Aller au contenu principal

3 résultat(s)

ImpriméDisponible
couverture du document
En février 1985, la philosophe écologiste Val Plumwood survécut – contre toute probabilité – à une attaque de crocodile dans le parc national de Kakadu, en Australie. Aux yeux de Plumwood, qui s'inspire sur ce point des récits mythologiques des Aborigènes australiens et des Égyptiens de l'Antiquité, le crocodile est un trickster, une créature qui juge sévèrement la prétention des êtres humains à s'extraire du cycle de la vie. Inachevé au moment du décès de l'autrice, ce récit est complété par quatre essais touchant à notre rapport alimentaire au vivant : sur la mort d'un wombat, sur l'ontologie végane, sur Babe : le cochon devenu berger, et sur la vie dans nos cimetières. Dans l'œil du crocodile n'est pas seulement un récit de survie, c'est aussi une réflexion unique sur le sens de nos vies humaines, de nos combats et de notre mort. Une grande leçon de vie sur la vulnérabilité et sur la cohabitation
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
couverture du document
« Ce livre n'est pas un livre, c'est une carte. Et ce n'est pas une carte, c'est un atelier de carto­graphe, dans lequel, sous vos yeux, sont dessinées des ébauches de cartes. Et ce n'est pas un atelier, puisque nous sommes chaque fois sur le chemin : c'est le récit fait en direct des parcours d'exploration trébuchants d'un nouveau continent inexploré – qui n'est autre que la Terre vivante, mais qui a brusquement changé de nature sous nos pieds. » Pour la première fois depuis l'avènement de la modernité, la nature des êtres non humains nous échappe. À notre époque d'extinction et de crise climatique, nos relations aux êtres vivants sont déstabilisées. Nous sommes sortis de l'illusion moderne selon laquelle « la science » aurait stabilisé nos relations au monde. Nous ne savons plus ce que veut dire « nature » et ce que veut dire « politique ». Nous sommes entrés dans le temps de la métamorphose, dans le temps mythique : ce temps, en-deçà du temps, dans lequel se renégocient nos relations au monde. Entre nature et politique, il nous faut avancer par petits pas errants en quête de l'entre-deux : le continent englouti. Cet espace de relations dont on avait occulté l'existence même et nié la possibilité, cet espace d'égards ajustés envers les vivants non humains. L'enjeu : recommencer ce monde.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméNon disponible
couverture du document
Il s'agit avant tout d'un problème géopolitique : réagir au retour spontané du loup en France, et à sa dispersion dans une campagne que la déprise rurale rend presque à son passé de « Gaule chevelue ». Le retour du loup interroge notre capacité à coexister avec la biodiversité qui nous fonde – à inventer de nouvelles formes de diplomatie. Notre sens de la propriété et des frontières relève d'un « sens du territoire » que nous avons en commun avec d'autres animaux. Et notre savoir-faire diplomatique s'enracine dans une compétence animale inscrite au plus profond de notre histoire évolutive. Guidé par Charles Darwin, Konrad Lorenz, Aldo Leopold… et de nombreux autres « diplomates », Morizot propose ici un essai de philosophie animale. Comme un incendie de prairie, ce livre traverse et féconde les grands sujets de la philosophie de l'écologie, de l'éthologie, jusqu'à l'éthique. Il esquisse un monde où nous vivrons « en bonne intelligence avec ce qui, en nous et hors de nous, ne veut pas être domestiqué ». "Je ne saurais trop inviter ceux qui ont pour mission de faire coexister le sauvage et le domestique à s'inspirer du bel ouvrage de philosophie que nous livre Baptiste Morizot." RAPHAËL LARERE "Baptiste Morizot propose dans cet ouvrage une nouvelle carte ontologique. Il signe un grand livre de philosophie." FLORENCE BURGAT "Leopold nous invitait au début du 20e siècle à penser comme une montagne. Morizot nous invite à penser comme un animal." J. BAIRD CALLICOTT
Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver