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Espinosa doit enquêter sur un assassinat qui n'a pas encore été commis, à la demande du futur assassin qui ignore le mobile du crime. Le vent de sud-ouest annonce toujours de fortes perturbations. Gabriel, adolescent attardé ou jeune homme refoulé, fonctionnaire tranquille en tout cas, vient expliquer à l'inspecteur qu'il craint de commettre un meurtre, c'est ce que lui a prédit un devin...

Le commissaire Espinosa et son fidèle Welber enquêtent sur les meurtres de trois policiers, commis avec un sang-froid étonnant. Fouillant dans la vie de ces flics ordinaires, ils commencent à soupçonner l'existence d'une bande gérant des pots-de-vin. Inutile de dire que cela gêne du monde dans la police et que la règle d'or est : "Jamais entendu parler." L'ennui, c'est que deux maîtresses de ces ripoux sont aussi retrouvées assassinées, et qu'on parle d'une "suicidée" qui se serait jetée du haut d'un immeuble de Copacabana. Espinosa, homme tranquille, se retrouve en quelques jours gentiment courtisé par deux autres jolies femmes : Celeste, que l'on croyait morte, et Serena, la femme qui de chez elle a tout vu, ou tout cru voir...

Promu commissaire, Espinosa enquête dans le monde des enfants des rues de Copacabana et dans celui de la prostitution et de la corruption.

Le cadavre de Ricardo Carvalho, jeune cadre dynamique, est retrouvé dans sa voiture dans le sous-sol d'un parking d'un quartier huppé de Rio. Une agression somme toute banale dans une métropole violente. Mais l'inspecteur Espinosa, au-delà des apparences, va tenter de reconstituer le puzzle : une assurance-vie de un million de dollars, des policiers véreux, une veuve trop jolie pour être honnête.