Le 31 janvier 2025 les médiathèques intercommunales seront exceptionnellement fermées.
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Une étrange bulle blanche d’une cinquantaine de mètres de diamètre est découverte un jour dans une bourgade de l’ouest de la France. Elle attire et capture Léo, trois ans, le fils d’Élodie. D’autres bulles apparaissent, grossissent, et l’humanité échoue à les détruire. Leur activité magnétique de plus en plus importante perturbe les réseaux électriques et numériques, entraînant une régression technologique sans précédent.Seule l’ « absorption » de jeunes enfants semble ralentir leur expansion...La peur de disparaître poussera-t-elle l’humanité à promulguer la loi d’Isaac ? Mais peut-on élever un enfant en sachant qu’il vous sera arraché à ses trois ans ? Camille, qui a elle-même perdu un fils, et son ami Basile, d’origine malienne – ufologue de son état – vont essayer de percer le mystère des dames blanches afin d’éviter le retour à la barbarie.
Un livre poignant, dans lequel Pierre Bordage donne toute la mesure de sa passion pour les grands mythes fondateurs de l’humanité et sa haine des fanatismes.
Louis Claret est un professeur vieillissant qui habite en province. Séparé de sa femme depuis quelques années, ses filles vivant désormais des vies très différentes de ce qu’il avait imaginé, il se laisse bercer par le quotidien. C’est sans réfléchir et pour remplir une soirée bien vide qu’il se rend au vernissage d’une exposition de peintures d’Alexandre Laudin - un ancien élève, jadis très effacé mais devenu une célébrité dans le monde artistique. Il ne se figure pas un seul instant à quel point ces retrouvailles avec Laudin vont bouleverser sa vie.
La Mise à nu parle de ce qu’on laisse derrière soi, au bout du compte. Des enfants. Des amis. Des livres ou des tableaux...
Jean-Philippe Blondel, dans une veine très personnelle, évoque avec finesse ce moment délicat où l’on commence à dresser le bilan de son existence tout en s’évertuant à poursuivre son chemin, avec un sourire bravache.
Jean-Philippe Blondel est né en 1964. Marié, deux enfants, il enseigne l’anglais en lycée et vit près de Troyes, en Champagne-Ardennes. Il publie en littérature générale et en littérature jeunesse depuis 2003.
Ce soir-là, Louis, seize ans, n’est pas rentré à la maison. Anne, sa mère, dans ce village de Bretagne, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, voit sa vie dévorée par l’attente, par l’absence qui questionne la vie du couple et redessine celle de toute la famille.
Chaque jour, aux bords de la folie, aux limites de la douleur, Anne attend le bateau qui lui ramènera son fils. Pour survivre, elle lui écrit la fête insensée qu’elle offrira pour son retour. Telle une tragédie implacable, l’histoire se resserre sur un amour maternel infini.
Avec Une longue impatience, Gaëlle Josse signe un roman d’une grande retenue et d’une humanité rare, et un bouleversant portrait de femme, secrète, généreuse et fière. Anne incarne toutes les mères qui tiennent debout contre vents et marées.
« C’est une nuit interminable. En mer le vent s’est levé, il secoue les volets jusqu’ici, il mugit sous les portes, on croirait entendre une voix humaine, une longue plainte, et je m’efforce de ne pas penser aux vieilles légendes de mer de mon enfance, qui me font encore frémir. Je suis seule, au milieu de la nuit, au milieu du vent. Je devine que désormais, ce sera chaque jour tempête. »
Becky, Harry, Leon. Ils sont jeunes, hésitent entre le cynisme et le besoin éperdu d'utopie. Chacun a des rêves, des aspirations, que la ville nourrit et feint d’encourager pour mieux les broyer. Ce roman résonne des bruits et du rythme de notre époque, dans la prose incandescente de Kate Tempest, star du hip-hop, poétesse et artiste déjà légendaire à 30 ans à peine, admirée par Virginie Despentes, Lola Lafon ou Don DeLillo. Best-seller international, ce livre impose la jeune Anglaise comme une voix majeure de la scène littéraire d'aujourd'hui.
Au cœur de l’Inquisition espagnole, la rencontre improbable entre un mercenaire à la solde du plus offrant et une poignée de grand-bourgeois convertis en danger. La Rose de Saragosse allume l’étincelle d’une rébellion qui passe par le trait vif de la caricature et le langage unique de la gravure. Aventure, séduction, mystère, un bref et riche roman comme une esquisse qui fait parler les silences. Où l’on retrouve le souffle et l’acuité de l’auteur de La Confrérie des chasseurs de livres et de Sauver Mozart.
