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Année de parution :
2014
Traducteur : José Chatroussat « Quelle journée ! Ce soleil tiède et clair qui dore la gueule des canons, cette odeur de bouquets, le frisson des drapeaux, le murmure de cette révolution qui passe, tranquille et belle comme une rivière bleue& Ô grand Paris ! Patrie de l honneur, cité du salut, bivouac de la Révolution ! Quoi qu il arrive, dussions-nous être à nouveau vaincus et mourir demain, notre génération est consolée. Nous sommes payés de vingt ans de défaites et d angoisses. » (Jules VALLES). De mars à mai 1871, tous les horizons révolutionnaires du XIXe siècle se conjuguent intensément à Paris, ville libre en guerre contre Versailles. La Commune est une révolution unique et utopique, complexe et balbutiante, dans une cité elle-même sans égale, qui a subi les travaux d Haussmann puis le siège prussien. L histoire de la Commune est restée longtemps un défi et des générations d historiens échouèrent à déchiffrer l énigme de cette révolution dans laquelle Marx voyait un « sphinx qui met l entendement à rude épreuve ». Nullement intimidé, l historien britannique Robert Tombs interpelle le sphinx communard pour écrire l histoire la plus complète de cette insurrection souveraine. Interrogeant des évidences qui cessent d être si évidentes, écoutant ce que les communards nous disent, s interposant avec une élégante distance critique entre les faits et leurs interprétations successives, il livre ici une magistrale leçon d histoire, claire, érudite et stimulante. Robert Tombs (né en 1949) est l un des principaux historiens anglo-saxons de la France du XIXe siècle. Il enseigne au Saint-John s College (Cambridge). Avec Jacques Rougerie, il est considéré comme l un des deux éminents spécialistes de la Commune de Paris. Il est l auteur de La Guerre contre Paris, 1871 (Aubier, 1998) et La France et le Royaume-Uni, des ennemis intimes (avec Isabelle Tombs, Armand Colin, 2012).
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Année de parution :
2023
« Nous, linguistes de France, de Belgique, de Suisse, du Canada, sommes proprement atterrées par l'ampleur de la diffusion d'idées fausses sur la langue française. » Les Linguistes atterrées Les discours sur les « fautes » saturent quasiment l'espace éditorial et médiatique contemporain. Mais la différence entre une faute et une évolution, c'est la place qu'elle occupera à long terme dans l'usage. Et l'usage, ça s'étudie avec minutie. C'est le travail des linguistes. Face aux rengaines déclinistes, il devient indispensable de rétablir la rigueur des faits. Non, l'orthographe n'est pas immuable en français. Non, les jeunes, les provinciaux ou les Belges ne « déforment » pas la langue. Oui, le participe passé tend à devenir invariable. Non, le français n'appartient pas à la France. Oui, tout le monde a un accent, voire plusieurs. Dix idées reçues sur la langue, et surtout trente propositions pour en sortir.
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Année de parution :
2021
La Commune, objet « chaud », a longtemps divisé les historiens. Elle a eu sa légende noire, sitôt après l'événement, celle de la révolte sauvage des « barbares et bandits ». Elle a aussi eu sa légende rouge : toutes les révolutions et les insurrections socialistes du XXe siècle se sont dites filles de l'insurrection parisienne de 1871. Cette légende a pu se révéler redoutablement déformante mais, à présent, une histoire apaisée de la Commune de Paris est devenue possible. Replacé dans l'ensemble plus large d'une France provinciale, l'événement – ces soixante-treize journées de la révolution parisienne achevée dans une répression sanglante – n'en devient pas pour autant un objet froid.
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Année de parution :
2024
« Le corps des enfants, le corps des femmes, négociables ou non négociables ? » Édouard Durand Le constat est effroyable, appuyé désormais sur d'innombrables témoignages : 160 000 enfants sont sexuellement violentés chaque année en France… Elles sont là, à nos côtés, sous nos yeux, ces victimes, s'ajoutant à la foule des traumatisés d'un passé qui ne passe pas. Quel crédit la société porte-t-elle à ces voix de souffrance, lorsqu'elles ont osé se faire entendre ? Le juge Édouard Durand, qui a dirigé les travaux de la Ciivise pendant trois ans avant de s'en voir retirer la charge, a observé les mécanismes de déni encore à l'œuvre dans la société. Il livre ici ses conclusions personnelles. Si, comme on l'entend encore trop souvent, « tout le monde savait », c'est que personne au fond ne voulait que ça se sache ; on préférerait que les victimes ne soient pas des victimes et que les criminels n'aient agressé personne. Mais entre l'impunité et la justice, il faut choisir. La parole des victimes doit être entendue sans arrière-pensée ; c'est là que tout commence, le premier geste non négociable de la protection de l'enfance. On ne pourrait aujourd'hui s'y soustraire sans créer un immense malaise.
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