldat de l'armée syrienne de 19 ans, gît à quelques pas d'un arbre. Il a une vision, celle d'un enterrement. S'agit-il du sien ? Tandis qu'il reprend ses esprits, Ali se souvient : c'étaient les funérailles de son frère. Il y a un an peut-être.  Ali comprend alors qu'il a dû être blessé par une bombe et tente de localiser la douleur, d'identifier la blessure. Son désir le plus cher est de s'envoler jusqu'à l'une des branches de l'arbre. Les arbres ont toujours été son refuge, sa maison. Ils n'ont pas de secret pour lui. Là-haut, il serait également à l'abri des animaux sauvages après le coucher du soleil.  Tout en essayant péniblement de s'en rapprocher, Ali se remémore différents épisodes de sa vie, de sa naissance auréolée de mystère à la gardienne presque centenaire du sanctuaire de son village qui l'initie à leur foi ancestrale, jusqu'à son arrivée au poste de contrôle de l'armée où il est enrôlé de force.  Enfant silencieux et contemplatif, inadapté à l'école, Ali est d'une rare force et agilité. Sa sensibilité ainsi que son amour et sa profonde compréhension de la nature lui confèrent une aura presque mystique. Son chemin semblait tout tracé, menant ultimement au sanctuaire et aux arbres qui l'ont vu naître. Mais la guerre en a décidé autrement…  Dans  La Demeure du vent, Samar Yazbek explore avec force et poésie la puissance de la nature, et la vanité des hommes. Elle révèle la richesse de la foi alaouite et sa relation aux éléments. Au cœur du roman, un appel universel au retour à la terre au sens le plus primitif.  Un grand texte sur la beauté et l'âpreté de la vie.  Traduit de l'arabe (Syrie) par Khaled Osman et Ola Mehanna
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« Le plaisir de la destruction nous avait amenés à nous connaître, Mansour et moi, et il avait déployé dans notre imagination l'idée d'un double qui faisait correspondre à la réalité le monde étrange des rêves. Chaque circonstance avait voulu sceller notre amitié ; peut-être la drogue, plus que tout le reste, par l'exigence de sincérité qu'on avait voulu lui opposer. »De la prison dans laquelle il purgeait une peine de quatre ans, mon ami Mansour m'a un jour écrit avoir été envoûté par un féticheur quelques années plus tôt. À la fin de sa lettre, il me demandait si je pouvais partir à sa recherche pour lever le sortilège. Les amitiés issues des squats de crackmans ont décidément une valeur hors du commun. De la toxicomanie à l'emprisonnement, cette quête devait me mener aux confins de l'Afrique. Traversant la brousse et les forêts de son pays natal, l'esprit mystique des lieux m'amena à ce qui pourrait le délivrer. Après dix-sept ans d'absence, il revint cultiver la terre dans son village et retrouver la part de lumière en lui. À mon tour, fatigué de lutter dans une histoire devenue absurde, j'allai lui demander de me transmettre cette connaissance qui guérit l'esprit.Au cœur des ténèbres, à la manière d'un Joseph Conrad, le narrateur nous entraîne avec lui, de surprise en surprise. 
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Êtes-vous plutôt Havaïanas ou Birkenstock ?Kebab ou graines alimentaires ?L'application Yuka a-t-elle révolutionné votre façon de faire les courses ou avez-vous cédé à la livraison Deliveroo ?Dans ses chroniques mensuelles pour Philosophie magazine, Tobie Nathan s'est attaché à décoder nos nouvelles pratiques en se faisant ethnomythologue, à savoir, en explorant à partir de l'ethnologie, de la mythologie et de la psychanalyse, le sens caché de nos objets contemporains.Prenons le jean slim qui souligne nos formes : a-t-il encore quelque chose à cacher ? La réponse se trouve peut-être chez les Indiens d'Amazonie.Et la gourde en métal ou en verre, qui remplace petit à petit la bouteille en plastique, incarne-t-elle une salutaire prise de conscience écologique ou est-elle la confirmation des théories d'une pionnière de la psychanalyse ?Quant aux monocycles électriques qui envahissent rues et trottoirs, saviez-vous que ce sont probablement les mythes grecs antiques qui ont donné des ailes à ce nouveau moyen de transport urbain ?Réexplorant ainsi nos nouvelles lubies, Tobie Nathan en fait surgir avec humour l'étrangeté souvent, l'ironie parfois, et une certaine absurdité de notre monde.Chacun a éprouvé/testé /adoré au moins une ces lubies contemporaines et s'y reconnaîtra.
