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Richard II est au pouvoir. C'est un roi juste mais faible. Son cousin Bolingbroke accuse Mowbray, le duc de Norfolk, d'avoir tué leur oncle, Thomas de Gloucester et détourné des fonds royaux. Richard II propose de régler le conflit en bannissant Mowbray et Bolingbroke, confisquant la fortune de celui-ci pour partir en croisade en Irlande. Pendant son absence, Bolingbroke prend le pouvoir. ©Electre 2023
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Pour écrire Héraclès, vers 415 avant notre ère, Euripide puise à son gré dans une légende familière au public athénien ; il invente aussi, introduisant dans le mythe le personnage de Lycos, un tyran qui, en l'absence d'Héraclès parti accomplir aux enfers le dernier de ses travaux, menace de mort sa famille. Fidèle à son rôle de sauveur, Héraclès revient à temps à Thèbes et tue Lycos. Il a tout réussi, il est bien fils de Zeus. Mais Héra, qui le poursuit de sa haine, veut le détruire ; elle lui fait tuer, dans un épisode de folie furieuse, Mégara, son épouse, et leurs trois enfants. Après la catastrophe, dans une des scènes les plus émouvantes de toute la tragédie ancienne, Héraclès, réexaminant sa vie, renonce au suicide et décide d'affronter son néant, aidé par l'amitié de Thésée, arrivé à l'improviste, et par l'affection d'Amphitryon, son seul père désormais. Les dieux, eux, ont quitté la scène. Multipliant les coups de théâtre et les péripéties, Euripide joue avec virtuosité du temps théâtral et permet au public de faire l'expérience de la différence radicale entre le monde divin et le monde humain. Dans cette perspective, par la dualité de son origine, Héraclès était une figure idéale.
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