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Tome :
1
La bande dessinée, de surcroît celle destinée à la jeunesse, s'affirme depuis plusieurs décennies comme un loisir populaire et transgénérationnel ("La bande dessinée jeunesse, Pratiques et discours", Jean-François Hersent, Revue des Livres pour enfants, sept. 2001). Les classiques (Astérix, Tintin, Lucky Luke, Gaston Lagaffe) sont dans toutes les bibliothèques familiales, et les personnages de ces séries incontournables sont toujours au sommet des ventes. Ce sont tous des hommes; ils sont tous blancs. La création de bande dessinée jeunesse contemporaine a fait ce constat et tente de faire évoluer les représentations des femmes et des filles, des hommes et des garçons, et des origines (Mortelle Adèle et Akissi sont les principales représentantes de cette amorce de changement), mais les choses vont doucement. Et Awa, elle, n'est pas du genre patiente. Zélia Abadie, sa créatrice, a imaginé un personnage de fille moderne, à la répartie décapante, et qui a su faire de son métissage une force. La mère d'Awa, Fatou, est d'origine guinéenne. Elle travaille dans une galerie d'art. Son père, Tonio, d'origine sicilienne, est infirmier. Awa vit avec ses parents et sa sœur Maïa à Liège, mais se sent aussi bien belge que guinéenne, française, marseillaise, sicilienne ou italienne. Elle déteste les robes, le racisme, et se laisser faire. À travers ce personnage humaniste à la parole décomplexée, Zélia Abadie questionne le monde, ses paradoxes, dénonce l'ignorance et le racisme et chante avec humour et nuances une ode joyeuse au mélange, à l'apprentissage et à l'ouverture à l'autre.
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