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Récit traduit du russe et annoté par Hélène Henry. En juin 1939, Marina Tsvétaïéva, exilée à Paris depuis 1925, retourne avec son fils Guéorgui en Union soviétique, où elle rejoint son mari, Sergueï Efron, et leur fille, Ariadna. Deux ans plus tard, elle se suicide à Élabouga, en Tatarie. Ces deux dernières années de la vie de la grande poétesse russe sont racontées et montées scène par scène, comme un drame antique. Une grande maison abandonnée, à trente kilomètres de Moscou, où un petit groupe d exilés rentrés de France vit en huis clos, surveillés par le NKVD. Le vide qui se fait avec les arrestations. Sergueï Efron fusillé, Ariadna déportée dans un camp où elle passera huit ans. Ne restent plus que Marina et son fils. La guerre éclate, tous deux sont évacués à Élabouga.  Le livre dresse un tableau terrifiant du destin qui attendait, en Union soviétique, à la fin des années 1930, les émigrés de l « Union pour le retour », intellectuels sincères piégés par leurs propres espoirs et manipulés par la police politique du régime stalinien. La lourde responsabilité des services secrets dans le destin tragique de Marina Tsvétaïéva se conjugue à sa poignante inaptitude à survivre. Spécialiste de littérature russe, Irma Koudrova a consacré de nombreux travaux à la vie et l Suvre de Marina Tsvétaïéva, dont plusieurs ont été traduits en anglais, allemand et tchèque. Elle vit à Saint-Pétersbourg
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Le Voyage de Hanumân raconte l'exil de deux paumés au Danemark, et leur vie quotidienne dans un camp de réfugiés. L'Estonien Johann et l'Indien Hanumân, compagnons d'infortune, survivent comme ils peuvent. Entre les magouilles, les petites et grandes indignités, les humiliations et les mensonges, se dessine jusqu'au rire une carte sensible de ces zones transitoires où pataugent et se mêlent l'absurde, les espoirs et les peurs de milliers de laissés-pour-compte.
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Récit en vers traduit du russe par Hélène Henry Composé au bagne entre 1948 et 1952 ce long poème autobiographique constitue une étape essentielle dans l édification de l'oeuvre en prose qu entreprendra Soljénitsyne une fois libéré. À l origine, la forme versifiée était destinée à favoriser la mémorisation : le texte sitôt composé était appris par coeur, puis détruit. Le poème suit le « chemin » emprunté par son jeune héros : son enfance à Rostov-sur-le-Don dans une famille pauvre et persécutée, sa « double foi », chrétienne par tradition familiale, communiste par éducation et conviction et, surtout, son engagement dans les combats de la Seconde Guerre mondiale, jusqu à son arrestation. Cette suite de portraits et de scènes décrivant une Russie stalinienne déchirée est aussi l amorce de la quête historique, culturelle, morale, spirituelle que poursuivra, sa vie durant, l auteur de l Archipel du Goulag. Figure emblématique de la dissidence sous le régime soviétique, Prix Nobel de littérature en 1970, Alexandre Soljénitsyne (1918-2008) est l auteur d une Suvre considérable, dont l Archipel du Goulag écrit dans la clandestinité, tout comme ce Chemin des forçats composé durant ses années de bagne. Contraint de s exiler vingt ans aux Etats-Unis, il y poursuivit son grand Suvre sur la la genèse de la révolution d Octobre, la Roue rouge. Il regagna sa Russie natale en 1994.
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Dans une société assujettie au bonheur infaillible et obligatoire, alors que la “dernière” de toutes les révolutions possibles a eu lieu, les hommes, sous une cité de verre dans laquelle chaque geste est contrôlé, sont devenus des “Numéros”. Ceux-ci paient de leur vie le moindre écart à l'ordre établi contre lequel, malgré tout, une poignée de dissidents va s'insurger. D-503 y tient un journal à la gloire de ce monde aseptisé et y consigne les débuts d'une insurrection qui va peu à peu le transformer. Anti-utopie prophétique qui anticipe toutes les glaciations du XXe siècle, Nous est considéré comme le premier chef-d'œuvre de science-fiction, celui qui inspirera 1984 de George Orwell et Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley. Cette nouvelle traduction vise à faire entendre, dans les mots, cet appel tragique : on a toujours raison de se révolter.
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Six siècles après notre ère, le monde est réuni en un seul Etat, régi par l'autorité absolue d'un Bienfaiteur. L'existence des hommes, devenus de simples numéros, est entièrement régulée, tout faux pas condamnant à mort le fautif. Une minorité s'insurge contre l'ordre établi. Roman dystopique précurseur du genre de la science-fiction.
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À l'orée du XXe siècle en Russie, le jeune orphelin Iouri Jivago se destine à la médecine. Emporté par la marche de l'Histoire, cet homme ordinaire, à l'écoute du monde qui l'entoure, traverse la première moitié du siècle et les événements qui modèlent profondément son pays. Au détour d'un champ de bataille, Jivago retrouvera Lara. Tous deux mariés et habités par la question du bien, ils ne pourront résister à la passion qui les rapproche autant qu'elle les sépare, nouant à jamais leurs existences. Véritable plongée au cœur du peuple russe, Le docteur Jivago nous offre à la fois une formidable histoire d'amour, une ode aux paysages de la Sibérie et un roman d'idées irrigué par la vie. Publié en 1957 en italien pour échapper à la censure soviétique, il fut traduit en français par quatre traducteurs anonymes en 1958. Cette nouvelle traduction, soixante-cinq ans plus tard, épouse au plus près la langue de Pasternak, faisant résonner les voix de chacun et les échos tant historiques qu'intimes, qui nous emportent dans un tourbillon d'intrigues et d'émotions.
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