Nous sommes en 1963, et Elisa Esposito survit tant bien que mal. Née muette, abandonnée par sa famille, elle travaille de nuit comme femme de ménage au Centre Occam de recherche aérospatiale.
Un soir, elle surprend quelque chose qu’elle n’était pas censée voir : un homme amphibie prisonnier d’une cuve, qui doit être étudié par les scientifiques pour faire avancer la course à l’espace de la Guerre Froide. La créature est terrifiante, mais aussi magnifique – elle fascine Elisa. Utilisant la langue des signes, celle-ci établit une communication. Bientôt, la créature devient sa seule raison de vivre.
Pendant ce temps, Richard Strickland, le militaire brutal qui a capturé la créature en Amazonie, envisage de la disséquer avant que les Russes ne tentent de s’en emparer.
Elisa doit tout risquer pour sauver la créature. Avec l’aide d’une collègue qui souffre du racisme ambiant et d’un voisin malchanceux qui n’a plus rien à perdre, elle met au point un plan d’évasion. Mais Strickland ne l’entend pas de cette oreille. Et les Russes sont bel et bien sur l’affaire...
Le fantastique, la romance et l’horreur s’entremêlent dans une histoire d’amour obsédante et tragique, qui a remporté le Lion d’or du meilleur film à la Mostra de Venise en 2017.
« Plus que tout autre chose, cette histoire est une ode à l’idée que la liberté et la grâce peuvent être conquises, mais seulement après avoir brisé les chaînes de la défiance et de la peur. La Forme de l’eau nous entraîne dans un rêve profond. » - Time
« Ce joyau méticuleusement taillé est l’œuvre la plus réussie de Guillermo del Toro depuis Le Labyrinthe de Pan. » - Hollywood Reporter
« Un portrait tout en sensibilité des amours hors des sentiers battus, dont le côté transgressif n’entame ni le réalisme ni la force. » - Vanity Fair
« Vibrant et enchanteur. » - Variety
« Ici, comme dans les autres ghettos, pas d'artifice à la Marilyn, ni de mythe à la Kennedy. Ici, c'est la réalité. Celle qui macère, mendie et crève. »
1965. Enlisés au Vietnam, les États-Unis traversent une crise sans précédent : manifestations, émeutes, explosion des violences policières. Vingt millions d'Afro-Américains sont chaque jour livrés à eux-mêmes, discriminés, harcelés. Après l'assassinat de Malcolm X, la communauté noire se déchire entre la haine et la non-violence prônée par Martin Luther King, quand surgit le Black Panther Party : l'organisation défie l'Amérique raciste, armant ses milliers de militants et subvenant aux besoins des ghettos. Une véritable révolution se profile. Le gouvernement déclare alors la guerre aux Black Panthers, une guerre impitoyable qui va bouleverser les vies de Charlene, jeune militante, Neil, officier de police, et Tyrone, infiltré par le FBI. Personne ne sera épargné, à l'image du pays, happé par le chaos des sixties.
Un roman puissant et viscéral, plus que jamais d'actualité.
Extrait :
« La voilà, enfin. La plus majestueuse des fleurs, sur le point d'éclore. Longtemps, les hommes l'ont fantasmée. Longtemps, ils lui ont tout sacrifié, le meilleur comme le pire : elle, la révolution. Les Beatles le sentent bien, c'est pourquoi ils la peaufinent dans les studios d'Abbey Road. Cloîtrés, ils apportent la touche finale à leur prochain LP. La richesse des compositions, la finesse des textes, l'innovation du livret, tout a été conçu pour illuminer le monde.
« We're Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band ! We hope you will enjoy the show ! »
Une révolution parmi d'autres, dans ce monde meurtri. Et plus on saigne, plus on s'insurge au Vietnam, au Nicaragua, en Grèce ou encore aux États-Unis. Tandis que les campus se déchaînent, pour les Panthers, c'est le grand jour. Jusqu'ici, leurs actions n'étaient relayées que par la presse de Californie, mais, bientôt, le pays entier saura.
Alors, même si Bobby est courageux, là, il flippe. Artie, Tod, Eldridge, Warren et les autres aussi. Tous tendus, dans les bagnoles. Clope au bec, cramponné au volant, Bobby guide le convoi. À sa droite, Artie pianote nerveusement contre sa portière. Ils n'osent pas se regarder, de crainte de se renvoyer leur angoisse respective. Dans le couple, on est censé tout partager, mais là, c'est trop lourd.
Bobby consulte sa montre, jette son mégot, se tourne vers Artie :
— Je t'aime.
— Je t'aime.
Un tendre baiser, et Bobby ouvre sa portière. Tous sortent, foulant le trottoir. Vingt-quatre hommes et six femmes, équipés de revolvers et de fusils à pompe. »