Satan, le mâle persécuteur et la femme fatale à la beauté de Méduse : telles sont les trois figures cruciales dans lesquelles s'est projetée la sensibilité érotique du romantisme, depuis le crépuscule des Lumières jusqu'au décadentisme de la fin du XIXe siècle. Autour d'elles fleurissent les perversions, la morbidité, le masochisme que le critique inventorie dans les oeuvres de cette époque.