Et si les mots immigrés, c'est-à-dire la quasi-totalité des mots de notre langue, décidaient de se mettre un beau jour en grève ? De prendre la parole, et de nous raconter leur histoire ? Notre histoire, donc. Ce jour-là, les apôtres de la pureté nationale deviendraient muets. Il n'est pas interdit de rêver...Par la voie du conte, ouverte avec La grammaire est une chanson douce, Erik Orsenna rend vivante l'histoire de la langue française. Bernard Cerquiglini lui apporte ses lumières aussi incontestées que malicieuses. Il n'existe aucun mot « de souche », nous rappelle ce récit savoureux et nécessaire.Un malicieux roman pour démontrer que « protéger » notre langue n'a pas de sens. Le Point.Un petit livre aux allures de conte philosophique. Le Figaro.Illustrations de François Maumont.