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Louise hérite d'une maison de famille qu'elle ne peut pas garder. Ici, elle a ri, joué, aimé, plongé : ses rêves inscrits à même la peau, le sel de la mer les a transformés en peines, en sourires et en larmes. Nous confondons-nous avec nos souvenirs ? Est-ce si grave de vivre moins bien que ses parents ?Un roman-vrai où l'impermanence des choses et le déclassement nous atteignent au coeur.
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Tahiti est un paradis soumis à des cyclones soufflant parfois à plus de 200 km/h. Et tout le monde en a peur : peur des bourrasques qui arrachent les toits, les arbres, les voitures, le foyer soudain envolé. Cette peur n'échappe pas à la préadolescente de ce roman. Dans ce qu'elle voit et ce qu'elle entend, elle ressent cette stupeur du paradis ravagé, cette violence touchant ce peuple si attachant. Pourtant, lorsque passe le cyclone, elle se sait protégée par son statut privilégié de métropolitaine expatriée, abritée dans une maison solide. Tout est en ordre, ses affaires de classe reposent dans sa chambre et les provisions d'eau attendent dans la cuisine. Mais quelque chose chuchote au dehors et à l'intérieur d'elle-même.Son collège concentre la disparité de la jeunesse polynésienne : enfants venus de métropole, Chinois, métis et autochtones. L'adolescente y a ses trois meilleures amies, indéfectiblement soudées par des journées en classe où les différences sociales s'oublient très vite. Parmi elles, Tumata, à la douceur mélancolique, qui évite de répondre aux questions intimes, porte de trop grands tee-shirts couvrant toute sa peau. Un jour, elle disparaît, confrontée à son terrible secret, son propre cyclone.Passage du cyclone  est un roman d'apprentissage qui dit l'enchantement d'une île légendaire, et la violence qui lui est inextricablement mêlée. Chaque page respire la puissance du dépaysement, le trouble face aux non-dits derrière les sourires, la richesse de l'île et sa précarité sociale. Jennifer Lesieur, qui a vécu à Tahiti, évite tous les clichés pour raconter cet éveil sensoriel dans cette transition entre enfance et adolescence, dans une Polynésie saturée de couleurs, d'odeurs, mais où le soleil et la misère brûlent.
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Nous sommes en 1852, au cœur des magnifiques paysages du grand nord suédois. Lars Levi Læstadius, botaniste émérite, pasteur haut en couleur du petit village de Kengis et fondateur d'un mouvement  connu pour son éthique rigoureuse, tente tant bien que mal de combattre l'athéisme et l'alcoolisme de ses paroissiens. Contre l'avis des villageois, Læstadius a recueilli un jeune garçon sámi, affamé et illettré, Jussi, qu'il initie aux secrets de la botanique et qui le suit comme son ombre.Lorsqu'une servante est retrouvée morte dans la forêt, le commissaire s'empresse d'imputer l'odieux crime à… un ours. Fort de son intuition et de son savoir scientifique, Læstadius n'y croit pas un instant. Quand une deuxième jeune fille vient à disparaître, le pasteur, secondé par son fidèle Jussi, décide de mener l'enquête, quitte à s'attirer les foudres des autorités locales.  Traduit du suédois par Marina et Françoise Heide
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« L'un et l'autre rappelaient aux oublieux ce que le XXe  siècle avait de fascinant et de monstrueux. Aller à leur rencontre  c'est découvrir les deux visages de l'entre-deux-guerres, qui vit l'avènement des dictatures de tous bords. Le premier, Hô Chi Minh, avait un parcours qui épousait un siècle de guerres. Il avait été l'homme de Dien Bien Phu, le résistant contre l'armée française, puis contre les GI. Le second, Ossip Mandelstam, assassiné par les sbires de Staline, fut un martyr des purges qui virent la mort de millions de Russes. Qui se souvient de Dien Bien Phu comme de la