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Un ensemble de six traités qui, sous forme d'un exercice intellectuel de rigueur et de logique, examinent chacun une discipline totalement ou partiellement extérieure à la philosophie : la grammaire, la géométrie, l'arithmétique, la musique, la rhétorique et l'astrologie. Pour un exposé complet et critique du scepticisme antique.

Dans cet ouvrage écrit durant l'été 1929, Freud aborde au fil de la plume des thèmes aussi variés que la religion, le bonheur, la morale, l'agressivité, la société... Mais derrière ce propos d'apparence légère et presque décousue, on découvre une ligne de pensée très nette : il ne peut pas exister de société heureuse ; toute culture humaine se fonde sur le renoncement et est traversée, à des degrés divers, par le malaise irréductible de la culpabilité. A une époque où, à l'Ouest comme à l'Est, les promesses de société heureuse font fortune, Freud fait preuve ici d'une singulière lucidité qui a pourtant longtemps été mal comprise. Loin d'être l'expression théorique du pessimisme désabusé d'un vieil homme de soixante-treize ans, il s'agit d'une analyse vigoureuse et profonde. S'appuyant sur la nouvelle théorie des pulsions élaborée en 1920, elle renverse l'idée d'une nature humaine pacifique. Freud montre à quel point l'agressivité est une composante nécessaire de la vie psychique et par extension, du fait social.

Traduction du texte intégral accompagné d'un glossaire philosophique de l'oeuvre la plus importante de Pyrrhon, fondateur du scepticisme antique, au IVe siècle avant notre ère. Cette oeuvre fut mise en forme seulement vers les IIe et IIIe siècles de l'ère chrétienne par Sextus Empiricus.

Les écoles philosophiques de l'Antiquité ne sont pas seulement des courants de pensée. Une fois les cours achevés, chacun ne reprend pas de son côté son existence quotidienne, après avoir étudié un moment quelques conceptions purement théoriques. Car les Grecs et les Romains attendent de la philosophie autre chose que le seul partage des idées : une transformation de la vie. Être heureux, pour les stoïciens, c'est parvenir à s'installer dans la "forteresse de l'âme", selon l'expression de Marc Aurèle.