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Pourquoi la montagne exerce-t-elle une telle fascination  ?Redoutées jadis, vues comme de hideuses verrues de pierre, les montagnes sont considérées depuis Rousseau comme le lieu de l'allègement et de la sérénité, par opposition aux villes dévoyées. L'attraction qu'elles suscitent ne faiblit pas depuis.Enfant de la neige et des sapins, élevé en Autriche et en Suisse, l'auteur a une relation très particulière avec son sujet : plus il monte en altitude, plus il renoue avec sa jeunesse. En sorte que cet essai sur la montagne s'inaugure comme une forme d'autobiographie sensible, où tous les sens concourent à la remémoration du passé  : grimper, c'est pour lui rajeunir en esprit, renouer en une seule boucle les deux parties de sa vie.Au-delà des souvenirs personnels, la randonnée est un exercice de l'amitié, qui lie ensemble les membres d'une même cordée ou d'une même course.Mais pourquoi grimper au sommet si c'est pour en redescendre, pourquoi la souffrance de l'escalade se convertit-elle en jouissance, pourquoi l'absurdité de cette pratique rend-elle anodine l'absurdité de l'existence, quelle métaphysique de l'absolu se joue-t-elle là, quel défi au temps, au vieillissement, à la peur panique, au danger frôlé pour être mieux conjuré?Y a-t-il encore place pour une ontologie de l'héroïsme dans nos temps post-héroïques  ? Au-delà de 2000 mètres, le surhomme nietzschéen est un aimable farceur…Dans un style chatoyant et sensuel, cet essai-récit fond dans une même neige choses vues et lues, littérature et philosophie, rituels d'une pratique passionnée et questionnements sur le sens de la vie, la destruction de notre écosystème, le crépuscule d'une forme d'aventure menacée comme un chef d'œuvre en péril.La ruée vers les sommets dit-elle à sa manière la fin d'un monde  ?
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« Michel Louise. Née le 29 mai 1830 à Vroncourt. Profession institutrice. Religion idolâtre. Matricule 9. Coupable 1/ de Port d'armes apparentes étant revêtue d'un uniforme, pendant un mouvement insurrectionnel. 2/ d'avoir fait usage de ces armes. »Ainsi s'ouvre le dossier pénitentiaire de celle qui fut embarquée et encagée vers le bagne de Nouvelle Calédonie en 1872, où elle vivra presque dix ans, avant de revenir en métropole poursuivre son combat. Ce n'est que le premier des dossiers instruits contre elle. Toute sa vie, cette figure puissante de la Commune, féministe et anarchiste qui a dédié sa vie à la révolution, sera placée sous surveillance par la République et sa police, et plusieurs fois arrêtée. C'est en prison, qu'elle rédige ses mémoires.Dans la lignée de sa série pour France Culture, Judith Perrignon nous offre le destin de cette femme exceptionnelle, en même temps qu'un voyage dans les archives officielles. Des procès, des rapports, des courriers, des rumeurs d'indics, des filatures, pour creuser au-delà d'une biographie, le sillage des révolutions jusqu'à la Commune, cette guerre civile française jamais nommée, si peu enseignée dans les classes, et parvenir à ce moment fondateur de la fin du 19ème siècle, « ce qu'on appelle la République française », ricanait Louise Michel dans une lettre envoyé depuis le bagne  à ceux qui l'y avait envoyée. « Au revoir messieurs, à bientôt ! » signait-elle.  Portrait d'une femme, d'une époque agitée par l'idéal et les idées : Judith Perrignon fait entendre avec puissance et émotion les voix d'alors.