Colline des anges ? De la présence française comme de l'occupation américaine ?Mandelstam reste un des plus grands poètes du XXe  siècle. Hô Chi Minh s'est essayé à la poésie, ses vers décrivent la réalité d'un prisonnier anticolonialiste, ils montrent un homme de culture, plein d'appétence livresque.La voix de Hô Chi Minh est un ordre renvoyé par mille porte-voix, celle de Mandelstam un cri répété par mille sentinelles. »Ecrivaine de l'intime, Linda Lê restitue une histoire oubliée : celle de deux géants du 20e siècle qui se sont rencontrés en 1923 à Moscou. L'un est le poète Ossip Mandelstam, l'autre deviendra l'inventeur d'une révolution, défenseur de l'anticolonialisme, Hô Chi Minh.Ils ont toute leur existence « écouté le bruit du temps », comme l'écrit Ossip Mandelstam qui observe le « tact inné » de Hô Chi Minh. Leurs destins ont été  bien différents, mais ils ont été des résistants, incompris, persécutés, broyés par la fureur de ce siècle politique. Linda Lê dit les rêves d'un monde meilleur, le fracas de la désillusion face à l'émergence du totalitarisme, dans un récit littéraire qui éclaire notre présent.De personne je ne fus le contemporain  nous ouvre les yeux sur ces deux destins, singuliers et universels, et nous saisit par son écriture.
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" Ce livre est une invitation au voyage dans un  étrange pays sans frontières, une terra incognita,  un territoire où vit la moitié de l'humanité. On a dit que c'était un continent  noir. Je pense, au contraire, qu'il est habité  par la lumière et bruisse de toutes les voix  qui, vivantes aujourd'hui ou venues du passé  le plus lointain, ont construit notre histoire.Ce livre est un dictionnaire, donc une  manière d' “entrer” à sa guise dans ce vagabondage  où des femmes très célèbres cohabitent  avec des anonymes. Il est “intime”,  car il est aussi, à mon insu, une sorte  d'autobiographie. Dire qui l'on admire est  inévitablement une forme de confession.Mon seul désir est de faire connaître ou  reconnaître ces femmes, tant elles sont pour  moi des exemples qui nous donnent courage,  énergie, espoir. " Laure Adler
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« C'est à la mosquée que l'idée d'un féminisme  islamique me traverse l'esprit. Écoutant le khutba du  grand mufti, je me dis : Se pourrait-il qu'une femme conduise la grande prière du vendredi et qu'au lieu  d'un homme, ce soit une personne du sexe opposé qui  parle en ce moment ? Que se passerait-il ? »Et pourquoi pas ? Sherin Khankan ne connaît pas  la peur. Elle raisonne. Elle croit.Dans la première mosquée pour femmes en  Europe, à Copenhague, elle se bat chaque jour pour  une relecture tolérante du Coran. Ne portant le voile qu'à la mosquée, elle anime une « Islamic Academy »  à l'intention des femmes, où sont enseignées la philosophie  islamique et la prière. Elle y célèbre aussi  ses premiers mariages interreligieux.Dans ce livre confession, Sherin Khankan parle  pour la première fois de son enfance, de sa pratique  religieuse, du soufi sme. La mère de quatre enfantsévoque sa famille avec tendresse, la militante son  combat pour un féminisme islamique.
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Simone de Beauvoir disait : « On ne naît pas femme : on le devient. » Puisant dans sa propre expérience et avec un regard sur le monde, Fabienne Brugère décline cette phrase à travers les différents âges de la vie, de la naissance, la jeunesse, l'âge adulte à la vieillesse, en montrant comment la femme est à la fois piégée et cependant en mesure de se libérer. Cette défense d'un féminisme ordinaire cherche non pas à victimiser les femmes mais à expliquer qu'elles peuvent changer leur quotidien et le cours de leur vie.Ce livre est un plaidoyer pour la liberté, écrit par une philosophe engagée, qui travaille aussi sur le droit à l'hospitalité.
