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C'est un parcours atypique que celui de Frank McCourt. Né à Brooklyn en 1930, peu de temps après que ses parents ont décidé de s'installer aux États-Unis, il a grandi à Limerick dans la misère, sa famille ayant dû se résoudre à rentrer en Irlande. L'idée de repartir à la conquête de l'Amérique à l'âge de dix-neuf ans est à la fois un défi et une revanche. Son récit autobiographique couvre la période qui va de 1949 à la mort de son père en 1985, et raconte l'ascension d'un jeune émigrant irlandais qui fait tous les métiers et connaît toutes sortes de tribulations avant de devenir professeur d'université et auteur à succès.

Scott Momaday restitue l'ambiguïté du monde indien, en éqilibre entre hier et aujourd'hui, le sacré et le profane, la noblesse et la déchéance...

La Grande Dépression, le chômage, la mort d'une fillette ont fait retraverser l'Atlantique aux McCourt. Frank a quatre ans et ne connaît de Limerick que les chants joyeux de sa mère. Il ignore encore la faim, le froid, les puces, le chapardage et la mendicité. Et la pluie, partout, toujours, insinuante, comme le poids du péché. Balade au coeur d'une enfance irlandaise, au temps des cendres que viendront bientôt chasser les rayons du soleil...

Trois romans de formation et un récit largement autobiographique de ce romancier anglais, épris de culture française, dont le réalisme cache un moralisme désenchanté et cynique.