Dans les Hautes-Côtes de Beaune, mars 1971. Chez les Cruchaudet, on est tonnelier de père en fils depuis plusieurs générations. Alors que Bénigne décide de s'inscrire au lycée viticole de Beaune pour obtenir son CAP, la nouvelle tombe : le CAP de tonnelier est supprimé! La décision a été prise à Paris, où l'on juge que l'avenir est aux contenants en béton ou en Inox et que le tonneau de chêne estcondamné.Révolté par cette lubie de technocrates, Bénigne entraîne alors ses amis tonneliers dans une longue croisade. De vignoble en vignoble, de la Bourgogne au Bordelais, de l'Alsace au Val de Loire en passant par l'Allemagne et jusqu'en Californie, il n'aura de cesse de faire triompher cette vérité : il n'est de bons vins que ceux qui naissent du mariage du chêne et du raisin.