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« Un soir d'été de ma huitième année, Sarah m'emmène voir mon premier ballet : Le Lac des cygnes. Je suis subjuguée par les corps, les costumes qui les revêtent, les mouvements qui les étirent et les développent. De la douleur et de la souffrance, je ne comprends que celles de l'amour entre Odette et Siegfried ; incapable de percevoir l'endurance des danseuses et danseurs, de deviner que dans les chaussons, les chairs sont meurtries, que la beauté est toujours composée d'un peu de laideur.Le lendemain, au réveil, je sais que je serai danseuse. Dans mes rêves les plus fous, une grande danseuse.  Plié. Tendu. Plié. Tendu.Je n'ai pas encore la technique. En revanche, j'ai le physique : longs bras, longues jambes, long cou, petit buste. Oui, j'ai tout du cygne. Mais je suis noire, comme ce petit canard qui, tant que sa vraie nature n'est pas révélée, est vilain, rejeté de tous pour cette unique raison.  Je serai le premier cygne noir. »C.  L. P.  En 2021, Chloé Lopes Gomes a accusé certains responsables du Staatsballett de racisme. Après un recours en justice, elle a obtenu   gain de cause, à travers une prolongation de son contrat et une indemnité. Récit de résilience face à l'adversité,  Le Cygne noir  est son histoire. 
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«  Je dois énormément à mes parents. Ils ont fait ce que je suis.  »Les parents de l'auteur ne sont plus là pour entendre cette phrase. Elle donne le ton de ce premier livre dont l'émotion est contenue mais frémissante.  Le père de Bruce a été emporté par un cancer qui ne lui a laissé aucune chance. Il s'est éteint comme il a vécu, avec discrétion.  Quelques années après, c'est sa mère tant aimée, à la personnalité fantasque et drôle, qui meurt dans la rue d'un arrêt cardiaque.  Comment vit-on avec ses morts ?  Que faire pour ceux qui restent ?  Doit-on se protéger de l'irradiation du deuil et comment y arriver ?  Ce livre tout entier est une déclaration d'amour filial, ce qui n'est pas si courant à l'heure où les familles sont souvent critiquées.  Pudique, Bruce Toussaint se souvient d'une enfance française de la moyenne bourgeoisie, que tant d'autres ont vécues, dont on peut aujourd'hui avoir la nostalgie. C'est la douleur de tous, comme l'amour de tous, que l'auteur évoque quand il parle des siens.
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  Dans une librairie parisienne, Aurore, la Française, rencontre Gestur, l'Islandais. Leur amour se noue puis s'efface entre le fjord des baleines et les rues de Belleville, entre la tentative d'une vie de famille et l'étiolement des sentiments.Archéologue, Gestur fouille un sol islandais brûlé par le sel et la lave, à la recherche de tombes vikings. Aurore découvre des paysages froids et muets, d'une splendeur imperturbable, qui voudraient bien cacher le bouleversement d'une société sortie du Moyen Âge en l'espace de quelques décennies.Après la naissance de leur petit garçon, Erling, ils vivent dans l'entre-deux, ni amants ni inconnus, dans la France des attentats puis des Gilets jaunes, où circulent une électricité et une violence diffuses, qui font dire à certains qu'on ne reconnaît plus le pays.  Orageuse et tendre,  L'Acceptation  est une histoire d'amour qui invite à regarder les choses en face. Tracé par Aurore, un chemin se dessine dans le déni et la peur, dans la mélancolie et la joie pure, au prix de l'idée que chacun se fait de son pays, de sa place, de l'amour.
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« À mesure que je lis tous les documents que je réussis à retrouver, je commence à voir apparaître leur silhouette, les phrases qu'elles ont lancées aux flics, aux juges… Chaque fois je me demande si celle qui est décrite, celle qui parle, qui rit, qui injurie, qui chante, celle qui a les mains en sang et les vêtements déchirés, est la femme que je cherche. »Voleuses, fugueuse, vagabondes, de petites vertus, les filles de la prison de Fresnes se mutinent. Le 6 mai 1947, elles défoncent des portes, brisent des carreaux, pillent l'économat, s'empiffrent de chocolat et de confiture, escaladent le mur de la prison et finissent par en occuper le toit. Pendant des heures, elles tiendront bon. Les prisonniers masculins, derrière leurs barreaux, les acclameront. Il faudra cent vingt policiers pour les déloger. Les journaux s'en emparent un temps, qualifiant l'événement d'« hystérie collective », et, après une nouvelle condamnation, les révoltées retourneront à l'obscurité de leurs cachots. Vies d'anonymes diablesses, semeuses de troubles sans voix, la postérité les oublie.Jusqu'au jour où Serge Valère, un avocat médiatique comme le XXIe  siècle en façonne, décide de démêler les fils de ses origines. Lui qui ne connaît pas son père, engage la généalogiste, Elvire Horta, pour retrouver sa mère Madeleine qui l'a abandonné. Elle apprend que celle-ci est une des mutinées de Fresnes. 1947 rencontre alors notre époque. Madeleine rencontre Elvire. Les filles perdues, celles d'aujourd'hui.Avec force et passion, Dorothée Janin fait surgir la violence, la révolte et la liberté fugace de ces femmes qui n'existaient plus. Porté par une écriture frontale, à la manière du  Journal d'un voleur, La révolte des filles perdues interroge notre mécanique sociale et nos obsessions.
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« Cette nuit-là, j'ai fait deux rencontres, une personne, bien réelle,  que j'ai revue par la suite, et une autre, plus floue, dont j'aurais du  mal à parler. Peut-être l'ai-je  seulement rêvée celle-là ? Ces rencontres  ont été si puissantes, se sont révélées  si décisives, qu'elles demeurent  inscrites dans ma mémoire comme des balises,  posées là pour éclairer  mon chemin… » C'est un vendredi, le 10 mai 1968. Sur sa  mobylette, le jeune  Tobie, maoïste en déshérence, louvoie entre « CRS SS », barricades  et étudiants en colère. Alors que la foule envahit le Quartier latin,  il va à  contre-courant comme il l'a toujours fait, Juif d'Égypte exilé  qui grandit à  Gennevilliers. L'exode a brisé sa mère, son père est  insaisissable et lui est devenu autre, dans une « absolue étrangeté »,  celle de « vivre étranger dans un pays  étrange, étranger à soi-même ».  Reste l'amour pour se rattacher au monde qui va,  l'amour à fleur de  peau et le désir ardent, dans les bras de femmes initiatrices qui  le  ramènent à l'épaisseur de l'existence.Et si c'était en une nuit que se décidait son destin.
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« Il n'était pas seulement drôle. Il était au-delà. Il était le rire. Il était rire. Il n'était que rire. Du moins c'est ce que croyait tout le monde. C'est ce que croyait Marcia aussi, au début. »  Ils sont trois. Trois personnes. Il y a Maxence, un humoriste qui occupe depuis toujours le rôle du bouffon – celui qui rit de nous. Il y a Marcia, une sociologue qui le rencontre pour le faire parler de son drôle de métier. Et il y a Michel, une star du stand-up qui a partagé la vie de Marcia vingt ans plus tôt.Trois M., dont deux qui aiment la même.Comment être, à soi tout seul, toutes les personnes qui nous habitent ? Comment vivre en laissant de côté, à chaque seconde, ses vies potentielles ? Je, tu, il, nous, vous, ils : toutes les personnes pour raconter ces vertiges que sont le rire, la solitude et l'amour.
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Après la vague du mouvement « Body positive », la pression qui pèse sur le corps des femmes a-t-elle réellement disparu ?Sur les réseaux sociaux comme dans les magazines ou les publicités, on observe la glorification de deux types de féminités « accomplies », deux modèles de corps qui paraissent s'opposer.Le premier est une femme blanche, CSP+, qui se doit d'être naturelle et dynamique. Elle prend soin d'elle à coups de détox, de « jeûne intermittent » et pratique le sport comme une religion.Le second est celui d'une femme « racialisée », invitée à la fois à assumer un physique hypersexualisé mais aussi à se rapprocher de la blanchité par des subterfuges dangereux pour sa santé.À qui profite donc toute cette positivité toxique ? À l'industrie de la beauté bien sûr, et les marques de cosmétiques ou de chirurgie esthétique rivalisent d'ingéniosité pour nous pousser vers ces nouveaux idéaux.Jennifer Padjemi mène une enquête engagée pour montrer comment le capitalisme moderne a récupéré tous les mouvements qui œuvrent pour la libération des corps et nous enjoint à lutter contre ces nouvelles injonctions. Un essai percutant et libérateur !
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