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L'exercice physique augmente l'activité du cerveau, la circulation sanguine et la libération des hormones du bonheur : la sérotonine, la dopamine et la norépinephrine. Le running vient dissoudre les pensées autodestructrices, il réorganise nos priorités de façon nouvelles et change notre regard sur nos difficultés. Cette nouvelle thérapie ou Dynamic Running Therapy, marie running et exercices issus de la pleine conscience. Après une présentation des mécanismes à l'oeuvre pendant que nous courrons, l'ouvrage propose des exercices de running en pleine conscience conçus pour aider à résoudre les problèmes relationnels, aider à la prise de décision, apaiser l'anxiété, réguler les troubles de l'humeur ...
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Un livre sur le roman soviétique, maintenant  ? Précisément maintenant  : comme le disait Romain Rolland pendant la Grande Guerre, ce n'est pas parce que les Allemands l'ont voulue que nous allons renier Goethe.Qui plus est, quantité des écrivains que Dominique Fernandez, un des plus grands connaisseurs   de la littérature russe (Dictionnaire amoureux de la Russie, Plon, 2004, Avec Tolstoï, Grasset, 2010), nous présente ici, ont été d'opposition à Staline, ou ont tourné la censure par le roman historique ou le roman de science-fiction.   Avec la chute de l'URSS, tout un pan de la littérature occidentale a été injustement effacé. Dominique Fernandez fait revivre pour nous les œuvres et la vie des grands de la période (entre la Révolution et Khrouchtchev), de Gorki à Pasternak,  en passant par Ehrenbourg,   Babel, Paoustovski, Aïtmatov ou Alexeï Tolstoï.Il nous rappelle aussi l'admirable moment littéraire qu'a engendré l'après-Révolution. S'opposant à une idée trop facilement reçue, il exhume du mépris où ils ont été plongés de grands auteurs du «  réalisme socialiste  ». La dictature a, par contrecoup, fait naître une  fiction satirique que nous découvrons ici, comme les savoureux Olecha, Zochtchenko ou Ilf et Pétrov. Loin de réduire la littérature au silence, la tyrannie   expie ses fautes par un des plus grands livres par lequel Dominique Fernandez achève le sien, Vie et Destin de Vassili Grossman.Un livre de justice, un livre de savoir, un livre, aussi, de saveur.
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Tome :
1918
Immense fresque de l'univers concentrationnaire soviétique, dont Soljenitsyne fut l'une des nombreuses victimes, L'Archipel du Goulag est un livre de témoignage et de combat. A texte exceptionnel, destin d'exception : rédigé entre 1958 et 1967 dans la clandestinité, il fut publié pour la première fois en France en 1974 et censuré en U.R.S.S. jusqu'en 1989. Puissance d'évocation, éloquence tumultueuse : l'ouvrage, qui a ébranlé les fondements du totalitarisme communiste, continue de brûler les mains. Alexandre Soljenitsyne (1918-2008) est un écrivain et dissident russe. Incarcéré puis envoyé au Goulag en 1945, il y est détenu pendant huit ans. Déchu de la nationalité russe, ce n'est qu'en 1994, après vingt ans d'exil, qu'il peut enfin réintégrer son pays. Lauréat du prix Nobel de littérature en 1970, il est l'auteur d'une oeuvre considérable.
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«  Puisque mon désir de vivre en dehors des prescriptions normatives de la société binaire hétéro-patriarcale a été considéré comme une pathologie clinique caractérisée sous le vocable de «  dysphorie de genre  », il m'a paru intéressant de penser la situation planétaire actuelle comme une dysphorie généralisée. Dysphoria mundi  : la résistance d'une grande partie des corps vivants de la planète à être subalternisés au sein d'un régime de savoir et de pouvoir patriarco-colonial.  »Tel est le point de départ de ce livre de «  philosophie documentaire  » où l'auteur, malade du covid et enfermé seul dans son appartement, emprunte à tous les genres (essai, fiction, journal) pour raconter à sa façon un monde dont les différentes horloges se sont synchronisées au rythme du virus, mais aussi du racisme, du féminicide, du réchauffement climatique… et de la rébellion à venir. Une manière de carnet philosophico-somatique d'un processus de mutation planétaire en cours.Si la modernité disciplinaire était hystérique  ; si le fordisme, héritier des séquelles des deux guerres mondiales sur la psyché collective, était schizophrène  ; le néolibéralisme cybernétique, lui, est dysphorique.L'hypothèse centrale de cet essai  : les événements qui se sont produits pendant la crise du covid à l'échelle mondiale marquent le début de la fin du réalisme capitaliste.Sommes-nous condamnés à croire tout savoir et ne rien pouvoir faire pour changer le cours des choses (paranoïa conspirationniste) ou continuer à tout faire de la même manière mais sentir que plus rien n'a de sens  (dépression individualiste)  ? Non  : il est possible de franchir le pas vers une autre épistémologie terrestre. Encore faut-il refuser la nouvelle alliance du néolibéralisme numérique, des rhétoriques néo-nationalistes, l'explosion des inégalités économiques, des violences raciales, sexuelles et de genres, la destruction de la biosphère pour initier un profond processus de décarbonisation, de dépatriarcalisation, de...
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Le pédopsychiatre analyse l'école d'aujourd'hui, liste ses points faibles et propose des solutions pour lutter contre l'échec scolaire : troubles de l'apprentissage, phobie scolaire, notes et redoublement, orientation, préparation à la vie professionnelle, etc.
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Au cours d'entretiens réalisés avec C. Paoletti sur France Culture du 14 au 18 déc. 1998, J. Derrida examine son propre parcours philosophique, marqué par l'interrogation constante de l'origine du mal. Dans des émissions réalisées par A. Spire, il détaille également ses thèmes de réflexion privilégiés : l'hospitalité, le mensonge en politique, justice et pardon, phénoménologie et marxisme, etc.
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Universitaire, ethnologue et diplomate issu d'une famille juive égyptienne, l?auteur évoque son parcours, particulièrement auprès de G. Devereux et du Centre de consultations ethnopsychiatriques de l?hôpital Avicenne de Bobigny. Prix Femina essai 2012.
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Esther, Tutsi, sociologue de 44 ans, mère de trois filles, a échappé à la tuerie avec ses enfants alors que le reste de sa famille et son mari ont été massacrés. Après avoir repris des études, elle poursuit sa mission de thérapeute spécialisée dans les traumatismes psychiques d'après génocide et raconte son parcours de sa naissance dans un village Tutsi à sa vie actuelle en Allemagne.
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Fracassée comme tant d'autres après le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, l'auteur voit son monde s'effondrer. Elle dont la mission consiste à porter la souffrance des autres sur ses épaules et à la soulager par ses mots, se trouve soudain en état de sidération, impuissante et aphasique.Dans la fièvre, elle écrit alors ce petit traité de survie, comme une tranche d'auto-analyse qui la fait revenir sur ses fondements existentiels.Le texte est composé de dix conversations réelles ou imaginaires  : conversation avec ma douleur, conversation avec mes grands-parents, conversation avec la paranoïa juive, conversation avec Claude François, conversation avec les antiracistes, conversation avec Rose, conversation avec mes enfants, conversation avec ceux qui me font du bien, conversation avec Israël, conversation avec le Messie.Ce livre entre en résonnance avec Vivre avec nos morts (puisqu'il s'agit ici, a contrario,   de l'angoisse de mourir avec les vivants), avec Réflexions sur la question antisémite (puisque c'est le pendant personnel, intime et douloureux à l'essai plus intellectuel et réflexif) et à Il n'y a pas de Ajar (puisque la musique, le ton, la manière des dialogues oraux font écho à ceux du monologue théâtral).Comme toujours avec l'auteur, le va et vient entre l'intime et l'universel, entre l'exégèse des textes sacrés et l'analyse de la société actuelle, entre la gravité du propos et l'humour comme politesse du désespoir, parvient à transformer le déchirement en réparation, l'inconfort en force, l'inquiétude en réassurance et le doute en savoir.
