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Régis Féraz, âgé de 106 ans, est considéré comme le dernier poilu. Lorsqu'un journaliste vient l'interviewer, il ne trouve pas les mots pour dire l'indicible. C'est sa petite-fille Léonie qui raconte l'enfance de son grand-père, sa profession de garçon boucher qui lui a valu d'exercer en 1918 le travail sanglant de nettoyeur de tranchées.

Entre humour et délices, les portraits truculents des clients du petit café restaurant auvergnat Le Grillon vert. Un roman d'Auvergne qui s'achève dans le rêve et la barbe à papa.

Auvergne, 1918. Vincent et Mauricet sont cousins et orphelins. Ils sont élevés par leurs grands-mères respectives. Les deux garçons, inséparables, partent ensemble en formation, à Riom, chez le même charcutier. Tout le monde les adore, mais la patronne s'inquiète de leur manque de curiosité vis-à-vis des femmes.

Dans les années 1970, Annet Ferrier, éleveur bovin atteint d'un cancer se suicide à l'âge de 69 ans. Germain, l'un de ses fils, est persuadé que l'utilisation du phosphate est à l'origine de la maladie de son père et de sa tumeur. Guéri, il entre au grand séminaire et devient curé dans un petit village du Forez.

Ataliste, Maurice Poudevigne ? Il aime les joies simples, vivre entre les siens, monter, chaque été, sur le plateau du Cézallier, faucher les foins comme son père puis son frère aîné l’ont fait avant lui, au point d’être jugé...

C'est au travers d'un pays, l'Auvergne, de la ferme paternelle, que notre Baptiste, "Sang de chou" comme le surnomment ses camarades, apprend à connaître la vie. Mais ce monde si paisible se transforme avec les années qui passent. Il faut quitter la vieille demeure, oublier la fraternité animale, oublier le temps rythmé par le soleil... pour la ville, l'horloge, l'électricité et la TSF... Pire, il faut se résigner à la guerre, à une nouvelle vie, à une nouvelle patrie.

Le récit de Baptiste, auvergnat d'origine, qui doit quitter sa vie paisible dans la ferme de son père pour partir au front. Mme si l'expérience de la guerre le marque profondément, il n'en perd pas pour autant ses racines.

Voici une oeuvre singulière resurgie du passé, un roman époustouflant. Dans la prison de Spandau, sept dignitaires nazis condamnés à l'incarcération par le Tribunal de Nuremberg purgent leur peine. Les quatre puissances d'occupation de l'Allemagne, américaine, britannique, française et soviétique, y ont dépêché deux cent quarante hommes pour les surveiller. Quand le livre commence, les détenus ne sont plus que quatre, et bientôt trois. Ce roman est, tout à la fois, le journal de chacun d'eux, relatant son passé terrible, souvent abominable, mais aussi son présent muré, hallucinant, et leur dialogue, pitoyable et tragique. Ou plutôt la juxtaposition de trois soliloques car les mesures disciplinaires sont censées les empêcher de communiquer entre eux. Un huis clos bouleversant, émouvant, où des événements et des êtres qui ont pu paraître inexplicables se trouvent petit à petit révélés.

Jacques de Saint-André est né en 1915 à Ferrières-sur-Sichon aux confins de l'Allier. Institeur et marié, il a trois enfants avec Henriette. En 2003, alors qu'il est veuf et délaissé par ses enfants, il décide de recourir aux services d'Internet pour pallier à sa pesante solitude. Il souhaite se faire adopter comme grand-père par une famille accueillante et reçoit 50 réponses à sa demande.

Les aventures de Romain Fougères, Auvergnat né en 1927, imprimeur, qui décide à sa retraite d'occuper les belles années qui lui restent à vivre. Romain veut transmettre son savoir en tant que bénévole. Une nouvelle existence commence. L'auteur, romancier réaliste, comme il aime à se décrire, se rapporte ici à sa terre d'inspiration, l'Auvergne.

Raoul est un fils d'agriculteur auvergnat qui choisit de devenir marin. A Marseille, il rencontre Nghia, une jeune Eurasienne, tombée entre les mains d'un marchand de diamants sans scrupules. Raoul épouse la jeune femme qui rentre dans la famille Mercier, avec sa petite Jeannette, mais Augusta, la belle-mère, accepte mal ces deux étrangères

Mathilde, la dernière habitante du Peyroux, en Auvergne, doit quitter les lieux dont elle était la gardienne. Elle se retrouve au Doux Repos, où elle apprend à vivre selon un nouveau rythme, l'occasion pour elle de faire de nouvelles rencontres : Lulu, Mauricette et d'autres personnes âgées.

Deux ans après la fin de la Première Guerre mondiale, Auguste Thin, un soldat, choisit par hasard le soldat inconnu destiné à être inhumé sous l’Arc de triomphe parmi les huit qui ont été exhumés dans chacun des huit secteurs du front français. Personne ne sait qu’il s’agit de Jean-Marie Coustille, un instituteur né à Orcet dans le Puy-de-Dôme et mort à Péronne dans la Somme…

"Autour de lui, ça pétait de plus en plus fort, pour sûr, qu'il se dit, j'atteindrai pas le sol intact, ces cons de Charlies finiront par mettre dans le mille, alors, fini le voyage, j'aurais dû rester à Costelloe, prendront pas la peine de rapatrier ma dépouille, la poste fonctionne très mal entre eux et le Connemara, voilà où m'a conduit l'ambition, l'ambition de réaliser le rêve paternel, et aussi cette histoire de femme, une femme de pasteur anglican, le fruit deux fois défendu, j'avais vraiment le goût de la complication, plus que quelques minutes, quelques secondes à respirer, peut-être, avant de recevoir le pruneau décisif, alors, une foule d'images se précipitaient vers son esprit, ce qu'il avait été, ce qu'il avait fait, son père Paddy qui se saoulait et jouait du violon, sa mère, et Costelloe, et Cork, et elle, surtout, elle, Thyrza, qui était la cause de tout."

Régis Féraz est le dernier poilu. On voudrait recueillir de sa bouche un ultime témoignage, mais il ne veut plus entendre parler de la Grande Guerre...

Sept romans inspirés de faits réels : un prêtre-ouvrier dans une usine de caoutchouc, un aveugle doté d'une surprenante clairvoyance, un monument aux morts particulier, un ex-prisonnier de guerre qui reste en Allemagne, un charcutier qui livre bataille contre les grandes surfaces, un ex-républicain espagnol vivant en Auvergne et un professeur qui confond nazis et touristes. ©Electre 2022

A Chaumont-sur-Dorette, petit village auvergnat, la quiétude de la quinzaine d'habitants est troublée par l'arrivée de la colonie Vie et Foi, qui tente de raisonner 80 jeunes délinquants. Pour Luce, petite paysanne de 12 ans, cette irruption est une fête. Mais celui qu'elle attend par-dessus tout, c'est Monsieur Jo, le jeune directeur de la colonie, dont elle est tombée amoureuse.

En 1943, la petit Zénaïde une enfant de Marseille qui souffre des privations de l'époque, est placée chez les Rouffiat qui possèdent une ferme en Auvergne..