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L'amour a inspiré les chants les plus déchirants, les meilleurs romans et les pires, des comédies irrésistibles, des tragédies bouleversantes. Il est possible d'y ajouter quelques considérations philosophiques. Des préliminaires, seulement. Non à l'amour (le philosophe n'a là-dessus aucune expertise), mais à son concept (c'est son domaine, dit-on).L'amour n'est ni l'amitié, ni le désir, ni la passion. C'est la fusion improbable de ces tendances opposées. Car les composantes de l'amour ne jouent pas collectif, tel est le drame, et la grandeur, de l'amour. C'est parce qu'il est de nature hétérogène, donc instable, qu'il est le moteur tout-puissant de tant d'histoires, grandioses ou banales, dans les littératures universelles et dans nos vies ordinaires. Francis Wolff est philosophe, professeur émérite au département de philosophie de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm. Il est notamment l'auteur, chez Fayard, Pourquoi la musique ? (2015). 
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« Lorsque j étais enfant, j apprenais la théorie musicale dans de petits manuels (je ne sais pas s ils existent encore) partagés en deux : le livret vert des questions et celui rouge des réponses. La première leçon de la première année était la suivante : Qu est-ce que la musique ? ; et sur le livret rouge, il était écrit : La musique est l art des sons . Quel ne fut pas mon éblouissement, à l âge de huit ans, en découvrant cette définition. Je ne sais pas si ce fut mon entrée dans la théorie musicale , mais je crois que ce fut mon entrée en philosophie. Il y avait dans cet énoncé tout le pouvoir magique des formules définitionnelles. Elle concentrait en quelques mots simples le mystère des choses impalpables. Je n ai guère changé d opinion : la musique est bien l art des sons. »

De cette définition banale, « la musique est l art des sons », ce livre tire toutes les conséquences jusqu aux plus éloignées. Chemin faisant, il répond aux questions que nous nous posons sur la musique et sur les arts. Pourquoi, partout où il y a de l humanité, y a-t-il de la musique ? Pourquoi la musique nous fait-elle danser ? Et pourquoi nous émeut-elle parfois ? Qu exprime la musique pure ? Représente-t-elle quelque chose ? Et qu est-ce que la beauté ? Est-elle dans les choses ou en nous ? Pourquoi tous les êtres humains font-ils des images, des récits, des musiques ? Que nous disent du monde réel ces mondes imaginaires ?
Les questions les plus simples sont souvent les plus profondes. Aucun livre sur la musique ou sur les arts ne les pose avec cette tranquillité et cette originalité.

Francis Wolff est philosophe, professeur à l École normale supérieure (Paris). Il est notamment l auteur de Socrate (PUF, 2000), Dire le monde (PUF, 2004), Philosophie de la corrida (Fayard, 2007) et Notre humanité (Fayard, 2010). Il a consacré une part importante...

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«La plus grande révélation est le silence», affirmait Lao Tseu cinq siècles avant notre ère. Le silence possède d'infinies qualités. Cet ouvrage original propose de croiser des regards, sensibles et humains, sur le silence, sur des silences. Chacun à sa manière, selon sa propre musicalité, expose ses perceptions, aborde ses ressentis, dévoile ses sensations vis-à-vis du silence. Le silence comme un écho, une résonance, comme un faiseur de correspondances. Le silence qui parle, soupire, menace ou tranquillise. Une écoute au plus près de l'intime de l'être, comme le souligne Maurice Maeterlinck: «Dès que nous avons quelque chose à nous dire, nous sommes obligés de nous taire.» Le silence précède la création, ou, mieux, la création procède souvent du silence. C'est bien cette expérience que cet ouvrage propose de penser. Une lecture enrichissante. Stéphane Breton est hypnothérapeute et auteur ­d'articles scientifiques.
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L'histoire, selon Thucycide, était un « trésor pour toujours ». La philosophie ancienne n'est-elle pas, à l'inverse, un « trésor de toujours » ? Car on peut encore penser avec les Anciens. Et sur trois points décisifs : l'être, l'homme et le disciple.L'être, c'est l'objet rêvé et impossible. Car « tout est être », mais tout quoi ? Tout ce qu'on peut montrer, ou tout ce qu'on peut dire ? L'ontologie se construit, et se perd, en se partageant entre deux voies, Démocrite ou Platon : une physique ou une logique.L'homme, c'est l'objet nécessaire et introuvable. Son ombre pèse sur les éthiques les plus opposées, d'Aristote à Épicure, et impose sa figure constante, entre deux autres, l'animal et le dieu.Le disciple, c'est le destinataire privilégié. Trois figures en sont possibles (socratique, épicurienne et aristotélicienne), qui dessinent trois voies de la philosophie : une critique, un art de vivre, un savoir. Francis Wolff est professeur émérite à Normale Sup. Son dernier ouvrage, Pourquoi la musique ? (Fayard) a été classé meilleur livre de l'année 2015 par la rédaction de Philosophie magasine. 
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