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Le 10 août 1941, sur le frond est, les armées allemandes lancent l'offensive finale sur Leningrad. Moins d'un mois plus tard, la ville est encerclée, elle le restera jusqu'en Janvier 1944. Pendant 872 jours, seule la "route de la vie", passant par le lac Ladoga gelé, permet l'approvisionnement, du reste très insuffisant, des Léningradois, qui souffrent de la faim et du froid.
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Entre 1918 et 1922, au cœur du tumulte de la guerre civile qui suit les révolutions de 1917, ont lieu les plus grands massacres prégénocidaires de l’histoire juive. Dans des conditions atroces, 100 000 à 150 000 Juifs y perdent la vie, 200 000 sont blessés. Peut-on encore qualifier ces tueries de pogroms, tant ce massacre de masse semble à l’échelle de la guerre totale qui vient de dévaster l’Europe ? Annoncés dès l’automne 1914 par l’éloignement des zones de combat des populations considérées comme potentiellement « traîtresses », ce bain de sang toucha 2 000 localités situées principalement en Ukraine dans l’ancienne « zone de résidence ». Les tueries furent surtout perpétrées par les troupes blanches, cosaques et ukrainiennes, mais aussi par l’armée polonaise en 1920, voire par des unités de l’Armée rouge. Elles eurent rarement pour motif principal le pillage. C’est bien d’extermination qu’il s’agissait. Dans le chaos général de la révolution, les Juifs seuls étaient visés au nom de leur identité supposée. Et leurs voisins chrétiens, paysans ou artisans locaux, loin de chercher à les protéger, exacerbèrent au contraire les violences dans une contagion jouissive, enivrés par la promesse d’un monde sans entrave et sans loi. Cette entreprise de « purification ethnique » dont fut victime la communauté juive et qui annonce le génocide à l’Est a laissé peu de traces dans la mémoire collective : les archives ont massivement disparu. Surtout, l’ombre portée de la Shoah a occulté les traumatismes antérieurs. Aujourd’hui, toutefois, une nouvelle génération d’historiens russes exhume cette histoire. En témoigne ce Livre des pogroms, publié à Moscou en 2006, qui rassemble des milliers de témoignages recueillis dès mai 1919 auprès des survivants et des réfugiés, ainsi que par les rapports d’enquêtes diligentés par les organismes d’aide aux victimes. Un ouvrage d'une valeur historique exceptionnelle. [Calmann-Lévy]
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Le 24 février 2022, l'opinion mondiale découvre avec stupeur le discours de Vladimir Poutine justifant l'invasion de l'Ukraine, au prétexte de faire cesser un « génocide » exercé par un régime qu'il convient de « dénazifer ». Cette extraordinaire falsification de l'histoire s'inscrit dans le droit fil du grand récit national construit au cours des vingt dernières années par Vladimir Poutine et dont l'ONG Mémorial fit les frais en 2021. Ce récit, exaltant la grandeur d'une « Russie éternelle » face à un Occident agressif et décadent, n'admet aucune contestation pour servir les intérêts géopolitiques d'un régime dictatorial et répondre aux attentes d'une société désorientée suite à l'effondrement du système soviétique. Ce Tract éclaire les origines de cette distorsion des faits historiques et la façon dont elle est mise en œuvre pour légitimer la première guerre du XXIe siècle sur le continent européen.
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Russie, début 1917. Le pays s'enlise dans la guerre et les grèves, le pouvoir impérial semble vacant. A Petrograd, le Soviet révolutionnaire s'allie aux libéraux et balaie le pouvoir tsariste. Puis en octobre, il s'empare de la totalité du pouvoir. Une analyse dépassant le clivage entre historiographies soviétique et libérale et portant sur une multiplicité de révolutions sociales et nationales. ©Electre 2017
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D'une révolution spontanée à la prise du pouvoir bolchévique, se créent en quelques mois les conditions du succès d'une minorité dont l'action converge en septembre et octobre 1917 vers des aspirations de paix et de liberté. Cette année 1917 marque le début d'un processus entamé deux ans auparavant et qui ne s'achèvera qu'au début des années 1920.
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