l'occasion de la publication de "L'Algérie aurésienne", livre de photographies de l'ethnologue Germaine Tillion, François Gauducheau remonte le temps en sa compagnie, jusqu'en 1935, l'année de sa première mission dans les Aurès. Depuis sa maison bretonne, en présence d'une biographe attachée à ses pas et à sa vie, elle commente cette première approche du "fonctionnement des groupes humains", qui façonna son destin et ses combats. 1500 photographies développées une soixantaine d'années après leur prise, 400 sélectionnées, 150 publiées. Germaine Tillion se souvient de chacun de ces clichés où la lumière irradie, ces portraits où elle approchait "dans leur vérité" les paysans semi-nomades des Aurès. Son travail : reconstituer les généalogies "en gardant secret ce qui devait l'être".