Aller au contenu principal

6 résultat(s)

ImpriméDisponible
La bataille de Poitiers, en 732 (ou 733), opposant les troupes arabo-berbères d Abd el-Rahman aux Francs de Charles Martel, est un événement de l histoire de France, peu à peu devenu mythe historiographique et enjeu de mémoire. Alors que le dernier livre véritablement consacré à la question date de 1966, les années 2000 ont vu l apparition d un nombre croissant de publications souvent écrites sans distance ni mesure. Au même moment, la commémoration de l événement devient l objet d utilisations politiques par l extrême droite occidentale, phénomène qui a culminé en France avec l occupation en octobre 2012 du chantier de la mosquée de Poitiers par le groupe Génération Identitaire. Charles Martel et la bataille de Poitiers. De l histoire au mythe identitaire propose, alors que les mémoires s enflamment, de revenir tout d abord à l histoire mal connue de la bataille en la resituant dans le contexte large des relations entre le monde franc et l empire islamique. Puis d analyser, en deuxième partie, les échos successifs rencontrés par le souvenir de la bataille au Moyen Âge, à l époque moderne, auprès des philosophes des Lumières et des romantiques, dans les écoles de la IIIe et de la IVe République et au sein de la culture populaire. Une attention particulière est portée à l actualité récente du mythe de Poitiers, notamment au sein des extrêmes droites française et européenne. Ce travail inédit d histoire et d historiographie permet de nuancer la portée réelle de la bataille, tant au moment des faits que dans les mémoires.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Traducteur : José Chatroussat « Quelle journée ! Ce soleil tiède et clair qui dore la gueule des canons, cette odeur de bouquets, le frisson des drapeaux, le murmure de cette révolution qui passe, tranquille et belle comme une rivière bleue& Ô grand Paris ! Patrie de l honneur, cité du salut, bivouac de la Révolution ! Quoi qu il arrive, dussions-nous être à nouveau vaincus et mourir demain, notre génération est consolée. Nous sommes payés de vingt ans de défaites et d angoisses. » (Jules VALLES). De mars à mai 1871, tous les horizons révolutionnaires du XIXe siècle se conjuguent intensément à Paris, ville libre en guerre contre Versailles. La Commune est une révolution unique et utopique, complexe et balbutiante, dans une cité elle-même sans égale, qui a subi les travaux d Haussmann puis le siège prussien. L histoire de la Commune est restée longtemps un défi et des générations d historiens échouèrent à déchiffrer l énigme de cette révolution dans laquelle Marx voyait un « sphinx qui met l entendement à rude épreuve ». Nullement intimidé, l historien britannique Robert Tombs interpelle le sphinx communard pour écrire l histoire la plus complète de cette insurrection souveraine. Interrogeant des évidences qui cessent d être si évidentes, écoutant ce que les communards nous disent, s interposant avec une élégante distance critique entre les faits et leurs interprétations successives, il livre ici une magistrale leçon d histoire, claire, érudite et stimulante. Robert Tombs (né en 1949) est l un des principaux historiens anglo-saxons de la France du XIXe siècle. Il enseigne au Saint-John s College (Cambridge). Avec Jacques Rougerie, il est considéré comme l un des deux éminents spécialistes de la Commune de Paris. Il est l auteur de La Guerre contre Paris, 1871 (Aubier, 1998) et La France et le Royaume-Uni, des ennemis intimes (avec Isabelle Tombs, Armand Colin, 2012).
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
La militante écosocialiste propose un essai philosophique et littéraire dans lequel elle dénonce le consumérisme et les lobbys pour défendre la pensée écologique, la solidarité ainsi qu'une éthique de l'émancipation. ©Electre 2020
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Du « troussage de domestique » à la « liberté d'importuner » « La culture du viol touche toutes les cultures, tous les pays. Elle présente cependant des particularités bien spécifiques selon le milieu dans lequel elle s'exprime et se développe. En France, chaque fois que la question des violences sexuelles est posée dans le débat public, les mêmes réticences s'expriment. Certains s'élèvent pour dénoncer l'horrible moralisme réactionnaire qui voudrait condamner la liberté sexuelle si chèrement acquise, nuire à l'identité amoureuse nationale en important le puritanisme au pays des libertés. Avec un vocable bien choisi et une certaine hypocrisie, on évoque l'amour à la française en termes de galanterie, de courtoisie ou de libertinage. On loue nos traditions, l'attention portée aux femmes et la sophistication de nos jeux de séduction. Derrière ce charmant vocabulaire, la réalité est beaucoup moins glamour. » Dans cet essai documenté et novateur, l'autrice analyse et définit les violences sexuelles, déboulonne toutes nos idées reçues et bat en brèche l'argumentaire déresponsabilisant les violeurs. Elle insiste sur les spécificités hexagonales du concept de « culture du viol », démythifie le patrimoine littéraire et artistique, et démontre, point par point, qu'il est possible de déconstruire les stéréotypes de genre et d'éduquer les hommes à ne pas violer.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
L'auteure revient en détail sur le déroulement de la semaine sanglante, l'épilogue répressif de la Commune qui a abouti, entre les 21 et 28 mai 1871, à l'exécution de masse de plusieurs milliers de prisonniers accusés d'avoir participé à l'insurrection. Publié à l'occasion du 150e anniversaire de l'événement. ©Electre 2021
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméNon disponible
La militante des droits civiques, célèbre pour avoir refusé en 1955 de céder sa place dans le bus à un passager blanc, retrace son parcours professionnel, ses engagements sociaux et politiques et son combat pour l'égalité des droits aux Etats-Unis. Avec une chronologie. ©Electre 2020
Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver