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Les discours fondamentalistes expriment une obsession de la pudeur des femmes. La femme est réduite aux parties de son corps susceptibles d’éveiller le désir. Faut-il alors couvrir sa nudité ? L'auteur propose une autre interprétation de la tradition. Elle montre comment la nudité recouverte renvoie à une culture du désir et non à une volonté de le tuer. Comment le voile est à l'origine destiné, non à rejeter, mais à approcher l'autre. Comment le féminin concerne aussi les hommes qui endossent, dans la pratique judaïque, les attributs des femmes et du maternel. On découvre dans cette plongée au coeur des grands monothéismes, un autre visage de la femme, de la pudeur, et de la religion.
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Sartre avait montré dans Réflexions sur la question juive comment le Juif est défini en creux par le regard de l'antisémite. Delphine Horvilleur choisit ici de retourner la focale en explorant l'antisémitisme tel qu'il est perçu par les textes sacrés, la tradition rabbinique et les légendes juives. Elle analyse ainsi la conscience particulière qu'ont les Juifs de ce qui habite la psyché antisémite à travers le temps.Tandis que les motifs récurrents de l'antisémitisme sont aujourd'hui revitalisés dans les discours de l'extrême droite et de l'extrême gauche (« l'exception juive », l'obsession du complot juif…), cet ouvrage offre des outils de résilience pour échapper au repli identitaire et apporte une voie de sortie à la compétition victimaire qui caractérise nos temps de haine et de rejet.Ce livre s'adresse à tous, surtout aux non-Juifs, pour comprendre. François Busnel, La Grande Librairie.Une exploration virtuose de cette haine pas comme les autres. Philosophie magazine.
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Sartre avait montré dans Réflexions sur la question juive comment le juif est défini en creux par le regard de l'antisémite. Delphine Horvilleur choisit ici de retourner la focale en explorant l'antisémitisme tel qu'il est perçu par les textes sacrés, la tradition rabbinique et les légendes juives.Dans tout ce corpus dont elle fait l'exégèse, elle analyse la conscience particulière qu'ont les juifs de ce qui habite la psyché antisémite à travers le temps, et de ce dont elle « charge » le juif, l'accusant tour à tour d'empêcher le monde de faire « tout »  ; de confisquer quelque chose au groupe, à la nation ou à l'individu (procès de l'« élection ») ; d'incarner la faille identitaire ; de manquer de virilité et d'incarner le féminin, le manque, le « trou », la béance qui menace l'intégrité de la communauté.Cette littérature rabbinique que l'auteur décortique ici est d'autant plus pertinente dans notre période de repli identitaire que les motifs récurrents de l'antisémitisme sont revitalisés dans les discours de l'extrême droite et de l'extrême gauche (notamment l'argument de l'« exception juive » et l'obsession du complot juif).Mais elle offre aussi et surtout des outils de résilience pour échapper à la tentation victimaire : la tradition rabbinique ne se soucie pas tant de venir à bout de la haine des juifs (peine perdue…) que de donner des armes pour s'en prémunir.Elle apporte ainsi, à qui sait la lire, une voie de sortie à la compétition victimaire qui caractérise nos temps de haine et de rejet. 
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Dans cette Petite Conférence, Delphine Horvilleur s'interroge sur la façon dont nous comprenons le monde, et pour cela, sur la façon dont nous le racontons. L'importance du récit, les rabbins la connaissent mieux que personne. Elle évoque donc son métier de femme rabbin. Elle le définit comme un geste d'écoute et d'ouverture envers les autres, à partir de l'étude des récits bibliques. Elle explique comment les récits, les contes, les mythologies, les textes religieux ont mille choses à nous raconter. Comment ils cherchent continuellement à établir du lien entre les générations, à nous dire que la nouvelle génération n'est pas la copie conforme de l'ancienne et que le monde a besoin d'une mise à jour. À chacun de trouver le sens qui lui semble être le bon, car nous pouvons reconstruire le sens de la phrase et le sens du monde, afin qu'il soit pertinent pour nous tous.
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Être rabbin, c'est vivre avec la mort : celle des autres, celle des siens. Mais c'est surtout transmuer cette mort en leçon de vie pour ceux qui restent : « Je me tiens aux côtés de femmes et d'hommes qui, aux moments charnières de leurs vies, ont besoin de récits. » La tapisserie de ce livre de consolation tresse étroitement trois fils : le conte, l'exégèse et la confession. La narration d'une vie interrompue, la manière de donner sens à cette mort à travers les textes de la tradition, et l'évocation d'une blessure intime ou la remémoration d'un épisode autobiographique dont elle a réveillé le souvenir enseveli. Les textes sacrés ouvrent un passage entre les vivants et les morts : « Le rôle d'un conteur est de se tenir à la porte pour s'assurer qu'elle reste ouverte. » Et permettre ainsi à chacun de faire la paix avec ses fantômes. Delphine Horvilleur livre un texte à la fois intime et universel, puissante réflexion sur le deuil et la mémoire. De sa belle voix chantante, elle offre une lecture lumineuse, qui dessine une voie de dialogue entre les vivants et les disparus.
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Un entretien entre une rabbin et un islamologue autour de leurs religions respectives, analysées sous des aspects divers comme leur rapport à l'histoire, à la loi, aux rites et aux coutumes, à la laïcité, à la filiation ou encore leur relation avec Dieu. ©Electre 2018
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«  Tant de fois je me suis tenue avec des mourants et avec leurs familles. Tant de fois j’ai pris la parole à des enterrements, puis entendu les hommages de fils et de filles endeuillés, de parents dévastés, de conjoints détruits, d’amis anéantis… »
Etre rabbin, c’est vivre avec la mort  : celle des autres, celle des vôtres. Mais c’est surtout transmuer cette mort en leçon de vie pour ceux qui restent  :  «  Savoir raconter ce qui fut mille fois dit, mais donner à celui qui entend l’histoire pour la première fois des clefs inédites pour appréhender la sienne. Telle est ma fonction. Je me tiens aux côtés d’hommes et de femmes qui, aux moments charnières de leurs vies, ont besoin de récits. »
A travers onze chapitres, Delphine Horvilleur superpose trois dimensions, comme trois fils étroitement tressés  : le récit, la réflexion et la confession. Le récit d’  une vie interrompue (célèbre ou anonyme),   la manière de donner sens à cette mort à travers telle ou telle exégèse des textes sacrés, et l’évocation d’une blessure intime ou la remémoration d’un épisode autobiographique dont elle a réveillé le souvenir enseveli.
Nous vivons tous avec des fantômes  : «  Ceux de nos histoires personnelles, familiales ou collectives, ceux des nations qui nous ont vu naître, des cultures qui nous abritent, des histoires qu’on nous a racontées ou tues, et parfois des langues que nous parlons. » Les récits sacrés ouvrent un passage entre les vivants et les morts. «  Le rôle d’un conteur est de se tenir à la porte pour s’assurer qu’elle reste ouverte » et de permettre à chacun de faire la paix avec ses fantômes…
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Entre récit, réflexion et confession, l'auteure aborde la question du deuil et de la mort du point de vue du rabbin, dans l'accompagnement de cette douleur intime. ©Electre 2021
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Nouveauté
Depuis le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, l'auteur, comme tant d'autres, a vu son monde s'effondrer. Elle, dont la mission consiste à porter sur ses épaules la souffrance d'autrui et à la soulager par ses mots, se trouve soudain en état de sidération. Dans la stupeur, elle écrit alors ce petit traité de survie qui interroge ses fondements existentiels. Le texte est composé de dix conversations, réelles ou imaginaires : avec sa douleur, avec ses grands-parents, avec la paranoïa juive, avec Claude François, avec les antiracistes, avec Rose, avec ses enfants, avec ceux qui lui font du bien, avec Israël, avec le Messie. Sa manière si particulière d'entrelacer l'intime et l'universel, l'exégèse des textes sacrés et l'analyse de la société, la gravité et l'humour, transforme progressivement le déchirement en réparation, la fièvre en force et le doute en espoir. Une lumière dans la nuit pour tous ceux qui refusent de se laisser déshumaniser par la haine.
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L'étau des obsessions identitaires, des tribalismes d'exclusion et des compétitions victimaires se resserre autour de nous. Il est vissé chaque jour par tous ceux qui défendent l'idée d'un «  purement soi  », et d'une affiliation «  authentique  » à la nation, l'ethnie ou la religion. Nous étouffons et pourtant, depuis des années, un homme détient, d'après l'auteure, une clé d'émancipation  : Emile Ajar.  Cet homme n'existe pas… Il est une entourloupe littéraire, le nom que Romain Gary utilisait pour démontrer qu'on n'est pas que ce que l'on dit qu'on est, qu'il existe toujours une possibilité de se réinventer par la force de la fiction et la possibilité qu'offre le texte de se glisser dans la peau d'un autre. J'ai imaginé à partir de lui un monologue contre l'identité, un seul-en-scène qui s'en prend violemment à toutes les obsessions identitaires du moment.     Dans le texte, un homme (joué sur scène par une femme…) affirme qu'il est Abraham Ajar, le fils d'Emile, rejeton d'une entourloupe littéraire. Il demande ainsi au lecteur/spectateur qui lui rend visite dans une cave, le célèbre «  trou juif  » de La Vie devant soi  : es-tu l'enfant de ta lignée ou celui des livres que tu as lus ?  Es-tu sûr de l'identité que tu prétends incarner  ?  En s'adressant directement à un mystérieux interlocuteur, Abraham Ajar revisite l'univers de Romain Gary, mais aussi celui de la kabbale, de la Bible, de l'humour juif… ou encore les débats politiques d'aujourd'hui (nationalisme, transidentité, antisionisme, obsession du genre ou politique des identités, appropriation culturelle…).    Le texte de la pièce est précédé d'une préface Delphine Horvilleur sur Romain Gary et son œuvre. Dans chacun des livres de Gary se cachent des «  dibbouks  », des fantômes qui semblent s'échapper de vieux contes yiddish, ceux d'une mère dont les rêves l'ont construit, ceux d'un père dont il invente l'identité, les revenants d'une Europe détruite et des cendres de la Shoah, ou l'injonction...
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Gad Elmaleh, établi aux États-Unis depuis trois ans, rentre en France sans oser avouer à sa famille qu'il le fait pour se convertir au catholicisme. Quand les parents de Gad, David et Régine, apprennent la nouvelle, c'est un cauchemar : leur fils n'aurait pas pu faire pire ! Décidés à ramener Gad à sa judéité, ils vont faire de sa conversion un champ de bataille. Gad va toutefois réussir à leur faire comprendre que son amour sincère pour la Vierge Marie ne remet pas en question qui il est ou l'amour qu'il leur porte.
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«  Tant de fois je me suis tenue avec des mourants et avec leurs familles. Tant de fois j'ai pris la parole à des enterrements, puis entendu les hommages de fils et de filles endeuillés, de parents dévastés, de conjoints détruits, d'amis anéantis…  »Etre rabbin, c'est vivre avec la mort  : celle des autres, celle des vôtres. Mais c'est surtout transmuer cette mort en leçon de vie pour ceux qui restent  :   «  Savoir raconter ce qui fut mille fois dit, mais donner à celui qui entend l'histoire pour la première fois des clefs inédites pour appréhender la sienne. Telle est ma fonction. Je me tiens aux côtés d'hommes et de femmes qui, aux moments charnières de leurs vies, ont besoin de récits.  »A travers onze chapitres, Delphine Horvilleur superpose trois dimensions, comme trois fils étroitement tressés  : le récit, la réflexion et la confession. Le récit d'  une vie interrompue (célèbre ou anonyme),   la manière de donner sens à cette mort à travers telle ou telle exégèse des textes sacrés, et l'évocation d'une blessure intime ou la remémoration d'un épisode autobiographique dont elle a réveillé le souvenir enseveli.Nous vivons tous avec des fantômes  : «  Ceux de nos histoires personnelles, familiales ou collectives, ceux des nations qui nous ont vu naître, des cultures qui nous abritent, des histoires qu'on nous a racontées ou tues, et parfois des langues que nous parlons.  » Les récits sacrés ouvrent un passage entre les vivants et les morts. «  Le rôle d'un conteur est de se tenir à la porte pour s'assurer qu'elle reste ouverte  » et de permettre à chacun de faire la paix avec ses fantômes…
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Fracassée comme tant d'autres après le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, l'auteur voit son monde s'effondrer. Elle dont la mission consiste à porter la souffrance des autres sur ses épaules et à la soulager par ses mots, se trouve soudain en état de sidération, impuissante et aphasique.Dans la fièvre, elle écrit alors ce petit traité de survie, comme une tranche d'auto-analyse qui la fait revenir sur ses fondements existentiels.Le texte est composé de dix conversations réelles ou imaginaires  : conversation avec ma douleur, conversation avec mes grands-parents, conversation avec la paranoïa juive, conversation avec Claude François, conversation avec les antiracistes, conversation avec Rose, conversation avec mes enfants, conversation avec ceux qui me font du bien, conversation avec Israël, conversation avec le Messie.Ce livre entre en résonnance avec Vivre avec nos morts (puisqu'il s'agit ici, a contrario,   de l'angoisse de mourir avec les vivants), avec Réflexions sur la question antisémite (puisque c'est le pendant personnel, intime et douloureux à l'essai plus intellectuel et réflexif) et à Il n'y a pas de Ajar (puisque la musique, le ton, la manière des dialogues oraux font écho à ceux du monologue théâtral).Comme toujours avec l'auteur, le va et vient entre l'intime et l'universel, entre l'exégèse des textes sacrés et l'analyse de la société actuelle, entre la gravité du propos et l'humour comme politesse du désespoir, parvient à transformer le déchirement en réparation, l'inconfort en force, l'inquiétude en réassurance et le doute en savoir.
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Une plongée dans les récits bibliques à travers le destin de Tsippora, femme noire appartenant à une tribu nomade du désert de Madiân. Lorsqu'elle rencontre Moshé, aussi connu sous le nom de Moïse, elle quitte tout pour s'engager dans la mission que leur a confiée Yahvé. Ils doivent libérer leur peuple de l'esclavage.
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