Aller au contenu principal

2 résultat(s)

ImpriméDisponible
Année de parution :
2015
La bataille de Poitiers, en 732 (ou 733), opposant les troupes arabo-berbères d Abd el-Rahman aux Francs de Charles Martel, est un événement de l histoire de France, peu à peu devenu mythe historiographique et enjeu de mémoire. Alors que le dernier livre véritablement consacré à la question date de 1966, les années 2000 ont vu l apparition d un nombre croissant de publications souvent écrites sans distance ni mesure. Au même moment, la commémoration de l événement devient l objet d utilisations politiques par l extrême droite occidentale, phénomène qui a culminé en France avec l occupation en octobre 2012 du chantier de la mosquée de Poitiers par le groupe Génération Identitaire. Charles Martel et la bataille de Poitiers. De l histoire au mythe identitaire propose, alors que les mémoires s enflamment, de revenir tout d abord à l histoire mal connue de la bataille en la resituant dans le contexte large des relations entre le monde franc et l empire islamique. Puis d analyser, en deuxième partie, les échos successifs rencontrés par le souvenir de la bataille au Moyen Âge, à l époque moderne, auprès des philosophes des Lumières et des romantiques, dans les écoles de la IIIe et de la IVe République et au sein de la culture populaire. Une attention particulière est portée à l actualité récente du mythe de Poitiers, notamment au sein des extrêmes droites française et européenne. Ce travail inédit d histoire et d historiographie permet de nuancer la portée réelle de la bataille, tant au moment des faits que dans les mémoires.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Année de parution :
2024
« Le corps des enfants, le corps des femmes, négociables ou non négociables ? » Édouard Durand Le constat est effroyable, appuyé désormais sur d'innombrables témoignages : 160 000 enfants sont sexuellement violentés chaque année en France… Elles sont là, à nos côtés, sous nos yeux, ces victimes, s'ajoutant à la foule des traumatisés d'un passé qui ne passe pas. Quel crédit la société porte-t-elle à ces voix de souffrance, lorsqu'elles ont osé se faire entendre ? Le juge Édouard Durand, qui a dirigé les travaux de la Ciivise pendant trois ans avant de s'en voir retirer la charge, a observé les mécanismes de déni encore à l'œuvre dans la société. Il livre ici ses conclusions personnelles. Si, comme on l'entend encore trop souvent, « tout le monde savait », c'est que personne au fond ne voulait que ça se sache ; on préférerait que les victimes ne soient pas des victimes et que les criminels n'aient agressé personne. Mais entre l'impunité et la justice, il faut choisir. La parole des victimes doit être entendue sans arrière-pensée ; c'est là que tout commence, le premier geste non négociable de la protection de l'enfance. On ne pourrait aujourd'hui s'y soustraire sans créer un immense malaise.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver