S'appuyant sur une sélection de sources, l'auteur étudie le quotidien des quelque 200 journalistes occidentaux en poste à Berlin de 1933 à 1941. Il s'interroge en particulier sur leur aveuglement devant l'inhumanité et la folie de l'hitlérisme et se demande si, face aux catastrophes contemporaines, un tel manque de lucidité peut se reproduire.