C'est depuis leurs chaises longues, installés à contempler le soleil qui en ce début de Saison des fruits sucrés et juteux, des shorts, des débardeurs et des tongs ; période de l'année où l'on regarde la vie à travers des lunettes solaires, l'été est aussi le rendez-vous régulier des amateurs de grooves soul discofunk- bossa-jazz et affiliés, ces vibrations ensoleillées glanées dans le monde entier par Guts et Mambo.Depuis 2013, le duo protège et certifie ses trouvailles sonores par l'appellation Beach Diggin', label certifiant la qualité et la rareté des produits, garant d'une dose de soleil maximale dans le sillon. Bravant les guêpes avides de sucre amassées en escadron autour des caisses de disques Caribéens, affrontant l'humidité des cales de bateau ou jouant des coudes dans les vide-greniers pour sauver du piétinement un 45trs gisant à terre, Guts et Mambo, à défaut de risquer leur vie, n'ont pas hésité à salir leurs mains et leurs vêtements pour explorer les endroits les plus incongrus à travers le globe.Avec un seul but : découvrir puis partager.Car, au final, l'origine géographique importe peu. Si le triangle magique Brésil-Jamaïque-Trinidad & Tobago reste le plus gros fournisseur, le Beach Diggin' est avant tout une façon d'être et de vivre, une manière de profiter du moment et de la vie en général. Une coolitude permanente sur BPM rapides ou lents, un épicurisme aussi à l'aise dans une production à la luxuriance amazonienne que dans le confort spartiate d'une plage désertique, une réserve de degrés à mettre sur la platine quand il fait froid.Rien d'étonnant donc à ce que des titres venus de d'Europe de l'Est, du Maghreb ou des Etats-Unis aient obtenu sans délai la certification. Car, pour ce troisième volume comme pour les précédents, la règle reste la même : Beach Diggin' is a state of mind..