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Année de parution :
2009
Les livres pour les enfants doivent-ils aider à grandir dans le monde tel qu'il est ou faire rêver à des univers merveilleux? Doivent-ils prendre le parti de la gaieté des moments ritualisés du quotidien ou doivent-ils mettre l'enfant face aux dures réalités de la vie ? Doivent-ils d'ailleurs servir à quelque chose? Certains seraient-ils dangereux et d'autres bénéfiques ? Y a-t-il une spécificité de la littérature pour les enfants? Parents, auteurs, bibliothécaires, éditeurs : tous les adultes qui destinent des histoires aux enfants en débattent interminablement. Romancière, directrice de collection, traductrice, lectrice... Marie Saint-Dizier est actrice et témoin direct de l'histoire récente de l'édition jeunesse. Mais c'est en tant qu'amoureuse du pouvoir fascinant des histoires qu'elle nous propose sa vision des livres pour les enfants. Avec beaucoup d'humour, elle raconte ses premières émotions de lectrice, ses rencontres hautes en couleur, de Quentin Blake à Alice au pays des merveilles, de Roald Dahl aux Trois Mousquetaires... Transmettre des histoires aux enfants est certes une affaire d'éducation, d'amour. C'est surtout la recherche fragile d'une rencontre.
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Année de parution :
2024
« Le corps des enfants, le corps des femmes, négociables ou non négociables ? » Édouard Durand Le constat est effroyable, appuyé désormais sur d'innombrables témoignages : 160 000 enfants sont sexuellement violentés chaque année en France… Elles sont là, à nos côtés, sous nos yeux, ces victimes, s'ajoutant à la foule des traumatisés d'un passé qui ne passe pas. Quel crédit la société porte-t-elle à ces voix de souffrance, lorsqu'elles ont osé se faire entendre ? Le juge Édouard Durand, qui a dirigé les travaux de la Ciivise pendant trois ans avant de s'en voir retirer la charge, a observé les mécanismes de déni encore à l'œuvre dans la société. Il livre ici ses conclusions personnelles. Si, comme on l'entend encore trop souvent, « tout le monde savait », c'est que personne au fond ne voulait que ça se sache ; on préférerait que les victimes ne soient pas des victimes et que les criminels n'aient agressé personne. Mais entre l'impunité et la justice, il faut choisir. La parole des victimes doit être entendue sans arrière-pensée ; c'est là que tout commence, le premier geste non négociable de la protection de l'enfance. On ne pourrait aujourd'hui s'y soustraire sans créer un immense malaise.
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