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Analyse de la société de consommation actuelle, tournée vers le virtuel et le divertissement, avide de légèreté par opposition à une vie quotidienne de plus en plus difficile à gérer. Paradoxalement, ce nouvel idéal de détente, érigé en quête ultime, entraîne de nouvelles exigences qui pèsent d'autant plus. ©Electre 2015
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« J'aime mon fils plus que tout. Mais si c'était à refaire, je n'aurais pas d'enfant. »Astrid s'est toujours imaginée avec des enfants, au pluriel. Pourtant, une fois mère, rien ne se passe comme prévu, et les difficultés s'accumulent et perdurent. Elle parvient alors à mettre un nom sur ce qu'elle ressent : le regret maternel. Ni dépression post-partum, ni burn-out maternel, ni désamour envers son enfant, c'est bien le rôle de mère qu'elle regrette.Dans ce témoignage sincère et puissant, Astrid Hurault de Ligny explique ce qu'est le regret, comment l'identifier et comment l'expliquer. Au fil de son récit, elle raconte son histoire personnelle et l'impact de son modèle familial, tout en soulignant le poids que notre société fait peser sur les mères, les injonctions en tout genre, ainsi que le rôle de la charge mentale et de la répartition des tâches domestiques. En osant prendre la parole sur ce sujet encore tabou, elle répond aux idées reçues et contribue à la libération de la parole sur la maternité.Premier ouvrage écrit par une femme qui regrette elle-même d'être mère, Le Regret maternel met des mots sur un ressenti plus courant qu'on ne le pense. Parce qu'on ne choisit pas de regretter sa maternité, cet ouvrage, ponctué par les éclairages d'une psychologue spécialisée en périnatalité, donne ainsi des pistes pour mieux comprendre le regret, et mieux le vivre.
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Une guerre dévastatrice vient d'éclater au cœur de l'Europe, qui ravive les pires traumatismes du passé ; des menaces de cataclysme nucléaire sont constamment agitées, alors qu'on les croyait définitivement écartées ; un bras de fer planétaire se déroule, opposant l'Occident à la Chine et à la Russie… Il est clair qu'un bouleversement majeur est en train de se produire, qui affecte déjà notre mode de vie, et qui remet en cause les fondements mêmes de notre civilisation. Chacun en a conscience, mais personne encore n'a contemplé cette crise avec la profondeur de champ qu'elle mérite.Comment en est-on arrivé là ? Amin Maalouf remonte, dans ce livre, aux origines de ce nouvel affrontement entre l'Occident et ses adversaires, en retraçant l'itinéraire de quatre grandes nations : d'abord le Japon de l'ère Meiji, qui fut le premier pays d'Asie à défier la suprématie des nations «  blanches  », et dont la modernisation accélérée fascina l'humanité entière, notamment les autres pays d'Orient, qui tous rêvèrent de l'imiter ; puis la Russie soviétique, qui constitua, pendant trois-quarts de siècle, une formidable menace pour l'Occident, son système et ses valeurs, avant de s'effondrer ; ensuite la Chine, qui représente en ce vingt-et-unième siècle, par son développement économique, par son poids démographique et par l'idéologie de ses dirigeants, le principal défi à la suprématie de l'Occident ; et enfin les Etats-Unis, qui ont tenu tête à chacun des trois « challengers », et qui sont devenus, au fil des guerres, le chef suprême de l'Occident et la première superpuissance planétaire.L'ensemble de ces récits constitue une grande fresque historique qui éclaire, comme on ne l'avait jamais vu jusqu'ici, les enjeux des conflits en cours, les motivations des protagonistes, et les étranges paradoxes de notre époque.En exergue du livre, l'auteur cite cette parole si pertinente de Faulkner : « Le passé ne meurt jamais. Il ne faut même pas le croire passé. »
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